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Jean-Denis Garon réagit au déclenchement des élections

Photo courtoisie –

Jean-Denis Garon a pris la parole lors de son rassemblement de pré-campagne pour galvaniser les troupes réunies dans la salle paroissiale de Sainte-Scolastique.

Jean-Denis Garon réagit au déclenchement des élections

Publié le 31/03/2025

Alors que les élections fédérales ont été déclenchées dimanche dernier par le tout nouveau premier ministre Mark Carney, le coup d’envoi de la campagne bloquiste s’est effectué le lendemain, le 24 mars dans la région de Québec.

Le député sortant et candidat du Bloc Québécois dans Mirabel a réagi au déclenchement des élections avant de s’y rendre.

Les intérêts économiques de Mirabel et du Québec seront au cœur de ses préoccupations lors de cette campagne. « Dans un contexte où des tarifs douaniers menaçants et des négociations commerciales complexes pointent à l’horizon, nous avons le devoir de nous serrer les coudes et de nous ranger derrière la défense des intérêts supérieurs de notre région et du Québec. Partout dans la circonscription, je serai la voix de nos agriculteurs, de nos PME, de nos travailleurs de l’aérospatial et de nos aînés qui peinent à faire face à l’augmentation du coût de la vie », a-t-il déclaré avant de se diriger vers le rassemblement de son équipe.

Il a voulu également faire le bilan de son premier mandat en dressant la liste des gains qu’il estime avoir faite : « La dignité de nos aînés avec le Projet Synergie Mirabel, la sécurité environnementale mise de l’avant à Kanesatake et Oka, protection des lanceurs d’alerte avec mon projet de loi C-290 adopté unanimement à la Chambre des communes, la levée des menaces de poursuite d’Ottawa à l’égard de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, la déclaration de Mirabel en tant que capitale internationale de l’érable, la protection de notre langue, de nos valeurs québécoises de laïcité et d’égalité homme-femme et j’en passe… je continuerai à aller chercher des victoires en misant sur l’ambition et la fierté de nos gens ! » s’exclame M. Garon.

Pendant la campagne, Jean-Denis Garon sillonnera Mirabel de long en large pour défendre les secteurs stratégiques de l’économie de la circonscription et du Québec : la gestion de l’offre, l’énergie propre et l’aérospatiale. On se rappellera que le projet de loi qui visait à protéger la gestion de l’offre avait fait grand bruit cet automne alors que le chef du parti, Yves-François Blanchet, faisait de son adoption une condition pour continuer à soutenir le gouvernement Trudeau en place. En prorogeant les travaux de la chambre pour faire place à la course à la chefferie pour lui trouver un remplaçant, le projet de loi, déjà fort amendé au point de lui faire perdre sa pertinence, n’aura pas été adopté et ni le Parti Libéral du Canada ni le Parti Conservateur du Canada n’ont semblé l’inclure dans leur plateforme jusqu’à maintenant.

« La nation québécoise est unique au monde, accueillante, francophone, laïque, éprise de liberté et brillante tant par son innovation que par sa culture. Cette nation, le Bloc Québécois est fier de la défendre chaque jour. Au fond, la question est simple : comme peuple, désirons-nous donner carte blanche au prochain gouvernement canadien, qu’il soit libéral sous Carney ou conservateur sous Poilievre, qui sacrifiera inévitablement les intérêts économiques du Québec au profit de l’automobile de l’Ontario et du pétrole de l’Ouest ? Ou préférons-nous confier la balance du pouvoir au Bloc Québécois, qui servira de police d’assurance contre ces dérives ? L’histoire prouve que seule la deuxième option est porteuse d’avenir », a ajouté le député sortant.

Rappelons aussi que le président Trump a encore surpris la semaine dernière en annonçant des tarifs supplémentaires dans le domaine de l’automobile qui a forcé le chef libéral à prendre une pause de ses activités de campagne pour avoir un appel téléphonique avec son voisin du sud, appel qui aurait été constructif selon les deux interlocuteurs.

Jean-Denis met en garde la population des Basses-Laurentides contre le vrai visage de Mark Carney qui se dévoile peu à peu selon lui. Il note entre autres ses positions sur les oléoducs, son implication dans les paradis fiscaux, son refus de débattre en français au Québec, son arrogance envers les journalistes, son absence de plan clair et sa méconnaissance du Québec, tout en rappelant le super-pouvoir du Québec : celui de mettre le prochain gouvernement en laisse avec le Bloc Québécois.

À propos du chef, M. Garon affirme : « Depuis son entrée en politique, Mark Carney accumule les déclarations contradictoires, les demi-vérités et les mensonges. Il a prétendu avoir une stratégie pour faire face aux tarifs de Donald Trump. Toujours pas de plan. Il a menti sur les raisons de son refus de débattre devant les Québécois, acceptant d’abord puis prétextant la somme demandée par TVA… avant de blâmer l’absence du Parti vert. Il parle d’équité, mais il a utilisé les paradis fiscaux pour payer le moins d’impôts possible. Il dit pouvoir tenir tête à Trump, mais quand il présidait le CA de Brookfield, il a rendu service au clan Trump en protégeant l’entreprise de Jared Kushner, gendre de Trump. Comment peut-on faire confiance à quelqu’un qui fuit la transparence à chaque tournant ? »

Dans un tel contexte, le candidat bloquiste se demande, inquiet quant au sort qui sera réservé au Québec dans les futures négociations commerciales du Canada, qui protégera le Québec, qui travaillera sans relâche pour s’assurer que les intérêts économiques du Québec, dont la gestion de l’offre, le bois d’œuvre et l’aluminium, ne soient pas sacrifiés au profit du secteur automobile de l’Ontario ou du pétrole de l’Ouest. « Seul le Bloc Québécois en fait sa mission », a-t-il déclaré.

Il poursuit en légitimant la peur de Trump chez les gens et assure que la seule façon de permettre ce qui est bon pour le Québec et d’empêcher ce qui est néfaste pour nous serait un gouvernement minoritaire avec un Bloc québécois fort.

M. Garon partage avec conviction : « Oui, le contexte international actuel est marqué par l’incertitude, mais je suis confiant. Nous autres, gens de Mirabel, de Saint-Placide, d’Oka, de Pointe-Calumet, de Saint-Joseph-du-Lac et de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, avons la couenne dure ! Nous en avons vu d’autres et sommes toujours passés au travers. La peur ne nous fait plus peur ! Vous savez, il y a quelques mois, j’ai choisi de rester en politique… Aujourd’hui, je choisis de continuer à vous servir et plus que jamais, à la croisée des chemins qui nous attend, je choisis le Québec ! »