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Il vaut mieux la boucler! La ceinture, bien sûr!

Le simulateur de tonneaux est un outil de sensibilisation original qui permet de démontrer l’utilité et l’efficacité du port de la ceinture pour éviter d’être éjecté du véhicule.

Il vaut mieux la boucler! La ceinture, bien sûr!

Publié le 25/05/2014

Dans le cadre d’une campagne de prévention soutenue par la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ), en collaboration avec l'opération Nez rouge, le simulateur de tonneaux Bouclez-la était de passage au poste du Service de police régional de Deux-Montagnes.

L’événement a ainsi permis montrer au public, le dimanche 18 mai, de façon très concrète les conséquences d’un tonneau, sur les passagers qui attachent et qui n’attachent pas leur ceinture de sécurité. «C’est une simulation de tonneaux réglée à 70 km/h», d’expliquer le sergent, Mario Leblanc.

À l’intérieur du simulateur, deux mannequins adultes avaient été placés à l’avant et un mannequin enfant à l’arrière. Lors de l’essai avec ceinture, les mannequins sont restés à l’intérieur du véhicule. Lors de l’essai sans ceinture, ils ont été éjectés brutalement, avec le risque de se faire ensuite écraser par la voiture qui poursuit son tonneau.

Et Mario Leblanc de rappeler que les objets libres à l’intérieur de l’habitacle peuvent devenir des projectiles très dangereux. Un ordinateur par exemple, mais aussi une simple boîte de kleenex. Car à 50 km/h, le poids d’un objet est multiplié par 20 au moment de l’impact!

Venues en curieuses, les familles étaient ravies de l’expérience. «Quand c’est papa ou maman qui disent de mettre la ceinture, c’est une chose, mais quand ce sont les policiers, c’est encore mieux», ont reconnu les parents. Après avoir vu cela, il y a fort à parier que leurs enfants penseront à boucler leur ceinture de sécurité.

Car le port de la ceinture n’est pas encore devenu une habitude pour tout le monde. «Si l’on fait une journée de contrôle, on peut verbaliser jusqu’à 20 ou 25 personnes pour défaut de ceinture. La majorité à l’arrière, mais parfois aussi des conducteurs», de témoigner le sergent.

La SAAQ rappelle qu’en moyenne, chaque année, plus de 30 % des personnes décédées dans un accident de la route (conducteurs et passagers), ne portaient pas leur ceinture.

Cette simulation met également en exergue la nécessité de bien amarrer les bancs d’auto. Le Service de police régional de Deux-Montagnes propose donc des vérifications de bancs, chaque deuxième mercredi du mois, entre 16 h 30 et 18 h 30 ou sur rendez-vous. «La plupart sont mal installés. Pas par négligence, simplement parce que les parents ne savent pas comment le faire correctement», souligne Christopher Harding, agent socio-communautaire.

Au-delà de ces démonstrations sécuritaires, cette journée a été l’occasion de présenter l’ensemble des véhicules des policiers au public. Si les enfants n’ont pas tardé à faire retentir les sirènes des autos, d’autres ont constaté que la flotte de véhicules est très variée: quads, vélos et… bateau. «Nous intervenons sur l’eau l’été pour contrôler les cartes de compétence, les mises aux normes et notamment le matériel obligatoire à embarquer», relate Mario Leblanc.

Julie Héon, technicienne en scène de crime, a expliqué quant à elle son savoir-faire. Il est vrai que le métier jouit d’une belle réputation grâce à la série télévisée CSI. Mais résoudre une enquête est un peu plus long et fastidieux dans la réalité. «Et je leur rappelle que c’est d’abord un travail d’équipe. Les gens qui préfèrent travailler tout seuls dans leur coin ne sont pas faits pour ce métier», a-t-elle dit.