La Fondation Émile-Z. Laviolette a récemment reçu un généreux don de 18 237 $ de la part des Restaurants Guy Alain inc. Ce montant a été amassé lors de l’événement annuel du Grand McDon, tenu le 8 mai dernier.



Le Grand McDon est une journée où les restaurants McDonald’s à travers le Canada collectent des fonds pour les Manoirs Ronald McDonald tout en soutenant des causes locales. Chaque franchisé choisit une organisation de sa communauté qui bénéficiera de cette collecte. « Nous avons décidé de nous aligner avec la Fondation Émile-Z. Laviolette, parce que leur mission correspond parfaitement à nos valeurs », explique Guy Alain, franchisé des restaurants McDonald’s de Saint-Eustache et Sainte-Marthe-sur-le-Lac.



La Fondation Émile-Z. Laviolette&nbsp;a pour mission d’aider les enfants démunis de la MRC Deux-Montagnes par des programmes d’aide alimentaire et de persévérance scolaire,&nbsp;notamment la distribution de collations matinales dans 19&nbsp;écoles. « La Fondation contribue également au Club des Petits Déjeuners de l’école Curé-Paquin, au petit dépanneur de l’école secondaire d’Oka et offre des services d’aide aux devoirs à une centaine d’enfants d’âge primaire », ajoute Érik Johnson, Directeur général de la Fondation Émile Z. Laviolette.&nbsp;



La fondation célèbrera son 30e&nbsp;anniversaire le 9&nbsp;juillet 2024, marquant trois décennies d’engagement envers les enfants de la région.&nbsp; Pour plus d’informations sur la fondation ou pour faire un don à leur mission, visitez le site web<a href="http://www.emile-z-laviolette.com/">&nbsp;www.emile-z-laviolette.com</a>.

Les cols blancs de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ont fait du bruit les 4 et 5 juin derniers pour faire comprendre leur irritation face aux négociations entourant leur convention collective qui est échue depuis le 31 décembre 2019.



« La plus grande revendication, c’est les salaires naturellement qui n’avancent pas. Je pense que tout le monde mérite un salaire décent, surtout pour le service qu’on donne à tous les jours aux citoyens, je pense que c’est très important », décrit Johanne Parent, présidente du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) 2804 et représentante des cols blancs. Se disant sans contrat de travail depuis cinq ans, les employés réclament des augmentations salariales totales entre 21,5 % et 23,5 % pour les années 2020 à 2026.



« C’est aussi pour avoir des meilleures conditions de travail », ajoute-t-elle. Le syndicat souhaite, entre autres, le maintien des horaires de travail d’une fin de semaine sur deux des commis de la bibliothèque pour la durée de la convention collective et le maintien de la semaine de relâche payée pour les brigadiers et brigadières.



« Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu d’avancements, tient à préciser Mme Parent. Mais il y a eu beaucoup d&#8217;attentes de notre part, justement parce qu’avec l’inflation, les gens ont besoin d’argent dans leurs poches. Ça fait cinq ans qu’on n’a pas eu d’augmentation de salaire. C’est long et ça commence à presser ».



Bientôt une entente?



« Même si le SCFP dit qu’on est à des années-lumière d’une entente, moi je crois qu’on est près d’une entente et je fais encore confiance au processus », juge le maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, François Robillard.



Le maire tient par ailleurs à rectifier les dires du SCFP concernant l’absence d’augmentation salariale en cinq ans&nbsp;: « Il faut comprendre que quand je suis arrivé en novembre 2021, l’équité salariale 2015 et 2020 n’était pas faite. Sachant que ça allait prendre un certain temps avant de débuter des discussions sur les conventions collectives, on a décidé de faire une avance salariale ».



C’est une avance salariale de 1,5% que le conseil municipal aurait fait aux employés pour les années 2020 à 2022. « Il y a aussi des postes qui ont été créés et sécurisés. Ces actions avaient pour but d’adoucir les négociations, mais elles ne sont malheureusement pas reconnues par le syndicat », ajoute M. Robillard.



« C’est sûr qu’on aimerait que les négociations se fassent rapidement. Mais pour ça, un travail doit être fait des deux côtés. Mais je suis confiant qu’on est près d’une entente », espère le maire.



Les pressions se poursuivent



En attendant, le SCFP continue de prendre action pour se faire entendre auprès des élus et de la population. À l’occasion de la séance du conseil municipal qui aura lieu le 12 juin, les syndiqués invitent les citoyens à se joindre à eux dès 17h30 pour les appuyer dans leurs démarches. « Notre manifestation sera silencieuse et respectueuse envers les élus, mais nous voulons exprimer notre exaspération », précise Marc-Antoine Lucas, président du SCFP 1962. Si les employés n’obtiennent pas bientôt une entente de principe, le syndicat déclenchera à nouveau une grève les 20,21 et 24 juin, perturbant certainement les célébrations de la Fête nationale du Québec prévues au parc municipal.

Les cols blancs de Sainte-Marthe-sur-le-Lac en grève

La course de Bateaux-Dragons Sercan est organisée pour soutenir financièrement et sensibiliser au rôle de la Maison Sercan, qui propose des soins palliatifs et du soutien aux familles endeuillées ou aux prises avec la maladie. La dernière édition de l’événement avait permis d’amasser un montant de 100 275 $.



Le jour de l’événement, les rives de la Rivière-des-Mille-Îles s’animeront à partir de 9&nbsp;h le matin avec l’arrivée des participants. Fournisseur fidèle depuis la première édition, H2O playground mettra à disposition des équipages ses bateaux dragons. Christian Moreau, co-propriétaire de l’entreprise salue l’impressionnante longévité de cette campagne de financement « Notre association avec Sercan remonte aux tous débuts. C’est extrêmement rare des campagnes de levée de fonds qui durent aussi longtemps. Normalement on parle d’un cycle de quatre ou cinq ans, ici on en est à la 11e&nbsp;édition&nbsp;: c’est vraiment impressionnant ».&nbsp;



Ce sera la troisième fois que l’ex-championne du monde de boxe, et ex-Eustachoise Marie-Ève Dicaire assurera la présidence d’honneur de l’événement.&nbsp;Celle qui prendra place dans le bateau des municipalités tenait à témoigner de&nbsp;son attachement personnel à la cause de la maison Sercan&nbsp;: « La fondation Sercan a aidé ma mère lorsqu’elle a été atteinte du cancer du larynx. On devait faire le voyagement entre ici et le CHUM pour les traitements de radio thérapie jusqu’à six fois par semaine, et grâce au système de navette offert par la Maison Sercan on a pu aller à tous les traitements. Ça se produisait pendant mon camp d’entrainement pour mon combat de championnat nord-américain&nbsp;[…]&nbsp;Toute sa vie, ma mère a tout donné pour que j’atteigne mon rêve. Je me disais que je ne pouvais abandonner si proche du but, alors ce que j’ai décidé de lui montrer qu’ensemble on allait se battre et qu’on allait gagner. Donc j’ai fait le camp d’entrainement et ma mère a fait ses traitements. Au final, je suis devenue championne du monde et ma mère est aujourd’hui en rémission&nbsp;».



Pour l’instant, 12&nbsp;bateaux ont été inscrits pour participer à la course de cette année, chaque bateau représentant un groupe de pagayeurs qui contribue activement à la levée de fonds. Frédérique Gougeon, directrice générale de la Maison Sercan, espère augmenter ce nombre à 14, le même que l’année dernière, pour maximiser les contributions. Le coût par pagayeur est de 200&nbsp;$, avec une commandite additionnelle de 1000&nbsp;$ couvrant le coût des chandails pour l’équipe. Pour ceux qui choisissent de participer avec un demi-bateau, le montant exigé est de 500&nbsp;$.Pour tout savoir sur l’événement ou pour offrir votre soutien, vous pouvez contacter Johane La Barre au 450-491-1912 poste&nbsp;202. Venez nombreux soutenir cette cause vitale et vivre une expérience enrichissante et pleine de défi.

La Fondation Émile-Z. Laviolette reçoit un don de 18 237 $ grâce au Grand McDon