69 % des personnes sondées se disent satisfaites de leur maire ou de leur mairesse. Mais les défis à relever demeurent nombreux. Les citoyens exigent plus de leurs représentants en matière d’information.



Ce taux de satisfaction conforte les élus municipaux dans leur rôle. Pierre Charron se dit totalement satisfait, attribuant ce résultat à la relation de proximité des élus avec les citoyens, ce qui favorise la confiance et renforce leur notoriété.



« On est un gouvernement de proximité. Les gens nous croisent au marché, à la bibliothèque, sur le terrain. Ça crée un lien direct ». – Pierre Charron, maire de Saint-Eustache



<h2>Des citoyens mieux informés</h2>



Si les résultats du sondage démontrent des efforts à consentir pour informer davantage les citoyens sur le rôle des élus, leur rémunération et les mécanismes décisionnels, Pierre Charron, lui, estime que cet objectif a longtemps été atteint dans sa municipalité.



« Quand on adopte un changement de zonage ou qu’on lance un projet majeur, il y a toujours une consultation publique. On utilise aussi des outils comme Imaginons Saint-Eustache ou des infolettres pour sonder le public et partager l’information ».



Le maire assure de l’ancrage de la parité hommes-femmes dans son administration. « Ça fait trois mandats qu’on atteint la parité ». Pour M. Charron, c’est un engagement personnel et collectif. Selon lui, « il faut que les gens qui se présentent soient motivés à redonner à leur communauté ».



Le sondage souligne par ailleurs que 71 % des répondants désirent voir plus de jeunes (18-35 ans) et 70 % souhaitent une représentation accrue des femmes. Le maire de Saint-Eustache affirme encourager la relève. Mais, reconnaît-il, ce n’est pas toujours facile de convaincre les gens de se lancer. « L’intimidation vécue par plusieurs élus sur les réseaux sociaux, ou même en conseil, a poussé plusieurs à quitter. »



Le faible taux de participation lors des joutes électorales de 2021 constitue l’un des constats préoccupants du sondage. Les citoyens n’éprouvaient aucune volonté de se rendre aux urnes. S’agissait-il d’un problème de motivation ? Partout ailleurs, la pandémie a freiné l’engagement citoyen. « Certaines personnes, surtout les aînés, ne voulaient pas prendre de risque en se rendant voter. C’est compréhensible. »



Les élections de 2025 changeront la donne, croit Pierre Charron. La ville entend tout mettre en œuvre, précise-t-il, pour de meilleures élections. Communication claire, accessibilité des bureaux de vote, information ciblée auprès des clientèles vulnérables, voilà qui facilitera l’exercice démocratique.



« Le rôle de la présidente d’élection et du service du greffe est de s’assurer que tout est bien organisé et que les citoyens sachent où, quand et comment voter », précise le maire.



Au-delà de ces mesures techniques, il rappelle que la confiance citoyenne repose aussi sur la transparence et l’écoute&nbsp;: « On ne plaira jamais à tout le monde à 100&nbsp;%, mais si on explique nos décisions et qu’on donne la parole aux citoyens, on renforce le lien démocratique. »

La ministre du Tourisme Caroline Proulx était accompagnée de la ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides Sonia Bélanger, de la députée d’Argenteuil Agnès Grondin, de la députée des Plaines Lucie Lecours et d’intervenants du secteur le vendredi 21 mars à Saint-Sauveur pour l’annonce d’un investissement de 11,7 millions pour le développement de projets touristiques dans la région.



<h2>Quatre volets à l’investissement</h2>



Cet investissement peut être divisé en quatre parts ayant chacune des objectifs complémentaires pour amener les touristes dans la région. La plus grande partie revient au sommet du Mont Saint-Sauveur, maintenant appelé Sommet de la Vallée, qui récolte 5 millions pour développer une offre touristique sur quatre saisons rendue possible par le Programme d’aide à la relance de l’industrie touristique (PARIT). Si les touristes sont au rendez-vous pour la saison de ski, il est parfois plus difficile pour les destinations à fort achalandage l’hiver de s’inscrire dans les trajectoires touristiques le reste de l’année. Cette somme permettra d’effectuer des aménagements au sommet pour augmenter l’attractivité de l’endroit.



La deuxième portion en importance est un 3,8 millions offert à Tourisme Laurentides pour près d’une centaine de projets retenus dans le cadre de l’Entente de partenariat régional et de transformation numérique en tourisme 2022-2025 (EPRTNT 2022-2025) de la région des Laurentides. Comme ce programme vient à échéance cette année, il faudra voir dans le budget déposé la semaine prochaine les ressources prévues pour les prochaines années. La députée des Plaines semblait vouloir préparer le terrain à ce que les sommes soient réduites dans un contexte de rigueur budgétaire dans cette période d’incertitude causée par les élucubrations du président des États-Unis.



La troisième partie de l’investissement provient du Programme de développement de l’offre touristique des parcs régionaux (DOTPR) à la hauteur de 1,8 million de dollars consentis pour des programmes de bonification dans sept parcs régionaux, dont le Parc régional éducatif du Bois de Belle-Rivière. «&nbsp;Depuis la pandémie, on a vu que les gens veulent sortir et aller à la découverte des parcs régionaux&nbsp;», mentionne la députée des Plaines.



Avec le chapeau de président de l’Association des parcs régionaux du Québec, Stéphane Michaud est très optimiste par rapport à cet investissement&nbsp;: « Depuis son lancement en 2021, le programme de développement de l’offre touristique des parcs régionaux a permis la réalisation de dizaines de projets d’infrastructures d’accueil, d’activités de plein air et d’hébergement touristique dans le réseau Parq. Grâce à ce soutien, les parcs régionaux offrent une expérience novatrice, accessible, durable et de qualité, qui contribue à faire du Québec une destination de plein air recherchée. Cette bonification de l’offre génère des retombées économiques importantes dans les communautés qui bénéficient d’un parc régional sur leur territoire. »



La dernière portion de 992&nbsp;000 $ est octroyée pour cinq projets menés dans le cadre du Plan montagne pour venir en aide aux communautés dont les activités touristiques sont essentiellement développées autour du ski alpin.



Si la majorité des sommes annoncées aujourd’hui vise surtout les Hautes-Laurentides, Mme Lecours reste optimiste puisque c’est l’économie de toute la région qui rayonne selon elle&nbsp;: «&nbsp;Les Hautes-Laurentides, on pense surtout au plein air, aux sports d’hiver, mais dans les Basses-Laurentides, on a une des plus belles pistes cyclables, on a tout le tourisme gourmand et l’agrotourisme.&nbsp;» Elle souligne d’ailleurs l’adoption du projet de loi sur la pérennité des terres agricoles qui facilitera le tourisme agricole sur les fermes de la région.



<h2>4e produit d’exportation au Québec</h2>



«&nbsp;Le tourisme est devenu le quatrième plus important produit d’exportation après l’aérospatiale, l’aluminium et les minéraux critiques. C’est des milliards de dollars en devise étrangère, les gens de l’extérieur du Québec viennent consommer ici. C’est un modèle de développement économique qui est très important&nbsp;», explique la députée. &nbsp;



De plus en plus, il faut voir le ministère du Tourisme comme un ministère à incidence économique. D’autant plus que c’est une industrie qui est «&nbsp;à l’abri des tarifs&nbsp;».



«&nbsp;Actuellement, surtout dans la région du Mont-Tremblant, les touristes sont surtout américains et il faut donc faire attention.&nbsp;Ce n’est pas parce que leur président n’est pas gentil avec nous qu’il faut cultiver de l’aversion envers ces touristes américains. L’accueil de ces touristes va prendre de l’importance. Surtout avec un dollar canadien plus faible, nous devenons une destination touristique de choix pour nos voisins du sud » relativise Mme Lecours. &nbsp;

Investissements pour du tourisme quatre saisons dans les Laurentides

Cet exercice de mise à jour, explique la Ville dans un communiqué, est un point d’honneur au respect strict de la loi. Entrée en vigueur depuis le 31&nbsp;octobre 2024, cette disposition légale s’appliquera scrupuleusement lors des prochaines élections.



« Ce n’est pas une initiative politique, c’est une obligation légale », précise le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, expliquant qu’en vertu de la loi sur les élections et les référendums dans les municipalités, le nombre d’électeurs ne peut varier de plus ou de moins de 15&nbsp;% par rapport à la moyenne.



Or, à Saint-Eustache, la démographie évolue rapidement, surtout au nord de l’autoroute&nbsp;640 où les nouveaux ensembles résidentiels attirent de nouveaux habitants. En 2021, rappelle le maire, la Ville respectait encore les limites prescrites, mais se trouvait à la limite du seuil permis. Toutefois, le Service du greffe anticipe l’échéance de 2025, entamant le processus de révision de la carte électorale.



<h2>Un nouveau district au nord de la 640</h2>



La révision des limites des circonscriptions électorales s’est traduite notamment par la création d’un nouveau quartier électoral au nord de la 640. Le secteur a connu une importante croissance démographique, indique le maire. Parallèlement, les limites de certains quartiers sont réajustées, afin de mieux refléter l’évolution du territoire.



Lors des dernières élections, indique Pierre Charron, des quartiers comme Plateau-des-Chênes et Carrefour chevauchaient le nord et le sud de la 640, ce qui posait problème pour la clarté du découpage et l’appartenance territoriale. « C’est une chose qu’on a voulu corriger », explique le maire, précisant que c’est un enjeu soulevé par le Directeur général des élections du Québec.



Selon le maire, le nouveau découpage électoral a été validé par le Directeur général des élections, adopté par le conseil municipal et diffusé publiquement par la greffière Isabelle Boileau.



<h2>Une meilleure représentation pour tous</h2>



Le maire se montre satisfait quant à la révision des limites des quartiers électoraux.



« C’est une décision qui favorise l’équité. Les citoyens auront une représentation plus juste, et un meilleur sentiment d’appartenance à leur quartier électoral ». – Pierre Charron, maire de Saint-Eustache



Pour le maire, le fait d’éviter de mélanger les secteurs nord et sud dans un même district facilitera la compréhension du nouveau découpage, et réduira les frustrations liées aux chevauchements territoriaux.



Interrogé sur les possibles impacts électoraux, notamment dans les districts historiquement disputés, Pierre Charron assure que ce travail ne peut en aucun cas modifier la dynamique électorale.

La FQM sonde la perception citoyenne des élus municipaux

Des citoyens mieux informés