Les fonds recueillis serviront à déployer deux programmes ainsi qu’à assurer la pérennité de la fondation.
Le premier, la 6e période, est un programme parascolaire pour les écoles primaires. La directrice générale de la fondation, Audrey McKinnon, en parle avec émotion. « On croit fermement que la combinaison de l’art et du sport est un puissant levier pour la réussite éducative des jeunes ».
Le deuxième programme, Tremplin Santé, vise à offrir des activités artistiques et sportives à plus de 800 camps d’été, présentement dans huit régions au Québec. C’est le fruit d’une fusion avec la fondation créée il y 12 ans par Henri-Paul Rousseau, maintenant délégué général du Québec à Paris.
Mme McKinnon explique : « Henri-Paul était à la recherche d’une synergie avec d’autres fondations […] l’objectif étant de former et d’accompagner les camps d’été et les camps de jour à déployer des activités très structurées en sport, en art, pour vraiment bonifier l’été des enfants qui participent. On offre aussi des bourses pour des enfants qui n’ont pas accès à des camps. »
À la recherche de partenaires
La fondation cherche à s’implanter davantage dans la région. « On travaille dès maintenant à identifier les milieux où notre présence est pertinente, où on veut agir auprès des jeunes qui ont moins accès à des activités parascolaire, à l’art et au sport ».
Fort d’une collaboration avec deux écoles à Boisbriand et Sainte-Thérèse pour le projet pilote, il est évident pour la directrice générale de chercher dans les environs. « On est déjà dans les Laurentides, et on va pouvoir, en augmentant notre capacité financière, […] se déployer dans des endroits comme Saint-Eustache et dans la région.
La fondation se donne jusqu’en 2027 pour atteindre son objectif. L’organisme aura alors 10 ans et aura terminé son travail sur le terrain pour entamer son repositionnement. « On a fait nos devoirs pour comprendre les besoins, on a créé nos programmes, ils sont robustes, on les a évalués, et puis là, on est dans une phase où on veut se déployer, on veut croître. »
60% de l’objectif déjà atteint.
Des partenaires importants, tel que La Banque Nationale et la Fondation Molson, ont déjà contribué à la hauteur de 6 millions. « On va travailler ardemment avec notre campagne pour les 4 millions restant. Comme on se déploie en région, il y a une très grande fierté de travailler avec des donateurs régionaux et des entreprises régionales […] qui souhaitent avoir un impact dans leur communauté. »
L’union de l’art et du sport
Quand on pense à Laurent Duvernay-Tardif, on pense football. Le lien avec l’art, on le trouve surtout du côté de la co-fondatrice et conjointe de Laurent, Florence-Agathe Dubé-Moreau. « Florence-Agathe est une autrice, mais elle est aussi une conservatrice d’art, donc experte en art contemporain, révèle Mme McKinnon, donc tout son amour pour l’art contemporain, on le déploie dans nos programmes ».
Les enfants qui s’inscrivent sont souvent prêts à bouger, puis la fondation les amène à faire de l’art. Ils se découvrent de nouvelles passions, développent leur créativité et leur capacité en résolution de problème. Un esprit sain dans un corps sain, comme le veut l’adage.
Même s’il n’est pas toujours intuitif de combiner art et sport, ce ne doit plus être deux univers séparés : « C’est l’union des deux qu’on trouve puissante pour les jeunes. On peut être sportif et artistique! »
MOTS-CLÉS
réussite éducative
Fondation Laurent Duvernay-Tardif
Région des Laurentides