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De nombreux agriculteurs ont accepté de partager leur témoignage.

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Une quinzaine d’histoires touchant le monde agricole seront raconté au cours de la campagne.

Et si c’était moi… Un retour tourné vers le milieu agricole

Publié le 25/11/2023

La santé mentale est un enjeu important qui touche toute personne. La campagne Et si c’était moi… veut le rappeler. Cette année, elle mise sur l’univers agricole par un partenariat avec Écoute agricole.

C’est donc 15 histoires qui seront racontées sur les réseaux sociaux, mais également, sur diverses affiches partout dans les Laurentides et l’Outaouais. « C’est en parlant que ça brise des tabous », affirme Magali Noiseux-Laurin, directrice générale de l’organisme Écoute agricole. Elle souhaite ainsi sensibiliser la population à la réalité des agriculteurs, mais aussi normaliser la demande d’aide par ces derniers. « Encore aujourd’hui, les gens ne veulent pas montrer qu’ils ont des signes de faiblesses », ajoute-t-elle.

L’organisme à but non lucratif (OBNL) a toujours voulu s’offrir comme soutien dans son milieu afin de briser les tabous. « On a entendu parler de la campagne qui a été faite à Mirabel et je trouvais que le concept de demandé aux gens de se mettre dans la peau d’une personne qui ne va pas bien était très humain et accessible », souligne-t-elle.

Le but de François Fauteux, fondateur de l’initiative, était déjà de remettre la campagne de l’avant en utilisant de nouvelles méthodes, d’année en année. Écoute agricole a donc pris les devants en le lui proposant, élargissant ainsi considérablement son bassin de population.

La compagnie Outfront, qui détient un grand nombre de panneaux publicitaires aux abords des autoroutes, diffusera la campagne dans son ensemble pendant tout le mois de novembre. « C’est l’ensemble du réseau de panneau de Outfront du grand Montréal qui va partager la campagne », souligne François Fauteux.

Une suite logique

L’OBNL ayant un volet de sensibilisation, il allait de soi de reprendre le flambeau. « On fait souvent des campagnes pour parler des tabous dans le milieu. Mais là, on trouvait que c’était tellement bien fait qu’on pouvait le transférer dans notre milieu », explique Mme Noiseux-Laurin.

L’année dernière, il était surtout question de témoignages de Mirabellois selon certaines thématiques importantes, telles l’isolation, la dépression et la sécurité financière. Cette année, on mise davantage sur les témoignages en tout genre. « On avait vraiment un souci d’avoir des gens de tous les âges et professions », soutient la directrice de l’OBNL.

Ainsi, des producteurs de divers milieux, autant grands que petits, mais aussi des intervenants d’autres professions ont uni leur voix pour la cause. On compte un représentant par MRC en plus des deux intervenants. « Il y a un témoignage d’une dame qui montre pourquoi il y a tant de tabous. Si elle commence à dire qu’elle en a vécu de la détresse à cause des finances et tout ça, ça pourrait avoir un impact négatif sur son entreprise », souligne François Fauteux.

Chacun a choisi un message selon ce qui lui tenait à cœur. Certains ont cherché à faire passer un message à leurs pairs tandis que d’autres ont plutôt partagé une histoire personnelle.