Malgré la menace de grève lancée par le syndicat des cols blancs et des cols bleus, la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac continue de faire confiance à la négociation et souhaite conclure une entente équitable pour toutes les parties, tout en respectant la capacité de payer des Marthelacquoises et des Marthelacquois.
Le maire, François Robillard, souligne que depuis son arrivée au conseil en novembre 2021, son administration avait posé des gestes significatifs démontrant sa bonne foi de même que sa volonté d’améliorer les conditions de travail et la qualité des services à la population. Il rappelle que le nouveau conseil devait d’abord composer avec un rattrapage dans plusieurs dossiers avant d’aborder les discussions sur le renouvellement de la convention collective, échue depuis le 1er janvier 2020, comme l’équité salariale pour les années 2015 et 2020.
Ainsi, sur recommandation du directeur général par intérim, le conseil municipal a accepté que soit versée, en amont des négociations, une avance salariale annuelle de 1,5 % aux cols bleus et blancs pour les années 2020, 2021 et 2022. Dans cette même veine, la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac a réglé le statut précaire de plusieurs employés syndiqués surnuméraires devenus permanents, a ajouté un poste à l’écocentre et un poste d’animatrice à la bibliothèque, en plus de mettre fin à la sous-traitance au traitement de l’eau potable avec la création de trois postes et l’embauche d’une adjointe administrative au Service du greffe. De plus, la Ville s’est dotée d’une politique de reconnaissance de ses employés, un autre geste positif à leur égard.
Sur le plan des négociations de la convention collective, le maire estime que les parties sont plus près d’une entente qu’on le croit, indiquant qu’il y a eu des progrès au cours des derniers mois. Il souhaite, tout autant que les cols blancs et bleus, en arriver à une entente négociée.
« Il faut que le conseiller du SCFP accepte que soient revus des éléments de la convention collective, comme le délai de carence lorsqu’un col bleu est en congé de maladie et qui se traduit par une rémunération en temps double. Cette clause, qui date de plusieurs dizaines d’années, est également inéquitable pour les cols blancs. C’est le seul droit acquis que la partie patronale souhaite réviser, car il défie toute logique et s’avère coûteux pour la Ville et les contribuables. Nous demeurons ouverts, proactifs et déterminés à conclure une entente équitable qui respecte la capacité de payer de la population », explique M. Robillard.
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