Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) aménagera des feux de circulation à l’entrée principale du parc national d’Oka afin de sécuriser la traversée des piétons ainsi que les entrées et les sorties du parc.



Le trafic est dense au parc national, surtout en période estivale en raison de l’afflux de visiteurs à la plage et au calvaire d’Oka particulièrement.



Une demande d’installation de feux clignotants et d’un passage piéton devant l’entrée du parc national a été formulée par Oka au MTMD à l’été&nbsp;2021. « À la suite de l’analyse, il a été déterminé que des feux de circulation étaient requis pour la traversée des piétons à l’intersection », indique un document ministériel datant d’avril 2025 consulté par l’Éveil.



Un comptage du MTMD réalisé en octobre 2021 avançait que plus de 100&nbsp;piétons à l’heure traversaient l’intersection les jours de fin de semaine, et ce, sans traverse pour piétons aménagée. La limite de vitesse est affichée à 80&nbsp;km/h à cet endroit et il y a quatre voies, dont deux voies d’accélération et de décélération.



Plusieurs accidents à cet endroit



Selon des données de 2022 du MTMD, une moyenne annuelle de 8000&nbsp;voitures par jour emprunte l’intersection devant l’entrée du parc.



De 2015 à 2019, il y a eu 35&nbsp;accidents à cette intersection, un taux d’accidents « sous les seuils moyens et critiques pour ce genre d’intersection », selon le ministère. Toutefois, il relève que près du quart de ces accidents (8 d’entre eux) étaient en lien avec un virage à gauche vers le calvaire d’Oka ou l’entrée principale du parc national. « Ces accidents auraient pu être évités avec la présence d’un feu de circulation comportant une phase protégée pour le virage à gauche », souligne un document d’avril 2023.



La requête a été formulée dans le but d’améliorer « la fluidité du trafic » au parc national, souligne le maire d’Oka, Pascal Quevillon.



« Le parc national d’Oka avait un projet d’améliorer le système de guérite et d’améliorer l’accès au parc pour assurer une meilleure fluidité du trafic. Malheureusement, l’enveloppe budgétaire a été gelée par la CAQ », explique M. Quevillon. Le projet des feux de circulation ira de l’avant, mais celui des guérites devra attendre.



Léa Lemieux <a href="llemieux@groupejcl.ca">llemieux@groupejcl.ca </a>

Il a tourné la page sur l’Environnement, un ministère où il a passé sept années à gérer tempêtes médiatiques et crises de confiance. Le député de Deux-Montagnes est maintenant en charge des Infrastructures, avec un portefeuille aussi massif que discret : 164 milliards de dollars sur dix ans. Affichant l’une des croissances démographiques les plus fortes au Québec, les Laurentides ne seront pas en reste en termes de développement.



On y construit des écoles à un rythme impressionnant, on agrandit les hôpitaux, on refait des tronçons routiers saturés. « Dans les Basses-Laurentides, la population augmente tellement qu’on a dû redessiner la carte électorale. C’est un indicateur clair », observe le ministre.



Mais cette accélération a un prix. Les coûts de construction flambent, la main-d’œuvre se fait rare, et l’appareil gouvernemental doit jongler entre urgence et planification. « On est en quasi-surchauffe. Moins de promoteurs répondent aux appels d’offres et les prix grimpent. Il faut investir sans aggraver la pression », dit-il.



<h2>Un portrait clair pour Deux-Montagnes</h2>



Santé, éducation, routes et collaboration municipale : les chantiers s’annoncent colossaux. Benoît Charette livre un portrait précis des investissements attendus pour la MRC de Deux-Montagnes.



« Nous sommes présentement à Saint-Eustache, il est difficile de ne pas parler de l’hôpital », lance le ministre. Le projet est déjà inscrit dans le Plan québécois des infrastructures et avance à pas rapides. « C’est un chantier majeur qui se verra confirmer les étapes suivantes au cours des prochains mois. (…) On parle de centaines de millions, et on excède le milliard. »



Cet investissement massif vient répondre à une population en forte croissance et à des besoins de soins toujours plus pressants.



<h2>Une page municipale qui se tourne</h2>



Rencontré au premier jour des dépôts de candidatures en vue des élections municipales du 2 novembre, le ministre a tenu à saluer le départ de Pierre Charron, maire de Saint-Eustache depuis 2009. « C’est un allié de longue date. Je salue son implication », souligne-t-il.



Il en profite pour rappeler l’importance de ses partenaires locaux : « Excellente collaboration également avec les élus de Deux-Montagnes. Ce sont des partenaires à tout point de vue. »



À un an des élections, le ministre ne se cache pas : il sera candidat en 2026. « La politique, c’est avancer avec humilité. On ne règle jamais tout, mais on s’assure de ne pas reculer. »



Et quand on lui parle des sondages défavorables à la CAQ, il relativise : « Les sondages, ce n’est qu’une photo du moment. » L’imprévu fait partie du métier, et rien n’est joué. « On ne peut pas prédire ce qui arrivera dans un an, mais on peut continuer à travailler. »

Infrastructure et croissance régionale : Rencontre avec le ministre Benoît Charette  

À l’approche de la fin de la période de mises en candidature, fixée à ce vendredi 3&nbsp;octobre, 16 h 30, six des aspirants à la mairie de leur ville ou de leur municipalité, tout comme l’ensemble des membres de leur équipe, pourraient fort bien être élus ou réélus sans concurrent sur le territoire de la MRC de Deux-Montagnes si la tendance se maintient d’ici là.



À Saint-Eustache, le départ de Pierre Charron, qui quitte son poste de maire après quatre mandats successifs (2009, 2013, 2017 et 2021), ouvre la porte à un nouveau chapitre. Conseiller municipal du district Clair Matin depuis 2009, Marc Lamarre mène désormais Option Saint-Eustache et vise la mairie. Pour l’instant, aucun adversaire ne s’est manifesté contre lui.



Sur le terrain des districts, toutefois, quatre figures établies d’Option Saint-Eustache auront à se mesurer à des candidats indépendants: Yves Roy (des Jardins) fera ainsi face à Yannick Larrivière, Sylvie Malette (Plateau des Chênes) affrontera René Vachon, Isabelle Lefebvre (des Moissons) croisera le fer avec Samuel Lévesque, tandis que Michèle Labelle (du Vieux-Saint-Eustache) sera opposée à Andréanne Grondin.



<h2>De Deux-Montagnes à Saint-Placide</h2>



À Deux-Montagnes, Denis Martin, à la recherche d’un quatrième mandat, et son équipe Deux-Montagnes Autrement semblent se diriger vers une réélection sans opposition. Le seul changement au sein du groupe est l’arrivée de Marc-André Sauvageau, candidat dans le district du Coteau.



À Sainte-Marthe-sur-le-Lac, le maire sortant François Robillard et sa formation Voix citoyenne sont également seuls en lice pour l’instant. Il faudra voir si une opposition se déclare, mais la situation laisse entrevoir une possible victoire sans scrutin — un scénario plutôt rare pour cette ville.



À Saint-Joseph-du-Lac comme à Pointe-Calumet, les maires sortants Benoît Proulx (à ce poste depuis 2013) et Sonia Fontaine (élue une première fois en 2017) risquent vraisemblablement, tout comme les candidats de leurs équipes, d’être réélus pour un nouveau mandat sans avoir à mener la bataille.



À Oka, le climat est déjà beaucoup plus tendu. Le maire sortant Pascal Quevillon vise un quatrième mandat, mais il est vivement contesté. Patrick Hardy s’impose comme un adversaire sérieux à la mairie. En parallèle, des candidats indépendants se positionnent dans certains districts contre ceux de l’équipe du maire sortant : Guy St-Pierre vs Karine Bouchard (district 2), Jean Hamelin vs Christian Lauzé (district 3), et Yan Bonhomme vs Steve Savard (district 4); une situation qui pourrait contribuer à fragmenter le conseil.



Enfin, à Saint-Placide, l’actuel maire Daniel Laviolette termine son premier mandat et semble se diriger vers un deuxième, lui aussi, sans opposition. Également, un seul candidat pour chacun des six districts électoraux est actuellement en lice.



<h2>Renseignements additionnels</h2>



Si des élections s’avèrent nécessaires, que ce soit pour des postes de maires ou de conseillers municipaux, celles-ci auront lieu le dimanche 2&nbsp;novembre prochain, de 10 h à 20 h. Il y aura, comme à l’habitude, vote par anticipation, et cela, cette année, le dimanche 26&nbsp;octobre, de midi à 20 h.



Pour en savoir davantage ou pour connaître la liste détaillée des candidats en lice, il suffit de consulter <a href="http://www.electionsquebec.qc.ca/voter/candidatures/#municipal" target="_blank" rel="noreferrer noopener">le site web d’Élections Québec</a>.

Feux de circulation à venir devant l’entrée du parc national d’Oka