« Prendre action pour la protection de la planète dans un contexte collectif et festif est une excellente façon de faire une différence et de combattre l’éco-anxiété », affirme Jimmy Vigneux, co-fondateur de la Mission 1000 tonnes,  un mouvement citoyen qui vise à retirer 1000 tonnes de déchets de la nature et des cours d’eau tout en sensibilisant la population à la réduction de produits à usage unique. 



Après plus de cinq ans d’existence, c’est plus de 360 tonnes de déchets retirés et plus de 50 000 personnes qui se sont mobilisées pour des nettoyages.



Le Grand nettoyage riverain, qui se déroulera le 9 septembre aux abords des rivières des Mille îles et du Chêne, ainsi que du lac des Deux-Montagnes, s&#8217;inscrit dans cette volonté de protéger les écosystèmes aquatiques en participant à la réduction des déchets dans les cours d’eau de la région.



Tous les citoyens sont invités à se rendre à l&#8217;un des différents lieux de nettoyage dès 9 h. L’événement aura lieu beau temps, mauvais temps. Il est recommandé de porter des vêtements longs, des souliers fermés ou des bottes de pluie afin de réduire les risques de contact avec des plantes ou espèces nuisibles.



<h2>Deux-Montagnes </h2>



Lieu: locomotive CN 6710, Lien Google map: <a href="https://goo.gl/maps/UgGtUSi5HScCcH7K9?fbclid=IwAR3s8yoPYFCXF3vrq1E7JpFI3I3ncifcaDigvbvMxBo_VbXvfg8grVo6nh0" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://goo.gl/maps/UgGtUSi5HScCcH7K9</a> Pour informations : 450 473-2796, poste 3124, <a href="mailto:gcollin@ville.deux-montagnes.qc.ca" target="_blank" rel="noreferrer noopener">gcollin@ville.deux-montagnes.qc.ca</a>, Inscriptions : <a href="https://forms.office.com/r/Prbk24NyqW?fbclid=IwAR1G1JAoocdWRAyAbbNrUFVbK5_pTztl0hTZ3HW3i3f-3Dge1uB7zciCmx0" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://forms.office.com/r/Prbk24NyqW</a>



<h2>Saint-Eustache</h2>



Lieu: 145, rue Saint-Louis Lien Google map: <a href="https://goo.gl/maps/pfKCVExUg4i5qUnQ9?fbclid=IwAR0e0AQL--X3zQhG-mgRLCWXllqkjqgRDwVjg_EixNw8dVWaS3IRGsxuhjM" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://goo.gl/maps/pfKCVExUg4i5qUnQ9</a> Pour inscription : <a href="https://forms.office.com/r/Jb9SgCnUhH?fbclid=IwAR0qo21AN5XZ6-qDw76HXmssvg19aFdOgfqqC6HeBPHe_7EFW-3n0-De5WQ" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://forms.office.com/r/Jb9SgCnUhH</a> Pour informations : 450 974-5000 ou par courriel au: <a href="mailto:communaute@saint-eustache.ca" target="_blank" rel="noreferrer noopener">communaute@saint-eustache.ca</a>.



<h2>Sainte-Marthe-sur-le-Lac</h2>



Lieu: Parc de la Frayère (Stationnement au coin de la rue Raby et de la 23e avenue) Lien Google map: <a href="https://goo.gl/maps/fcSuj6KQUxyd4QyP7?fbclid=IwAR1Mad7-j9NpAntt6v9T3v8aAOnH2L5mM6Yul9wpBdQEwv77Of3s2MV9QQc" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://goo.gl/maps/fcSuj6KQUxyd4QyP7</a> Pour informations : 450-472-7310 Poste 125 ou par courriel au: <a href="mailto:c.bissonnette@vsmsll.ca" target="_blank" rel="noreferrer noopener">c.bissonnette@vsmsll.ca</a>.

« Malgré les ordonnances de non-divulgation, il est désormais impératif, après 28 ans, de rendre ces documents accessibles au public. La culture du secret et de l&#8217;opacité doit être révolue », lance avec détermination le président du Rassemblement pour un pays souverain, Benoit Roy.



Le résident de Saint-Eustache depuis plus de 37 ans peut compter sur un appui de taille. En effet, le 23 mai dernier, un vent d&#8217;unité soufflait à l&#8217;Assemblée nationale du Québec, alors que le Parti québécois présentait deux motions qui ont été adoptées à l&#8217;unanimité. Des motions qui exigent de faire la lumière sur l’épineux dossier qu’est le référendum de 1995.



Cette exigence est née dans le sillage de l&#8217;enquête menée par le juge Bernard Grenier et de son rapport, qui a levé le voile sur des allégations de fraudes impliquant le gouvernement canadien et l&#8217;organisme Option-Canada dans la campagne du NON lors du référendum de 1995.&nbsp;



« Option-Canada a vu le jour que quelques semaines avant le référendum du 30 octobre, dont la mission était la promotion de la dualité linguistique, en principe. En réalité, les choses ont été bien différentes. Il a été démontré que des dépenses ont été non compatibilisées dans le camp du NON qui disposait d’un budget de 5M$, tout comme le camp du OUI. Ces sommes cachées ont été enregistrées dans le budget de fonctionnement d’Option-Canada, qui était pourtant un organisme indépendant, aucun lien avec le camp du NON », explique M. Roy, grand défendeur du patriotisme québécois.



Bien qu’il soit difficile de chiffrer ces montants camouflés, une somme non autorisée de 539 000$ a été mise au grand jour. « Mais on parlerait plus d’un 5M$ au total. Ce qui porte le budget à 10M$ pour le camp du NON, le double de celui du camp du OUI », déplore l’homme de 66 ans.



Au cours de cette commission d&#8217;enquête, chargée d&#8217;examiner les actes illégaux commis par l&#8217;organisme Option-Canada, plus de 40 000 documents ont été collectés et plus de 90 témoignages entendus.&nbsp;



Le DGEQ de l&#8217;époque, Me Marcel Blanchet, avait décidé de rendre public 4&nbsp;500 documents qui étaient secrets. Le juge Grenier avait relevé dans son rapport que la commission d&#8217;enquête ne disposait pas de l&#8217;autorité constitutionnelle nécessaire pour enquêter sur les activités frauduleuses d&#8217;autres organismes liés au gouvernement canadien, impliqués dans le financement occulte du camp du NON.



Chose certaine, ces Québécois veulent connaître la vérité. Ils sont nombreux à inonder la boîte postale du directeur des élections en portant plainte pour son inaction.



« Nous sommes outrés qu’il refuse de déclassifier ces documents secrets. Le mieux que nous avons eu, c’est la porte-parole du DGEQ, Julie St-Arnaud Drolet, qui affirmait cet été : &#8220;Nous sommes en train de passer en revue tous ces documents, de les trier, et nous avons l&#8217;intention de coopérer&#8230; en toute bonne foi, dans le respect du cadre légal.&#8221; Pour des raisons juridiques, il ne semble pas vouloir dévoiler la vérité ».&nbsp;



« Néanmoins, nous ne pouvons accepter le concept du &#8221; tri&#8221; et la possibilité d&#8217;une censure dans la sélection des documents à divulguer ou à cacher. La motion adoptée à l&#8217;unanimité par les parlementaires est claire : tous les documents liés au financement de la campagne du NON lors du référendum de 1995 doivent être déclassifiés ».



M. Roy déplore qu&#8217;aucune mesure punitive ne soit infligée aux acteurs de l’époque. « Nous ne voulons pas remuer des cendres, le passé étant le passé. Des politiciens et chefs d&#8217;entreprise ont intentionnellement violé la loi référendaire, facilitant ainsi la commission d&#8217;actes frauduleux qui ont influencé le résultat du vote, en toute impunité ».&nbsp;



Ce dernier souligne que la quête de la vérité est une démonstration de l’attachement à la transparence au sein des institutions démocratiques, à la défense de la réputation internationale du Québec en matière de valeurs démocratiques, et à la prévention de l&#8217;imputabilité pour de futurs actes répréhensibles au cours d&#8217;éventuels référendums.

Référendum de 1995: Des Québécois veulent la vérité

Une conférence de presse s’est tenue le 14&nbsp;août dernier sur un terrain de l’aéroport de Mirabel. Ce terrain a été choisi pour en faire un monument permettant de se souvenir, mais également de se recueillir.



Martin Massé, vice-président aux affaires publiques et développement durable chez Aéroports de Montréal (ADM), a dirigé la conférence de presse. « C’est le 27&nbsp;mars 1969 qui est inscrit dans l’histoire comme étant le jour où 12 000&nbsp;personnes apprenaient qu’elles allaient devoir quitter leur ferme, commerce et résidence », rappelle M.&nbsp;Massé. Il mentionne par le fait même que la rétrocession des terres arrive à sa fin par ce geste.&nbsp;



« Nous sommes sur ces mêmes terres expropriées qui ont permis l’établissement de grandes entreprises reconnu comme étant des fleurons du Québec. Voilà une belle cohabitation pour le futur », souligne Denise Beaudoin, procureure et conseillère juridique des expropriés de Mirabel.&nbsp;



L’annonce mentionnait la mise en place d’un centre de mémoire collective des expropriés de Mirabel qui aura pour but de recueillir les témoignages et les archives entourant les événements de l’expropriation.



Avec le projet qui sera mis en place sur ce terrain de 41 200&nbsp;m2, les expropriés veulent tourner la page. Comme geste symbolique, un bail a été signé d’une somme de 1&nbsp;$ afin de louer le terrain avec ADM. C’est Françoise Drapeau-Monette, fière représentante des expropriés, qui a apposé sa signature aux côtés de Mme&nbsp;Beaudoin et de Philippe Rainville, président-directeur général d’ADM.&nbsp;



« Ce ne peut pas être mieux placé que sur un terrain nous ayant déjà appartenu ! C’est pas magnifique ça ! », s’exclame Françoise Drapeau-Monette. En effet ce terrain appartenait à Jean-Paul Raymond, qui, lors de son éviction, est devenu le président du comité. Aujourd’hui, c’est sa fille, Martine Raymond, qui en est présidente.



Un long combat qui se conclut



Mme&nbsp;Drapeau-Monette a été honorée lors de cette annonce, par l’assemblée présente. Se battant pour les citoyens depuis 1970, celle-ci a eu droit à nombre de remerciements dont une ovation. « J’étais dans la trentaine à l’époque. J’ai maintenant 86&nbsp;ans », sourit-elle, fière de son parcours.



Certains moments de l’époque resteront à jamais gravés dans sa mémoire et elle souhaite que tous puissent les connaître également. « La vue de pompiers qui brûlaient nos maisons et nos terres sous nos yeux, toujours le dimanche pendant la messe. Ça a marqué nos vies et démantelé nos villages », se souvient Mme&nbsp;Drapeau-Monette.&nbsp;



Encore plusieurs étapes sont à prévoir et beaucoup d’informations restent confidentielles. Mais le comité confirme qu’il s’agit d’un premier pas dans la bonne direction. M.&nbsp;Armand Vaillancourt, artiste sculpteur renommé est d’ailleurs impliqué dans ce qui prendra place et offrira une œuvre pour l’occasion.



« L’histoire ne peut pas être réécrite. Elle doit être commémorée et comprise pour que nous puissions avancer en éviter les erreurs du passé », souligne Philippe Rainville.

Grand nettoyage riverain le 9 septembre

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