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Jean-Denis Garon: Présent sur le terrain et en chambre

Photo Vincent Yergeau « On est davantage porteur de dossiers que de notre opinion personnel » – Jean-Denis Garon, député fédéral de Mirabel

Jean-Denis Garon: Présent sur le terrain et en chambre

Publié le 18/06/2023

Rares sont les moments que l’on peut avoir une vision de la vie des élus, surtout au niveau fédéral. On entend d’ailleurs souvent qu’il s’agit du palier de gouvernement le plus éloigné du citoyen. Pourtant, Jean-Denis Garon travaille à être connu autant sur le terrain qu’en chambre. Notre journaliste s’est rendu pendant une journée à Ottawa pour voir le travail du député de Mirabel.

L’horaire d’un politicien est prévu au quart de tour, vu le nombre d’événements où il est invité, mais également le travail qu’il doit faire en chambre. « C’est un horaire qui commence tôt, parce qu’on a l’actualité qui commence très tôt », explique-t-il. Pour Jean-Denis, il est important de rester informé de tout ce qui se passe à tous les niveaux, surtout sur son territoire. Il veut connaître les gens qu’il représente.

« Souvent, les questions de la période de questions, et celles que les journalistes vont nous poser, c’est conditionné par l’actualité du jour. Alors il faut savoir et pouvoir prendre une position », ajoute le député. La plupart de ses journées commencent donc à 6 h. 

Des comités et d’autres questions

Il y a ensuite des comités qui siègent, discutant de divers sujets et, pour certains, épluchant les projets de loi pour les améliorer. « Ces temps-ci, les comités sont de soir. On y étudie, article par article, les projets de loi. Il y a des négociations avec le gouvernement et les autres partis sur les amendements à adopter », explique-t-il. 

Dans d’autres cas, des témoins de différents milieux sont reçus afin de connaître leur réalité et s’assurer d’y répondre.

La vie continuant à rouler à l’extérieur de la bulle parlementaire, les dossiers de la circonscription doivent continuer à être gérés, même à distance. Les employés du bureau local ont donc la tâche de faire le suivi. Jean-Denis peut ainsi mettre son grain de sel. 

« Ça arrive qu’on ait à aller voir un ministre, un parlementaire ou un cabinet », confirme Jean-Denis Garon. Pendant les 26 semaines en dehors de la session parlementaire, le député est à temps plein dans la circonscription. Il prépare alors l’ensemble de ses dossiers en plus de rendre visite aux citoyens pour connaître les enjeux locaux. « Plus on passe de temps dans notre circonscription, plus on est capable de se faire un bon ambassadeur à Ottawa », estime-t-il.

Pendant la session parlementaire, le député se rend le plus souvent possible en circonscription, souvent une journée par semaine. Mais vers la fin de celle-ci, dans les 11 dernières semaines, il ne peut en dédier qu’une sur le terrain.

La vie au Parlement

Dans une journée, le député de Mirabel se promène beaucoup dans les corridors. Beaucoup de discussions y ont d’ailleurs lieu, ce qui permet de voir certaines visions autrement. « Quand on dit qu’être à Ottawa, c’est important, ce n’est pas juste une façon de parler. C’est vraiment parce que les conversations de corridors sont extrêmement importantes », affirme Jean-Denis.

Les caucus de partis sont planifiés chaque mercredi, donnant l’occasion à tous les membres de bien communiquer ensemble. Les enjeux importants et la prise de position de parti sont ainsi faits. 

« Chaque jour, à 14 h, c’est la période de questions. C’est le moment sacré où l’opposition pose des questions au gouvernement pour le tenir responsable de ses actions », mentionne le député de Mirabel. Ce moment, qui dure un peu plus d’une heure, se veut une occasion pour tous de se réunir en dehors des comités. 

Être de garde

Des gardes sont également prévues en chambre pour s’assurer qu’il y ait toujours un minimum de député présent sur la colline. Les députés de garde doivent rester sur place et se rendre en chambre s’ils y sont appelés pour des votes de dernières minutes.

« Jusqu’à 18 h 30, on va débattre des projets de loi qui sont à l’ordre du jour et à la fin de la journée, on va débattre de ceux qui émanent des députés », ajoute-t-il. La chambre ouvre en général à 10 h, sauf le mercredi où les caucus ont la priorité, repoussant l’ouverture à 14 h. Pour Jean-Denis, les gardes sont les après-midi du mardi et jeudi en plus de la journée complète du vendredi.