Francine Charles est la conseillère du secteur de Ste-Scholastique ainsi qu’une partie de St-Augustin. Élue depuis 2013, elle se fait un point d’honneur d’être présente pour les citoyens de son secteur et leurs enjeux.
Travaillant dans la comptabilité dans le passé, elle a mis de côté ce travail pour se lancer pleinement comme conseillère en 2017. « Les deux emplois en même temps faisaient trop d’heures dans une semaine en plus de mes quatre enfants », explique-t-elle, soulignant la priorité qu’est sa famille.
Les journées de semaine sont très occupées pour Mme Charles. « J’essaie de garder mon avant-midi pour regarder mes dossiers de ville », confie la conseillère. Elle cherche souvent à faire le suivi de questions ou de demandes de citoyens qu’elle a envoyé aux divers départements municipaux. Ces suivis assurent une plus grande rapidité dans le suivi fait au citoyen. « Je m’assure qu’il ait été répondu. Je ne veux pas qu’il ait été mis sur une tablette ou oublié sous la pile », affirme-t-elle.
Le lundi étant une journée particulièrement chargée, elle ne prend rien d’autre afin de se concentrer au travail de lecture et de préparation à la plénière ou à la séance du conseil. « Quand c’est une séance publique, j’ai moins de lecture que lors d’une plénière. Sinon, c’est facilement 3 h de lecture », souligne-t-elle.
En tout, elle fait partie d’une dizaine de comités pour la Ville. Elle propose aussi régulièrement des projets pour améliorer différents aspects de la vie des citoyens. « Mais j’ai tellement de projets que je sais que je dois mettre une croix sur certains », confirme l’élue. Même si certains projets seraient un atout majeur pour l’environnement municipal, leur réalisation rencontre parfois des obstacles majeurs tels le financement, le temps à investir et l’espace à y dédier.
Une question de priorité
Les dossiers qui lui tiennent le plus à cœur sont très certainement ceux du bien-être des enfants, mais également celui du patrimoine de la Ville dans son ensemble. « Avant que j’arrive en poste, il n’y avait rien pour protéger le patrimoine architectural », affirme la Mirabelloise. Tous connaissent l’histoire qui a secoué le territoire de Mirabel il y a un peu plus de 50 ans.
« Ce que j’aimerais qu’on se rappelle de moi, c’est le circuit historique de Ste-Scholastique », souligne-t-elle. En créant le comité de mise en valeur de Ste-Scholastique, le premier du genre à Mirabel, elle a mis de l’avant cette même idée de faire parler les familles et les racines de la région.
« J’ai eu l’idée en donnant le biberon à ma fille, qui est maintenant âgée de 43 ans. J’entendais le grand-père de mon mari raconter à un journaliste l’histoire de Cordélia Viau », se rappelle Mme Charles. Il est devenu clair que les aînés avaient des histoires à transmettre et qu’il était important de les noter et les raconter aux prochaines générations.
Plusieurs ne croyaient pas en la réalisation d’un comité de mise en valeur. Pourtant, encore aujourd’hui, il est toujours bien en place et s’assure de garder Ste-Scholastique en vie. « Ça a été mon premier projet et mon premier comité », se souvient-elle.
Encore aujourd’hui, Francine Charles a de nombreux projets en tête. Elle espère en réaliser le plus grand nombre tout en restant réaliste. « Un conseiller, ce n’est pas juste du papier et de l’administration. Ce sont également des actes. Il faut faire des choses et se mêler aux citoyens », conclut-elle. Pour la conseillère municipale, la clé de son travail est l’écoute face aux problématiques des gens qu’elle représente.
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