«Il y a 15 ans, le Québec comptait 176 salles de bingo. Aujourd’hui, il en reste 61. Durant la même période, l’âge moyen de nos clients est passé de 49 ans à 60 ans», indique le directeur général de la SBQ, François‑Patrick Allard.
Non seulement l’industrie affiche‑t‑elle une baisse marquée au niveau de l’achalandage dans ses salles, mais sa clientèle, vieillissante, devra impérativement être renouvelée, d’où la tournée provinciale amorcée par M. Allard afin de rencontrer les organismes liés à l’industrie et faire le point avec eux. «Le bingo au Québec vit une crise. C’est pourquoi nous avons besoin de la collaboration de tous nos partenaires», a fait valoir M. Allard.
Pour ce faire, un plan sur deux ans, comportant trois axes principaux, a été élaboré. D’abord, il faut établir des standards au niveau des salles de bingo, ensuite offrir une plus grande flexibilité en termes d’horaire, et enfin, faire une meilleure utilisation de la nouvelle technologie. «Nous prévoyons un gros virage d’ici deux ans au niveau de la standardisation», prévient M. Allard.
Par ailleurs convaincu que l’ADN du bingo c’est de socialiser (70 % des gens viennent jouer au bingo accompagnés), M. Allard reconnaît que le gros défi de l’industrie réside dans sa capacité de diversifier sa clientèle, des femmes, dans 87 % des cas, âgées en moyenne de 60 ans, et de trouver une façon de la faire cohabiter avec une nouvelle clientèle, plus jeune.
Retombées du bingo en réseau dans les Laurentides
Le 22 mai dernier, M. Allard était de passage à Blainville, dans le cadre d’une rencontre d’information à laquelle ont pris part les partenaires et organismes sans but lucratif bénéficiant des retombées du bingo en réseau dans la région des Laurentides.
Soulignons que l’aide de la SBQ, depuis 15 ans, dans la région des Laurentides, a atteint un montant de 12,6 millions de dollars. À l’heure actuelle, le territoire compte une salle Kinzo (Saint-Eustache) et sept salles de bingo offrant le bingo en réseau, les plus importantes étant celles de Saint-Jérôme, Saint-Eustache et Sainte‑Thérèse.
Pour connaître la liste des 68 organismes bénéficiaires de la région des Laurentides affiliés à chaque salle, consultez le site [bingos-quebec.com], dans la section <Soutien aux organismes>.
Mentionnons en terminant qu’à l’échelle du Québec, la SBQ contribue à aider quelque 1 600 organismes détenteurs d’une licence de bingo. Depuis 15 ans, c’est près de 135 millions de dollars qui ont été versés.

Le bingo à l’heure du renouvellement

Les deux consultants, de la firme Alpha Coach, ont décortiqué les éléments qui sont à la base des conflits, de même que leurs conséquences possibles, et ont exploré des pistes de solution afin de donner un nouveau souffle aux relations. Les conflits méritent qu’on s’y attarde avec tout le sérieux nécessaire, mais les deux conférenciers ont réussi à nous les présenter avec une pointe d’humour fort appréciée de la quarantaine de personnes venues assister à leur présentation.
Dans un premier temps, Dominique Wozniak et Éric Bon ont expliqué que les conflits interpersonnels prennent souvent leur source dans des conflits intrapersonnels, c’est‑à‑dire qui sont propres à chaque individu. «Le conflit naît de l’insatisfaction des problématiques non résolues», ont‑ils résumé par ailleurs. Chez les acteurs d’un conflit, ils ont noté quatre tempéraments caractéristiques, qui peuvent être présents en plus ou moins grande proportion dans chacun de nous: les gardiens, les idéalistes, les artisans et les rationnels.
Selon eux, le conflit se bâtit notamment sur des enjeux rationnels et émotionnels qui peuvent causer ce qu’ils appellent une spirale infernale lorsque les personnes abordent la situation de la manière suivante: la volonté de gagner, la volonté de ne pas perdre et la volonté de ne pas perdre la face. Les coachs ont exprimé cette spirale par la mise aux enchères d’un billet de 20 $. Deux conditions étaient à respecter. Primo, la mise devait monter de 1 $ à la fois et deusio, celui qui avait perdu la mise devait remettre le montant misé au gagnant.
Un combat se construit par la menace, l’affrontement et plusieurs réactions possibles: soumission, vengeance dans l’affrontement (crescendo qui mène à l’autodestruction, disent les deux coachs), évitement ou fuite. Il y a aussi une autre option: celle de la résolution.
Dominique Wozniak et Éric Bon estiment que pour résoudre le conflit, nous aurions tout intérêt à prendre du recul, et à écouter. «Qu’est-ce que je veux? Quelle est ma motivation?» sont des exemples de questions à se poser pour parvenir à régler le conflit.
Dans un processus de négociation, certains éléments de base peuvent avoir une influence déterminante pour y parvenir. Selon les deux coachs, il faut prendre soin de la relation durant la négociation. Le choix du lieu de rencontre, le plus neutre possible, est un élément important. «Parler au &#8220;je&#8221; et éviter les accusations», ajoutent‑ils. Si la résolution du conflit est difficile ou bloquée, les deux parties peuvent faire appel à un médiateur, «une personne neutre qui sert à dépersonnaliser le conflit».
Et en cas de conflit insoluble, on peut chercher des accommodements: il s’agit d’un gros compromis alors que le conflit n’est pas résolu. En définitive, selon Dominique Wozniak et Éric Bon, la véritable intention détermine la résolution.

Comment aborder les conflits avec tout le sérieux nécessaire

Ces étudiants, qui font un retour aux études après des années d’absence en classe, ont dû envoyer une lettre de participation, dans le cadre d’un concours. Ils devaient raconter un peu leur vie, ce qui les motivait à retourner à l’école. Parmi la sélection de participants, 30 noms ont été tirés. Ces heureux gagnants ont reçu une bourse de 300 $.
«Ce concours vise à célébrer des étudiants qui ont entrepris un retour en formation. C’est une façon de reconnaître la persévérance, l’engagement et la motivation dont ils font preuve durant leur parcours de formation», explique Caroline Boisvert, coordonnatrice régionale à l’organisme PREL (Partenaires pour la réussite éducative dans les Laurentides).
Parmi les 30 gagnants, on retrouve dans la catégorie Formation générale adulte, Alain Fourcaudot, Tania Larrivée et Richard Robert, de Saint-Eustache, Véronique Plante, de Sainte-Anne-des-Plaines, Julie Grise, de Sainte-Thérèse, et Claudine Garneau, de Saint-Joseph-du-Lac.
Dans la catégorie Formation professionnelle et universitaire, c’est le nom de Martine Simard, de Bois-des-Filion, qui est sorti du chapeau.
Selon les organisateurs, pas moins de 200 personnes ont participé au concours. «Pour la grande majorité de ces adultes qui choisissent de retourner en formation, la fierté et l’estime de soi sont redoublées. Cela représente, pour la grande majorité, beaucoup d’efforts et de sacrifices et que l’on reconnaisse cela est très positif pour eux», estime Mme Boisvert.