L’application Too good to go fait un pas de plus pour freiner le gaspillage alimentaire. En effet, depuis le 4 avril dernier, la bannière Metro s’est jointe à l’application afin d’offrir des paniers d’invendus.
C’est une centaine d’épiceries Metro qui se joignent au mouvement contre le gaspillage alimentaire, dont une dizaine dans les Laurentides. « Les paniers qui sont offerts sur l’application sont remplis de fruits et légumes invendus », souligne Nicolas Dot, gestionnaire aux relations publiques pour l’application.
Ces aliments sont souvent victimes de leur apparence. Toujours bons à manger, leurs aspects atypique ou trop vieux répugnent de nombreux consommateurs et les rendent difficiles à vendre. « La catégorie des fruits et légumes est la plus gaspillée au Québec », souligne le relationniste. C’est 45 % des produits alimentaires qui sont jetés ou perdus sont dans cette catégorie.
Malgré tout, les produits qui se retrouveront dans ces paniers seront parfaitement comestibles.
« Les paniers sont en vente à 8 $ pour une valeur de 24 $ ou plus », ajoute-t-il. De manière générale, ils seront mis en vente en fin de journée pour une cueillette le lendemain entre midi et 18 h.
Quelques-unes dans les Basses-Laurentides
Les succursales qui se sont jointes à Too good to go sont les premières, mais certainement pas les dernières. « C’est un nombre signification pour mettre en lumière cette collaboration qu’on a forgée avec les équipes de Metro. Mais c’est sûr qu’on a pour ambition de faire grandir ce partenariat-là », mentionne Nicolas Dot. Selon lui, dès les prochaines semaines, il serait possible de voir de nouvelles succursales se joindre aux premières. Pour l’instant, seuls Saint-Eustache et Sainte-Marthe-sur-le-Lac auront la possibilité d’accéder à ce service de par les succursales qui s’y trouvent.
Le conseiller aux relations publiques mentionne d’ailleurs qu’un tel partenariat est un jalon de plus dans le travail fait dans la province par Too good to go. « C’est la première grande chaîne d’épicerie avec qui on a un partenariat dans la Belle Province », conclut-il.
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