
<p>En raison d’une situation hors du contrôle de la Ville de Saint-Eustache, le chemin de la Rivière-Sud a été fermé dans les deux directions, à compter du 6 juin, entre les adresses 596 et 599. </p>



<p>Cette fermeture préventive visait à assurer la sécurité du public.</p>



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<p>Une bénévole présente depuis l’ouverture de l’école des Blés-Dorés tire sa révérence. Après 7&nbsp;ans de travail à la bibliothèque, elle laisse sa place à d’autres bénévoles pour penser à elle.</p>



<p>« Je n’ai pas été ici les trois premiers mois, comme ça prenait un cours pour la gestion des livres », se souvient-Marie-Andrée Morel, bibliothécaire bénévole dans son école de quartier. Malgré tout, la direction et les employés ont vite remarqué ses compétences et sa facilité d’apprentissage.&nbsp;</p>



<p>Agente de bord de formation, Mme&nbsp;Morel avait du temps à donner lorsqu’elle était à la maison, comme son emploi était à temps partiel. « Mon plus jeune rentrait à l’école. Et c’était une nouvelle école à côté de chez nous », explique-t-elle. Sept ans plus tard, celui-ci quitte pour le secondaire, une bonne occasion selon la bénévole pour prendre un nouveau chemin.&nbsp;</p>



<p>Fille d’enseignante, l’idée d’avoir un pied dans l’établissement scolaire lui donnait l’occasion de savoir ce qui s’y passait. « J’aime le milieu scolaire et les enfants, même si ça n’a pas été un choix de carrière », explique la bibliothécaire. Elle se souvient encore les journées d’aide qu’elle offrait à sa mère pendant lesquelles elle était responsable des photocopies en plus de préparer certaines activités pour les élèves.</p>



<h2>Et le secrétariat…</h2>



<p>En plus des tâches de la bibliothèque, Mme&nbsp;Morel a pris la relève du secrétariat lors du congé de maladie de Manon Pelletier. « Je suis tombée en congé de maladie. Comme il n’y avait personne pour me remplacer et qu’elle suivait en même temps sa formation en secrétariat, elle a été prise », explique Mme&nbsp;Pelletier.&nbsp;</p>



<p>Tous soulignent sa débrouillardise et son sens de l’observation. « On n’a pas besoin de la coacher. On lui donne un mandat et elle est organisée. Elle est à la recherche de solutions et on l’a vu pendant ces mois de remplacement », confirme Stéphanie Cyr, adjointe directrice de l’école des Blés-Dorés.&nbsp;</p>



<p>Pendant les mois où elle a occupé ce poste, elle s’est assurée de copier les manières de faire de la secrétaire en place afin de faciliter son retour. « C’est niaiseux, mais juste de poser le collant sur le dossier d’un élève. Moi j’ai vu les collants des autres dossiers qui étaient alignés avec la 2<sup>e</sup>&nbsp;ligne », sourit-elle.</p>



<h2>Bénévole, mais…</h2>



<p>« J’ai toujours senti que je faisais partie de l’équipe. J’ai toujours dit MON école », affirme Mme&nbsp;Morel, ajoutant qu’elle s’y sent comme chez elle.</p>



<p>Elle se plaît à se dire une « fausse employée » du centre de service. En effet, le temps qu’elle alloue à l’école est tel que beaucoup la considèrent comme une employée. Elle fait d’ailleurs plus comme bénévole que le mandat qui lui a été confié au départ. « Quand l’équipe change et qu’il faut repartir du début, on ratisse plus large », explique la bénévole.</p>



<p>Elle avait donc repris les tâches de gestion des bénévoles, afin de faciliter l’aide apportée dans l’école. « Tout le monde a toujours été le bienvenu. Le monde normal travail, alors pour les bénévoles qui sont disponibles, il faut s’arranger pour que ça aille bien », affirme Marie-Andrée à propos des appels qu’elle a elle-même faits pour aller chercher des bénévoles.</p>



<h2>Toujours en recherche</h2>



<p>Actuellement, l’école est toujours en recrutement de bénévole qui serait prêt à donner un peu de temps. Non seulement les parents sont les bienvenus, mais toutes personnes désireuses de faire certaines tâches à l’école de quartier le sont également. Retraités, employés à temps partiel, travailleurs autonomes&nbsp;: tous peuvent s’engager quelques heures à la fois.</p>



<p>« Ce n’est pas évident de gérer la bibliothèque. Et comme Marie-Andrée en connaît tous les secrets, je dois m’informer auprès d’elle pour bien former les nouveaux qui prendront sa place », soutient la directrice adjointe.</p>



<p>Malgré l’annonce deux ans à l’avance, Mme&nbsp;Morel sera un gros morceau qui disparaît dans l’école des Blés-Dorés. Elle ne pourra pas être remplacée par une seule personne, comme le souligne la direction de l’école. Tous les membres du personnel s’unissent donc pour souligner son travail et lui dire les au revoir qu’elle mérite.</p>



<figure class="wp-block-image size-full"><img loading="lazy" width="516" height="90" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/04/ijl.jpg" alt="" class="wp-image-84370" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/04/ijl.jpg 516w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/04/ijl-327x57.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/04/ijl-96x17.jpg 96w" sizes="(max-width: 516px) 100vw, 516px" /></figure>


École des Blés-Dorés: Une bénévole d’exception tire sa révérence


<p>Depuis 10&nbsp;ans, cette dernière s’assure que l’église demeure en bon état, explique le président de la Fondation, Gilles Paquette. Toutes les fenêtres de la nef, du cœur et de la façade du bâtiment ont d’ailleurs été remises à neuf récemment ; des travaux dont le coût flirte avec les 930&nbsp;000&nbsp;$.</p>



<p>« Si on n’avait pas eu la Fondation, jamais on n’aurait été capable de faire ces travaux-là », affirme Raymond Allan, administrateur du conseil des marguillers de la paroisse Saint-Eustache, qui précise toutefois l’apport d’une subvention provinciale importante dans ce projet.</p>



<h2><strong>Prêter son art à la cause</strong></h2>



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<iframe loading="lazy" title="Spectacle de Angèle Dubeau à l&#039;Église de Saint-Eustache -Journal L&#039;Éveil" width="580" height="326" src="https://www.youtube.com/embed/Fivm3pF6sdE?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe>
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<p>«&nbsp;Ça me fait grand, grand plaisir d’accorder mon violon à cette soirée-bénéfice qui va soutenir la préservation de ce joyau historique&nbsp;», s’exclame, en conférence de presse, Angèle Dubeau.</p>



<p>La réputation de la musicienne québécoise n’est plus à faire, elle qui bénéficie d’une renommée mondiale et qui en est à son 48<sup>e</sup>&nbsp;album. La virtuose mentionne la vaste étendue de son répertoire, qui promet un programme accessible et pour tous les gouts. «&nbsp;Ce sera un très beau voyage espace-temps qu’on va faire, ensemble, en musique&nbsp;», promet-elle.</p>



<p>En ce lieu de qualité acoustique, elle prévoit livrer certaines signatures de La Pietà, un groupe de «&nbsp;compositrices inspirées et inspirantes&nbsp;» qu’elle a fondé il y a plusieurs décennies. Le public peut aussi s’attendre à des touches de Ludovico Einaudi. Enfin, il aura accès, en primeur, à quelques extraits de l’album qu’Angèle Dubeau enregistre présentement, dédié à Philippe Glace, compositeur «&nbsp;icône&nbsp;» de notre siècle.</p>



<p>« Il me donne carte blanche ; il m’a dit que je pouvais faire ce que je voulais de son œuvre », se réjouit-elle.</p>



<h2><strong>L’Histoire au cœur de la ville</strong></h2>



<p>Lieu d’événements religieux depuis plus de 200&nbsp;ans, l’église Saint-Eustache a marqué l’Histoire, souligne Gilles Paquette. Elle a notamment subi l’assaut des Britanniques lors de la rébellion des Patriotes et a alors été brûlée pour être reconstruite dans les années 1850.</p>



<p>«&nbsp;C’est un événement majeur, non seulement pour Saint-Eustache, mais pour le Québec », affirme Gilles Paquette.</p>



<p>L’église a aussi reçu l’Orchestre symphonique de Montréal à plusieurs reprises entre les années 1980 et 2000, avant d’accueillir, plus récemment, des personnalités artistiques comme Gregory Charles ou Marc Hervieux.</p>



<p>Raymond Allan soutient que les événements, en particulier les concerts, sont devenus primordiaux pour la restauration de l’église qui a été classée monument et site historique par le gouvernement du Québec en 1970 ainsi que lieu historique national par le ministre de l’Environnement et ministre responsable de Parcs Canada en 2015.</p>



<h2><strong>Les étapes à venir</strong></h2>



<p>Avec l’argent amassé lors du concert d’Angèle Dubeau, la Fondation prévoit, entre autres, réparer la façade de l’édifice.</p>



<p>« On s’est aperçu que toute la maçonnerie autour des fenêtres, et surtout autour des deux corniches, était très endommagée », laisse savoir Raymond Allan. Des analyses du système de protection incendie figurent également parmi les plans.</p>



<p>Par ailleurs, Gilles Paquette remercie ses supporteurs que sont la Ville de Saint-Eustache, les Résidences funéraires Goyer et le député fédéral de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Désilets.</p>



<p>Les billets pour le spectacle d’Angèle Dubeau sont disponibles sur le site web de La petite église, à l’adresse&nbsp;: <a href="https://lapetiteeglise.com">https://lapetiteeglise.com</a>. Pour en savoir davantage sur la Fondation église historique de Saint-Eustache&nbsp;: <a href="https://fondation-eglise-st-eustache.ca/">https://fondation-eglise-st-eustache.ca/</a> ou <a href="http://www.facebook.com/fondationeglisesteustache/">www.facebook.com/fondationeglisesteustache/</a>.</p>


Réouverture du chemin de la Rivière-Sud à Saint-Eustache