L’histoire de cette famille au Québec a commencé quand du Liban, Simon Farsa a été le premier à quitter son pays natal pour immigrer dans les Basses-Laurentides, en 1986. Son frère Michel a suivi et ensuite la famille au complet est venue s’installer en sol québécois.
«J’ai personnellement fait mes cours en cuisine professionnelle à l’ITHQ (Institut du tourisme et d’hôtellerie du Québec) sur la rue Saint-Denis, à Montréal. J’ai travaillé comme premier cuisiner au Club de golf de Rosemère, et chef au Bistro Pavarotti», a commencé Simon Farsa.
Michel a été chef pour le Vieux Four, Alain a été chef à l’Hôtel des Moulins, Hélène a été gérante pour le restaurant Mère Milia. «Comme nous étions tous dans la restauration, nous avons donc décidé de nous regrouper pour travailler ensemble. En juin 1994, nous avons ouvert notre restaurant.»
Localisée au Centre sportif de Saint-Eustache, la Casa Farsa a duré pendant cinq ans alors qu’en juillet 1999, un incendie a soudainement fait cesser les opérations. Les Farsa ont mis un an et demi avant de repartir en affaires. Ils ont acheté un ancien restaurant déjeuner qui s’appelait Le Spécialiste et qui avait fermé ses portes.
«Nous n’avons jamais regretté de nous réinstaller à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Notre clientèle nous a suivis. Les gens de la place nous ont bien supportés et nous avons pu agrandir notre clientèle», de dire le sympathique Simon.
Le restaurant Farsa est spécialisé en cuisine italienne, avec service de traiteur. «On se fait souvent demander pourquoi notre cuisine est italienne alors que nous sommes Libanais. Nous avons décidé de servir italien parce que c’est une cuisine populaire. Les gens aiment bien manger une bonne pizza et de bonnes pâtes, toutes les semaines. Nous avons ajouté une table d’hôte avec de la fine cuisine.»
La générosité des Farsa est légendaire. La famille s’implique beaucoup dans la communauté que ce soit pour la Fondation Hôpital Saint-Eustache, le Relais pour la vie de la Société canadienne du cancer ou la Fondation Mira: «On encourage les organismes, les athlètes et différentes causes. On ne s’implique pas pour avoir un retour. On le fait vraiment pour le plaisir de le faire.»
Alors que de nombreux restaurants arrivent difficilement à franchir le cap des cinq ans d’existence, les Farsa sont toujours en affaires après 20 ans: «La restauration, avoue Simon Farsa, c’est pas facile. Il faut travailler sept jours sur sept. Tu pars travailler tôt le matin et tu finis tard le soir, c’est un métier très demandant. Notre force, c’est que nous travaillons en famille. On peut avoir des petites chicanes, mais il n’y a pas de rancune.»
Pour tenir le coup, la recette des Farsa est de faire de la bonne cuisine et de prendre soin des petits détails avec les clients: «Nous ne sommes pas parfaits. Nous pouvons faire des erreurs, mais on ne ferme pas les yeux. Chaque soir ou à chaque réception, on s’assoit et on regarde les points positifs qu’il faut répéter et les points négatifs qu’il faut améliorer. On vise l’excellence et c’est ça qui nous aide à se surpasser.»
Tellement appréciée dans la communauté que lors de leur séance du conseil municipal du mois d’octobre, les élus marthelacquois ont adopté une motion de félicitations pour les 20 ans en restauration de la famille Farsa!
Nom de l’entreprise: Restaurant Farsa et Farsa Traiteur
Propriétaire: famille Farsa
Date de fondation: juin 1994
Nombre d’emplois: 32
Sphère d’activité: restauration