C’est ce qu’a confirmé Nicolas Girard, l’actuel président-directeur général de l’AMT, qui était de passage lundi dernier, à Deux-Montagnes, dans le cadre des consultations publiques biannuelles où sont conviés les citoyens.
On se souviendra que l’AMT a acquis, en février, la ligne de train de banlieue s’arrêtant à Deux-Montagnes du Canadian National (CN), au coût de 92 M$. Cette transaction profitera aux usagers du train puisque l’AMT s’est entendue avec le CN pour prioriser les arrêts destinés aux voyageurs entre 5 h 30 et 20 h 30 plutôt qu’aux trains de marchandises.
Cependant, cette dernière acquisition force aussi l’AMT à chercher une façon de rentabiliser son investissement, même si l’on estime à 5 M$ les économies annuelles sur les coûts d’exploitation. Seule la gare Deux-Montagnes, et non la gare Grand-Moulin, est ainsi visée par la tarification partielle qu’entend étendre l’AMT à l’ensemble de son réseau, comprenant cinq lignes de trains et bientôt une sixième avec la mise en marche de la ligne de l’Est, le 1er décembre prochain.
Mais l’aspect financier n’est pas la seule préoccupation de l’Agence selon M. Girard, qui assure que bon nombre des voyageurs sont prêts à payer pour avoir une place de stationnement garantie. Il donne pour preuve le cas de la station Montmorency, à Laval, où plus d’une centaine de voyageurs ont inscrit leur nom sur la liste d’attente pour obtenir une place payante.
Les gens intéressés pourront réserver leur place sur un site Web transactionnel au coût de 50 $ par mois, selon le principe du premier arrivé, premier servi. «C’est en deçà des prix du marché, a indiqué M. Girard. On voulait offrir une alternative à nos clients.» Les places prévues pour le covoiturage resteront quant à elles gratuites, a‑t‑il précisé.
M. Girard se dit par ailleurs satisfait de l’intérêt que manifestent les citoyens pour le transport «actif». Depuis la mise en place du projet Vélostation, en juillet 2013, 25 titres ont été ajoutés aux premiers 74 titres émis.
Un sondage effectué auprès des utilisateurs permet de constater que 53 % des répondants ont troqué la voiture pour le vélo, et qu’ils ont même augmenté leur utilisation de la bicyclette l’automne dernier. Alors que 59 % d’entre eux l’utilisaient de trois à cinq fois par semaine, ils sont désormais 84 % à enfourcher leur vélo à la même fréquence. «C’est exactement l’effet que l’on recherchait», d’affirmer M. Girard.
En ce qui a trait à un éventuel prolongement de la ligne de Deux-Montagnes par Saint-Eustache, M. Girard admet qu’il ne fait pas partie des projets de l’AMT à court terme, le projet n’étant pas inclus dans le plan triennal.
Enfin, mentionnons que le lundi 2 juin, à 19 h, l’AMT effectuera une consultation publique sur le Web destinée aux usagers du transport en commun, qui pourront alors clavarder et poser des questions en direct.

Gare Deux-Montagnes: 20 % des places tarifées à compter de juillet

Ce sont huit femmes qui ont endossé le rôle d’auteures afin de partager leurs mots et leurs écrits sous la forme d’un recueil contenant plus d’une trentaine de textes. Un projet qui planait dans les airs du Centre de femmes depuis deux ans et qui a vu le jour grâce à la collaboration de toute et chacune ainsi que les partenaires.
Ce sont deux stagiaires qui étudient en travail social qui ont coordonné le projet du recueil de textes. «Nous avons été bien accueillies et avons profité de cette occasion pour réaliser cette idée qui germait depuis longtemps, à l’organisme. Nous sommes honorées d’avoir eu la chance d’accompagner les femmes dans la réalisation de ce recueil de textes. Ce fut pour nous une expérience plus qu’enrichissante», ont expliqué Patricia Walsh et Stéfanie Lauzon à l’occasion du lancement qui s’est déroulé au Centre culturel Patrick Lepage, situé dans le secteur de Saint-Canut, à Mirabel.
Parmi les auteures, on retrouvait la coordonnatrice du Centre de femmes, Mélanie Hébert: «Je remercie les personnes impliquées, le conseil d’administration et les auteurs pour leur générosité. Je suis fière de nous. Quelle belle réussite! Ce sont des textes qui font tant de bien et démontre le talent des auteurs».
Lorsqu’on parcourt les écrits, on y découvre une partie de chacune des femmes, des mots qui sont partagés à travers une multitude de thèmes qui les animent et qui composent leurs univers. Les invités lors du lancement ont été à même de découvrir ce fait en écoutant la lecture de quelques-uns des textes.
De plus, pendant la soirée, beaucoup ont souligné la générosité et le courage de ces femmes qui ont découvert leur côté artistique à travers l’atelier d’écriture du Centre de femme Liber’Elles offert depuis maintenant six ans.
«J’ai eu le privilège d’accompagner les auteures dans ce cheminement qui a été d’oser l’écriture, de prendre des risques, d’oser le dépassement de soi, le détachement, les inquiétudes et de savoir relever les défis. Célébrons cette fierté qui nous habite!», n’a pu s’empêcher de dire l’animatrice de l’atelier d’écriture, Martine Deschambault.
Les femmes qui ont participé à ce projet d’écriture sont donc Martine Deschambault, Gisèle Boucher, Ida Carrières, Sylvie Langlois, Gisèle Lamade, Louise Verdon, Mélanie Hébert et Lise Piché.
On peut lire ce texte d’accueil des auteurs, écrit par Louise: «Écrire pour laisser des souvenirs. Écrire pour dire ce que l’on a aimé. Écrire pour dire ce qui nous a blessées, meurtries. Écrire pour dire ce qui m’a sauvée. Écrire pour me débarrasser de ce passé si lourd à porter. On arpente sa vie au pas de promenade et puis on s’aperçoit qu’il faudra se presser.»
Le recueil de textes La Plume d’Elles est disponible pour la somme de 10 $ au Centre de femmes Liber’Elles que l’on peut joindre au 450-594-0556, qui bénéficiera des profits de vente.

Des femmes partagent leurs mots

«Notre laboratoire accrédité par le gouvernement a procédé aux analyses des échantillons pour les envoyer à qui de droit. Nous nous attendions à ce que le problème soit résolu au cours du dernier week‑end, mais nous n’avons pas eu de nouvelles des instances gouvernementales au moment où je vous parle. Nous espérons que ce soit réglé au plus tard ce mercredi. Dès que ce sera rétabli, une nouvelle communication sera publiée pour nos citoyens», a indiqué à LA CONCORDE, lundi matin, la directrice des communications de la Ville de Deux-Montagnes, Valérie Sauvé.
L’avis préventif d’ébullition de l’eau a été émis dès le 7 mai sur le site Web et le compte Twitter de la Ville, ainsi que sur les panneaux électroniques extérieurs. La Ville dispose également d’un système d’appels automatisés de près de 6 000 numéros de téléphone pour communiquer avec sa population. 
Rappelons que la municipalité concernée a l’obligation de diffuser sans délai l’avis aux utilisateurs par la voie des médias ou par un autre moyen approprié. Pour sa part, le laboratoire qui réalise l’analyse a l’obligation de communiquer sans délai le résultat non conforme au responsable du réseau, au ministère du Développement durable et de l’Environnement, à la Direction de santé publique et au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.
De l’eau préalablement bouillie pendant une minute, ou de l’eau embouteillée, doit être utilisée pour les usages suivants, et ce, jusqu’à la diffusion d’un avis contraire: boire et préparer des breuvages; préparer les biberons et les aliments pour bébés; laver et préparer des aliments mangés crus (fruits, légumes, etc.); apprêter des aliments qui ne requièrent pas de cuisson prolongée (soupes en conserve, desserts, etc.); fabriquer des glaçons; se brosser les dents et se rincer la bouche. Il faut jeter les glaçons, boissons et aliments préparés après le 7 mai avec l’eau du robinet non bouillie.
Vous pouvez utiliser l’eau du robinet non bouillie pour laver la vaisselle à l’eau chaude en vous assurant de bien l’assécher, laver des vêtements et prendre une douche ou un bain. En ce qui concerne les jeunes enfants, il faut s’assurer qu’ils n’avalent pas d’eau durant le bain ou lavez‑les avec une débarbouillette.