
<p>Cet organisme, que la Ville et ses employés et élus soutiennent depuis plusieurs années, intervient dans des domaines essentiels tels que la sécurité alimentaire, la santé mentale, le logement et bien plus encore.</p>



<p>Cette somme a été recueillie tout au long de l’année 2025 grâce aux dons à la source et à diverses activités de financement organisées bénévolement par les employé∙es, dans le cadre de la campagne tenue du 10 au 21 novembre 2025.</p>



<p>Parmi ces activités : dîner boîte à lunch, tirage de billets pour un match des Canadiens de Montréal, moitié-moitié, vente de muffins, pots de caramel et créations au tricot. Ces initiatives ont permis d’ajouter plus de 4 000 $ à la cagnotte.</p>



<p>La remise a réuni (notre photo) Dominique Deschênes-Lambert, directrice générale de Centraide Laurentides, Marc Lamarre, maire de Saint-Eustache, Isabelle Lefebvre, conseillère municipale, Joanie Laporte, coordonnatrice à Centraide Laurentides, ainsi que Nancy Roy, Mélanie Morest, Cassandra Gauthier, Isabelle Nadon et Catherine Chevanelle, employées de la Ville de Saint-Eustache.</p>



<h2><strong>Une contribution essentielle</strong></h2>



<p>Enfin, rappelons que la majorité des sommes recueillies par Centraide Laurentides proviennent des campagnes en milieu de travail. La Ville de Saint-Eustache ajoute ainsi 50 % du montant amassé par les employé·es, pour une contribution maximale de 5 000 $ par année.</p>



<p>« Je suis profondément inspiré par la solidarité et la détermination de nos employés. Cette campagne nous rappelle qu’il n’y a pas de petits dons : c’est l’engagement collectif, peu importe la taille de chaque contribution, qui crée un impact puissant dans notre communauté », de dire, dans un communiqué de presse, le maire Marc Lamarre.</p>



<p>Conseillère municipale responsable des dossiers communautaires, Isabelle Lefebvre a ajouté ses remerciements à ceux du maire. « Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance envers nos employé∙es municipaux. Grâce à leur mobilisation, des centaines de familles vulnérables de notre région bénéficieront d’un soutien concret dans des moments difficiles <em>», </em>de conclure celle-ci.</p>



<p>Le juge a accepté la suggestion commune des parties, estimant qu’elle respecte les principes de proportionnalité et la jurisprudence récente en matière d’infractions sexuelles contre des mineurs. Cette décision permet également d’éviter aux victimes de devoir témoigner à nouveau, un élément que le tribunal a jugé déterminant pour leur bien‑être.</p>



<h2><strong>Des victimes qualifiées de « combattantes »</strong></h2>



<p>Dans ses observations, le juge a rappelé que la protection des enfants constitue une valeur fondamentale et que les agressions sexuelles commises dans un contexte de confiance figurent parmi les crimes les plus graves. Il a souligné la vulnérabilité des victimes, la durée des gestes et la manipulation exercée pour maintenir leur silence. &nbsp;</p>



<p>Le magistrat a qualifié les deux jeunes victimes de « combattantes », saluant leur courage et leur persévérance tout au long du processus judiciaire, qu’il a décrit comme éprouvant et exigeant. Il a insisté sur l’importance de reconnaître la force dont elles ont fait preuve pour traverser les étapes de la procédure.</p>



<h2><strong>Des conséquences profondes et durables</strong></h2>



<p>Les victimes ont livré des déclarations décrivant les répercussions importantes des gestes subis. &nbsp;</p>



<p>La première a parlé d’un traumatisme persistant, marqué par de l’anxiété, des difficultés de sommeil et une perte de repères. Elle a expliqué que ces événements ont affecté son estime personnelle, sa capacité à faire confiance et son parcours scolaire, évoquant des absences, une perte de stabilité et des difficultés de concentration. Elle a aussi décrit la nécessité de reconstruire un sentiment de sécurité autour d’elle, un processus qu’elle entreprend avec détermination.</p>



<p>« J’ai développé un profond dégoût de moi-même comme si mon corps ne m’appartenait plus. »</p>



<p>La seconde a décrit une peur constante et une fracture intérieure qui s’invite dans son quotidien. Elle a évoqué les défis liés à ses études, à ses relations et à sa reconstruction, tout en affirmant vouloir reprendre le contrôle de sa vie et poser ses limites. Malgré les obstacles, elle a dit travailler à se reconstruire et à retrouver sa valeur, soulignant que chaque progrès, même minime, représente une victoire personnelle.</p>



<p>« Ce n’est pas facile. Il y a des jours de doute, où la peur, la honte et l’injustice m’envahissent. Mais il y a aussi des jours où je sens que je reprends le contrôle. Je découvre des forces en moi que je ne connaissais pas. »</p>



<h2><strong>Réaction du père</strong></h2>



<p>Le père des victimes a accueilli la décision avec soulagement, saluant le travail de la DPJ, du corps de police et de la Direction des poursuites criminelles et pénales. Il a souligné la résilience de ses filles et l’importance du soutien qu’elles ont reçu.</p>



<p>Il a rappelé que le dévoilement initial est survenu après une intervention de la DPJ, qui avait reçu des informations préoccupantes. Selon lui, l’accusé minimisait la gravité de ses gestes, ce qui a contribué à déclencher la suite des démarches. Il a également insisté sur l’importance de l’encadrement offert aux victimes, qui a permis de traverser les étapes judiciaires avec un filet de sécurité essentiel.</p>



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="768" height="512" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/12/mpl-verville-3-edited.jpg" alt="" class="wp-image-99686" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/12/mpl-verville-3-edited.jpg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/12/mpl-verville-3-edited-327x218.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/12/mpl-verville-3-edited-96x64.jpg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/12/mpl-verville-3-edited-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 768px) 100vw, 768px" /><figcaption>Photo Marie Pier Lafleur </figcaption></figure>



<h2><strong>Position de la poursuite</strong></h2>



<p>La procureure Catherine Perrault a indiqué que la peine reflète la gravité des faits et permet d’éviter un témoignage supplémentaire des victimes, ce qui constituait un enjeu majeur. Elle a rappelé que l’accusé n’a reconnu que les gestes les moins graves, ce qui soulève des inquiétudes quant à son niveau de remords. Selon elle, la suggestion commune permet de clore un dossier lourd tout en respectant les principes de dénonciation et de dissuasion, essentiels dans les dossiers impliquant des mineurs.</p>



<h2><strong>Ordonnances et mesures imposées</strong></h2>



<p>En plus de la peine d’emprisonnement, le tribunal a ordonné le prélèvement d’ADN, l’inscription de l’accusé au registre national des délinquants sexuels pour une période de 20&nbsp;ans, ainsi qu’une ordonnance de l’article&nbsp;161 lui interdisant notamment d’être en présence de mineurs ou de fréquenter certains lieux. Toutes les peines imposées seront purgées de façon concurrente. Le juge a rappelé que ces mesures visent à assurer la protection du public et à encadrer strictement la réinsertion de l’accusé.</p>



<p>Pour les victimes, cette décision marque la fin d’un long processus et le début d’une reconstruction déjà amorcée.</p>


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