Le budget total de la Ville de Mirabel, en 2020, est d’un peu moins de 95 M$. Dans les dépenses de fonctionnement de l’année en cours, c’est une somme de plus de 17 M$ qui est investie en environnement, ce qui représente 17,86 % du total, selon un document accessible sur le site de la Ville. À titre d’exemple, la sécurité publique et les transports – deux priorités dans le monde municipal – figurent également dans le top 3 de ces dépenses de fonctionnement, avec des pourcentages quasi semblables à l’environnement; respectivement 17,94 % et 17,42 %.
En ce sens, Mirabel dit accorder une importance particulière aux mesures écoresponsables, en «proposant des actions concrètes visant notamment à protéger et augmenter le couvert forestier sur son territoire».
Mirabel est une ville où l’on retrouve des jeunes familles. Il est donc essentiel d’offrir aux citoyens un environnement sain, répondant au terme de développement durable, tout en leur garantissant des infrastructures et des services de qualité.
L’indice de canopée
Des sommes ont été investies afin de procéder à la plantation d’un total de 160 arbres, à l’automne 2020. Le but est d’augmenter le couvert forestier, ainsi que l’indice de canopée. Pour ceux qui l’ignorent, celui-ci est déterminé par le feuillage des arbres et de l’ombre qu’il procure sur un territoire donné. Où il y a un faible indice de canopée, on retrouve fréquemment des îlots de chaleur.
«Cette initiative est inspirée d’une proposition reçue dans le cadre du budget participatif 2020 de la Ville de Mirabel – volet jeunesse, explique-t-on. Elle émane en fait de l’idée soumise par Camélia Guillemette (15 ans), étudiante au Programme d’éducation intermédiaire (PEI) du baccalauréat International, qui a suggéré de planter davantage d’arbres dans un secteur donné. Cette proposition a non seulement été retenue, mais elle a aussi été bonifiée par la Ville.»
On annonce que les deux tiers de ces plantations seront effectués aux abords des routes, alors qu’une partie servira à reverdir les parcs, les espaces verts et les terrains municipaux.
«Cela est d’autant plus pertinent que les conditions climatiques des dernières années ont accéléré la progression de certaines maladies chez les arbres, sans compter que l’agrile du frêne et la maladie corticale du hêtre ont affaibli plusieurs arbres et entraîné certains abattages», mentionnent les responsables de l’initiative.
Un arbre, une propriété
Fait intéressant à noter, Mirabel impose dorénavant la plantation d’un arbre pour chacune des nouvelles constructions résidentielles. Les propriétaires peuvent ainsi recevoir un arbre grâce à un programme de la Corporation pour la protection de l’environnement à Mirabel (CPEM). Le tout concerne également les immeubles à logements, à défaut d’un arbre par bâtiment.
Notez que la Ville encourage aussi la plantation d’arbres par les citoyens, en accordant une subvention. Pour plus d’informations, il suffit de visiter le [www.mirabel.ca].
Les boisés et zones protégées
Mirabel assure également la sauvegarde de forêts en soutenant Éco-corridors laurentiens, un organisme qui s’implique dans la création de milieux naturels forestiers qui forment un corridor entre les parcs nationaux d’Oka et de Mont-Tremblant.
La Ville est aussi partenaire dans la mise en valeur du Corridor forestier du Grand Coteau. Celui-ci, bordé par la rivière des Mille-Îles au sud, est un territoire riche d’un patrimoine unique à grande valeur écologique. On y retrouve plusieurs espèces menacées ou vulnérables: des oiseaux, amphibiens, reptiles, insectes, mammifères, poissons, ainsi que des feuillus, conifères, fougères et plantes herbacées.
Pour plus d’informations concernant ce territoire, ainsi que les espèces d’arbres et d’animaux qu’on y retrouve: [www.mongrandcoteau.ca].
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