Produite par Hyperzoom et réalisée par Marie Nadeau, l’émission suit des passionnés d’antiquités québécois, dont Harold, jusque dans des encans où, évidemment, ils espèrent faire la bonne affaire.
«Ce fut une grosse surprise lorsque j’ai été approché par la production qui avait vu mes publications sur Instagram», raconte Harold qui se plaît bien à participer à cette émission.
«Nous allons visiter des encans et achetons des objets. Nous expliquons ensuite à la caméra pour quelles raisons nous voulions se les procurer. Nous nous promenons partout à travers le Québec», d’ajouter l’antiquaire qui affirme toujours se présenter à un encan avec un montant maximal à dépenser en tête, mais que c’est rarement ce qui se produit.
«Le secret pour aller dans un encan est de se fixer un budget. Mais l’autre secret dans un encan est que le budget n’est pratiquement jamais respecté!»
Une passion qui remonte à loin
«J’étais en poussette avec ma grand-mère au Marché aux puces Saint-Michel lorsque pour la première fois j’ai aperçu des pièces de verre. C’est là que je me suis mis à aimer le verre, de couleur bleu cobalt particulièrement, et à vouloir le collectionner», raconte Harold qui, de fil en aiguille, et à mesure que les années passent, empile ses objets dans sa chambre, au sous-sol de la résidence familiale. Jusqu’à ce qu’il ne sache plus trop quoi en faire, tellement il en possède.
«Mes collections se diversifiaient. J’achetais des meubles, des lampes et pour faire de la place, je me suis mis à vendre sur Kijiji. J’avais 12 ans!»
Sa mère le somme alors de se louer un garage pour désencombrer sa chambre, mais surtout pour que cesse ce va-et-vient d’acheteurs dans sa maison. C’est ainsi qu’à l’âge de 19 ans, il ouvre la boutique Harold, à Montréal. Il a aujourd’hui un associé, Tom Gouvatsos, qui participe aussi à La fièvre des encans: nouvelle génération.
«Mes parents sont entrepreneurs. Ce côté a toujours fait partie de moi. J’ai toujours eu mille et un projets d’entreprises pour finalement découvrir, à l’université, que ce que je voulais vraiment faire, c’était de devenir antiquaire et de poursuivre ma passion».
La pièce qu’il chérit le plus est un bureau Boulle qui a appartenu à Louis-Joseph Papineau et qu’il a lui-même rapporté de France en 1845 après son exil à la suite de l’exécution des Patriotes.
«Cette pièce-là, je ne la vendrai jamais. Ce meuble fait partie de l’histoire du Québec. Il n’a aucun prix!»
Pour regarder l’émission, il faut syntoniser la chaîne Historia les mardis à 19 h 30.
«Il s’agit vraiment d’une émission ‘feel good’, avec des protagonistes attachants, de l’humour et une touche d’histoire», nous indique la production dans un courriel acheminé au journal.
MOTS-CLÉS
Historia
Harold Léger
La fièvre des encans : nouvelle génération