Sa présence sera alors requise afin de permettre au juge de fixer une date pour les observations sur la peine et la prononciation de la sentence.



Après avoir plaidé coupable à une dizaine des 17 chefs d’accusation déposés contre lui depuis le 7 avril 2025, M. Verville est toujours en attente de son jugement.



Récemment embauché comme signaleur routier, il souhaite compléter les 700 heures de travail nécessaires pour bénéficier d’une garantie salariale à sa sortie de détention. Cette démarche de réinsertion l’a poussé à demander le report de son plaidoyer à janvier, afin de ne pas compromettre sa stabilité financière.

«&nbsp;Je suis le seul à en avoir fait la suggestion pour le moment, mais j’ai bon espoir que les autres maires concernés embarquent [dans cette idée] je vais continuer à faire pression parce que nos citoyens méritent bien cela. Ils ont montré beaucoup de patience au cours des cinq dernières années. Moi-même, j’ai pris l’autobus dernièrement du centre-ville à Deux-Montagnes et, même si c’était une navette spéciale, cela a pris deux heures, de 16&nbsp;h à 18&nbsp;h. C&#8217;est quand même beaucoup de temps ajouté à une journée. Je lève mon chapeau à tous les usagers de la région pour leur très grande patience pendant la construction du REM&nbsp;», d’expliquer M. Martin qui croit que cette gratuité de quelques semaines à peine serait une belle façon pour les usagers de s’initier graduellement à ce nouveau mode de transport ou encore de les inciter à l’adopter.



<h2>Un air de «&nbsp;jour de la marmotte&nbsp;»</h2>



Celui-ci, actuellement en campagne électorale et à la rencontre des électeurs qui lui parlent à tout coup du REM, a formulé cette suggestion alors qu’un air de « jour de la marmotte&nbsp;» s’est fait ressentir, la semaine dernière, quand la mise en service du REM entre Deux-Montagnes et la gare Centrale, à Montréal, a de nouveau été reportée. En effet, les futurs usagers devront patienter quelques semaines additionnelles, puisque les dirigeants de CDPQ Infra confirment maintenant cette mise en service pour le mois de novembre prochain.



Une date précise n’a cependant pas encore été mentionnée, puisqu’elle dépendra de la marche à blanc, dernière étape avant la mise en service tant attendue du REM; phase durant laquelle le réseau est testé toute la journée, avec la fréquence et le nombre de trains reflétant le service réel. Jusqu’à la semaine dernière, cette mise en service devait être en vigueur durant ce mois d’octobre.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="540" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/10/rem-station-deux-montagnes-20250530-drone_1-960x540.jpeg" alt="La station Deux-Montagnes du REM vue du ciel" class="wp-image-98505" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/10/rem-station-deux-montagnes-20250530-drone_1-960x540.jpeg 960w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/10/rem-station-deux-montagnes-20250530-drone_1-327x184.jpeg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/10/rem-station-deux-montagnes-20250530-drone_1-96x54.jpeg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/10/rem-station-deux-montagnes-20250530-drone_1-768x432.jpeg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/10/rem-station-deux-montagnes-20250530-drone_1.jpeg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Photo&nbsp;: CDPQ Infra (courtoisie) La station Deux-Montagnes du REM, vue du ciel.</figcaption></figure>



Mais, avec le rabattement des autobus d’exo vers les stations du REM, dont celles du Grand-Moulin et Deux-Montagnes, et cela dès le 10&nbsp;novembre prochain, les usagers peuvent s’attendre raisonnablement à ce que la mise en service débute autour de cette date.



Précisons que cette annonce de CDPQ Infra et l’opérateur du REM, faite le jeudi 25&nbsp;septembre dernier, s’accompagne cependant d’un report de la mise en service de l’antenne Anse-à-l’Orme, dans l’ouest de l’île de Montréal, qui se fera plutôt au printemps prochain.



Même s’il n’est que de quelques semaines, ce nouveau report est le cinquième à toucher l’antenne Deux-Montagnes depuis la présentation publique, en avril 2016, du projet de construction qui, dans son ensemble, devait initialement être complétée pour la fin 2023. Pour leur part, les usagers de Deux-Montagnes et des municipalités environnantes sont privés du train de banlieue qui les menait jusqu’à la gare Centrale, à Montréal, depuis le 1er&nbsp;janvier 2021, date à laquelle il a cessé définitivement ses opérations pour faire place aux voitures au REM.



<h2>Un nouveau report, mais pas de « chicane&nbsp;»</h2>



«&nbsp;C&#8217;est peut-être juste quelques semaines, mais c&#8217;est effectivement un nouveau report. Avec toutes les entrevues que j&#8217;ai faites depuis pendant cinq ans, on dirait que je répète souvent la même chose. Ce report-là me confirme [cependant] que c&#8217;est la bonne fois et que, là, on devrait ouvrir d&#8217;ici la mi-novembre. Alors, cette fois, on ne fera pas de chicane&nbsp;», a commenté, lorsque joint par votre hebdo L’ÉVEIL, le maire de Deux-Montagnes, Denis Martin, disant n’avoir été informé que la veille, au soir, de la conférence de presse de l’annonce de ce report.



Celui-ci mentionne aussi que cette mise en service prochaine s’avère plus que nécessaire, étant donné que la circulation automobile sur les routes a pris de l’ampleur depuis que des entreprises ne permettent plus le télétravail, ou en ont réduit les heures, à leurs employés.



«&nbsp;On voit qu&#8217;il y a de plus en plus d&#8217;achalandage dans le centre-ville de Montréal. Ça commence à craquer au niveau de la circulation. Il est plus que temps que le REM fonctionne parce que, justement le télétravail, ça semble être moins une option pour plusieurs entreprises qui sont basées à Montréal. Et les gens, il faut qu&#8217;ils se déplacent&nbsp;», d’indiquer l’élu.

REM: la gratuité jusqu’à la fin 2025?

Le ministre responsable des Infrastructures et député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, a décerné la Médaille du Député de l’Assemblée nationale au maire sortant de Saint-Eustache, M. Pierre Charron, quelques minutes avant l’ouverture de la dernière séance ordinaire du conseil municipal présidée par ce dernier. M. Charron aura d’abord siégé de 1988 à 2009 à titre de conseiller municipal avant de devenir maire en 2009. Sous sa gouverne, Saint-Eustache a poursuivi le développement harmonieux de son territoire, respectueux de la nature et des gens, tout en maintenant une excellente santé financière.



«&nbsp;Consacrer 37 années de sa vie au service de ses concitoyennes et de ses concitoyens est un fait remarquable, d’autant plus que sa feuille de route montre de nombreuses réalisations qui auront positivement marqué Saint-Eustache. J’ai toujours eu des rapports chaleureux et constructifs avec Pierre, une force tranquille qui a su conduire les destinées de sa ville avec confiance. Je lui souhaite, ainsi qu’à son épouse, de très agréables moments loin de la scène politique.&nbsp;»



&#8211; Benoit Charette, ministre responsable des Infrastructures et député de Deux-Montagnes

Benoit Charette remet médaille à Pierre Charron

Éric Verville : Il faudra attendre pour la sentence