Après 3&nbsp;ans d’absence, la fête champêtre fait un retour attendu pour fêter sa 45e&nbsp;édition. Une conférence de presse en a d’ailleurs fait l’annonce le 11&nbsp;juillet dernier.&nbsp;



C’est la famille Graton, agriculteur depuis cinq générations et propriétaire de la ferme Ambijoie qui accueillera l’événement les 12 et 13&nbsp;août prochain. Pour Éli Graton, il s’agit d’un rêve que d’accueillir l’événement qui a bercé son enfance. « Pour moi, ça a toujours été une des plus belles journées de l’été quand j’étais jeune », affirme-t-il.&nbsp;



La pérennité de l’événement était donc d’une grande importance à ses yeux. L’aide à l’organisation allait ainsi de soi. « Nous, on le voit comme une façon de faire vivre l’événement pour qu’il continue dans le temps et que les enfants aient la chance de le vivre comme moi je l’ai vécu », ajoute M.&nbsp;Graton.&nbsp;



La Société d’agriculture Mirabel Deux-Montagnes(SAMDM) ramène ainsi l’idée d’à la fois honorer une famille locale, mais également mettre en valeur son travail dans la région. Pour Jonathan Thérien, président de l’organisme, une telle fête ne peut que mettre de l’avant un milieu travaillant et. « Fidèle à sa tradition, la Fête champêtre se veut un reflet de la passion dans le milieu agricole afin de nous produire des produits de qualités », souligne-t-il.



Élus de tout pallier gouvernemental étaient présents&nbsp;: Patrick Charbonneau, maire de Mirabel, Sylvie D’Amours, députée provinciale de Mirabel et Anaïs Thibodeau, représentante de Jean-Denis Garon, député fédéral de Mirabel.



De nombreux commanditaires participent à concrétiser les détails et le financement de la fin de semaine. On en compte une quarantaine, à l’écriture de ces lignes, dont les élus provinciaux et fédéraux, MacEwen agricentre inc., la CFAM, Desjardins entreprise et la Ville de Mirabel. Le montant ainsi amassé atteint le 46 000&nbsp;$.&nbsp;



<h2>Des activités en tout genre</h2>



Pour ce qui est de la programmation, un souper méchoui sera proposé le samedi soir, suivi d’un souper — spectacle. Pour ce qui est du dimanche, il sera question d’une journée familiale, incluant le traditionnel brunch et des compétitions agricoles. « Nous aurons également notre marché du terroir éphémère pour y faire découvrir nos produits locaux », explique Jonathan Thérien.



Tous sont invités à venir profiter des activités proposées, non seulement pour encourager le milieu, mais également dans le but de le découvrir ou le redécouvrir.&nbsp;



<figure class="wp-block-image size-full"><img loading="lazy" width="516" height="90" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2022/12/ijl-4.jpg" alt="" class="wp-image-82984" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2022/12/ijl-4.jpg 516w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2022/12/ijl-4-327x57.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2022/12/ijl-4-96x17.jpg 96w" sizes="(max-width: 516px) 100vw, 516px" /></figure>

À bord d’une minifourgonnette pouvant accueillir jusqu’à huit passagers, Mme Brunelle sillonnera donc la région de mai à octobre pour leur faire découvrir différents attraits agrotouristiques, le tout agrémenté de dégustations de produits et d&#8217;alcools du terroir, mais aussi d’anecdotes, d’histoires et de plaisir.



Native de Saint-Eustache et déjà propriétaire de l’entreprise <a href="https://www.soireedegalas.ca/">Soirée de Galas</a> qui se spécialise dans l’organisation (location et planification) de mariages et d’événements corporatifs ou privés, Mme Brunelle dit avoir eu l’idée de fonder Agrotours Hirond&#8217;Elles pendant la pandémie durant laquelle elle a pris le temps de bien penser à ce qu’elle voulait offrir de nouveau.



«&nbsp;J&#8217;ai un attachement profond à la ville de Saint-Eustache –&nbsp;ce sont d&#8217;ailleurs les frères de mon grand-père qui ont fondé Brunelle Ford&nbsp;– et j&#8217;ai depuis plusieurs années à cœur de faire rayonner le terroir de la MRC de Deux-Montagnes et des Basses-Laurentides. Je trouvais que d’organiser des circuits du terroir, c’était donc une bonne idée&nbsp;», devait relater Mme Brunelle lors d’une récente conférence de presse afin de lancer son entreprise Agrotours Hirond&#8217;Elles.



<h2>Quatre circuits au menu</h2>



C’est donc deux circuits de courte durée (trois heures) et un de plus longue durée (5 heures 30), incluant un goûter du midi, que Mme Brunelle propose, en plus d’un circuit à pied dans le Vieux-Saint-Eustache. Les départs s’effectuent, dans tous les cas, depuis le kiosque de Tourisme Basses-Laurentides (600, rue Dubois, Saint-Eustache) et, de là, les participants partiront à la découverte de ce que « la région des Basses-Laurentides a de mieux à offrir comme expérience gourmande ».



« Je trouve que l’on parle beaucoup d’achat local, mais on ne le pratique pas tout le temps. Là, automatiquement, vous allez vous faire plaisir en visitant plein d’endroits de votre région, de votre terroir, parce que c’est beau chez nous et que c’est bon chez nous. Et vous allez encourager plein de gens de la région&nbsp;», de conclure Brigitte Brunelle, sans oublier de remercier au passage la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes pour lui avoir prêté gracieusement une salle à l’occasion du lancement de son entreprise.



Pour en savoir davantage sur la nouvelle entreprise Agrotours Hirond&#8217;Elles, il suffit de consulter le <a href="http://www.agrotourshirondelles.com">www.agrotourshirondelles.com</a>.

Découvrir les Basses-Laurentides autrement avec Agrotours Hirond’Elles

La Cour d’appel a rendu son verdict le 3&nbsp;juillet dernier face au règlement encadrant les publisacs à Mirabel. Elle a finalement donné raison à la ville quant à la légitimité d’un tel règlement.



Après plusieurs mois de combat, la Ville de Mirabel a finalement eu un jugement favorable complet pour son règlement de contrôle des publisacs. La Cour d’appel a en effet confirmé la validité du jugement rendu par le procès précédent en rejetant la cause.



« Ce qui est dit, c’est qu’il n’y a pas eu, dans la première cause, d’éléments qui font qu’il y aurait pu avoir un mauvais jugement », explique Patrick Charbonneau, maire de Mirabel. Cette décision amène ainsi l’idée que le poids environnemental est plus important que le préjudice causé par la restriction imposée à Mirabel.



Le maire de Mirabel souligne le bonheur d’une telle réponse. Il mentionne le désagrément que sont les imprimés publicitaires pour plusieurs citoyens, qui ne font que les mettre dans le recyclage sans vraiment les regarder. Le choix est maintenant le leur entre le recevoir et le refuser.



« Et on a travaillé à l’intérieur de notre champ de compétences. On a été capable de trouver une solution avec les outils législatifs qu’on avait entre les mains », confirme le M.&nbsp;Charbonneau, en parlant de la bataille David contre Goliath.



<h2>Un règlement peu complexe</h2>



Le règlement en lui-même permet aux citoyens d’apposer un collant fourni par la Ville dans leur boîte aux lettres pour signifier leur intérêt envers les publisacs. « Il n’est pas distribué systématiquement partout, contrairement à avant où il fallait mettre un collant rouge si on n’en voulait pas », explique le maire, soulignant avoir simplement renversé la façon de voir le problème.&nbsp;



Il simplifie ainsi la tâche aux citoyens, s’assurant que ceux qui veulent réellement les imprimés publicitaires sauront prendre les moyens pour se faire. « On sait que pour la personne qui ne les veut pas, ça va peut-être être plus facile pour elle de les prendre et de les jeter », souligne M.&nbsp;Charbonneau.



Dans la région, beaucoup de villes étaient en attente du jugement avant de mettre en place leur propre façon de faire. Des annonces avaient d’ailleurs déjà étaient faites par certaines soulignant le désir de mettre en place un règlement d’ici un an. « Montréal était très intéressé à notre dossier et j’ai reçu des courriels de collègues à ce propos », soutient le maire de Mirabel.Pour Patrick Charbonneau, le travail n’est pas fini. Beaucoup de réflexions sont en cours pour améliorer les communications de la ville d’un point de vue écologique. Le&nbsp;Mirabel vous informe&nbsp;est maintenant partagé une seule fois par mois, contrairement aux deux précédemment prévu. La version numérique est également disponible à tous. « On est entrain d’essayer de trouver une façon de tout transférer au numérique, mais de donner la chance à ceux qui le veulent papier de le recevoir également », conclut-il.

Fête champêtre: Une 45e édition enfin en vue

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