Pas moins de 122&nbsp;personnes ont participé, le samedi mai dernier, à la 10e&nbsp;édition de la Marche Pas à Pas organisée par la Fondation Sercan. L’événement bénéfice a permis d’amasser 14&nbsp;562&nbsp;$ pour l’entretien du bâtiment où la Maison Sercan offre ses services de soins palliatifs.&nbsp;



Au manoir Globensky, les bénévoles ont accueilli les marcheurs, puis ceux-ci ont complété une boucle d’un peu plus de cinq kilomètres en passant par le parc du Mont Saint-Eustache. Diverses entreprises, comme Orange Theory et les Vergers Cataphard &amp; fils, ont contribué en offrant notamment des électrolytes et des fruits. Luc Desilet, député fédéral de Rivière-des-Mile-îles, et Isabelle Matiolli, conseillère municipale à la Ville de Saint-Eustache, ont également participé activement à la marche.



«&nbsp;Un marcheur, c’est un donateur et pour nous, affirme Frédérique Gougeon, directrice générale de la Maison Sercan. Ils sont [les marcheurs&nbsp;] très importants.&nbsp;»



La directrice générale précise que les participants donnent un montant volontaire et que de telles activités d’autofinancement sont primordiales, puisque seulement 50&nbsp;% du budget de la Maison Sercan provient de subventions gouvernementales. L’organisme doit donc annuellement amasser 640&nbsp;000&nbsp;$ grâce à l’aide de donateurs.



«&nbsp;C’est beaucoup d’argent qu’[on] doit aller chercher avec les activités de financement. »



La Fondation Sercan tient par ailleurs à remercier le Mouvement Desjardins, son « partenaire présentateur ».



Pour en savoir davantage



soins palliatifs, l’organisme Sercan ainsi que la Fondation Sercan. La Maison de soins palliatifs a récemment connu un agrandissement et comporte maintenant 12 chambres qui accueillent gratuitement des personnes en fin de vie.



De son côté, l’organisme Sercan peut accompagner des malades ou leurs proches après l’annonce d’un diagnostic, tandis que la Fondation Sercan a pour objectif d’amasser des dons qui servent à l’ensemble des activités de l’organisme.



Une prochaine activité de financement,&nbsp;a Course de bateaux-dragons – Jean-Claude-Langlois, aura lieu le samedi 17&nbsp;juin prochain. Aux dernières nouvelles, 15 équipes avaient déjà confirmé leur présence à cet événement qui se déroulera sur la rivière des Mille-Îles, à l’arrière de l’église Saint-Eustache.



Pour en savoir davantage sur les services offerts, les activités de financement à venir ou pour faire un don&nbsp;:&nbsp;<a href="http://www.maisonsercan.ca/">www.maisonsercan.ca</a>. Il est aussi possible de suivre l’organisme sur la page&nbsp;<a href="http://www.facebook.com/maisonsercan/">www.facebook.com/maisonsercan/</a>.

Marche Pas à Pas 2023 organisée par la Fondastion Sercan.

Ces fermetures sont nécessaires afin d’effectuer des travaux d’asphaltage aux jonctions de l’autoroute 640 et du chemin Principal, précise-t-on par voie de communiqué.



<h2>Le 30 mai, de 7 h à 19 h</h2>



<ul><li>Fermeture complète de la rue Binette entre le chemin Principal et la 60e&nbsp;Avenue, à Saint-Joseph-du-Lac;</li><li>Fermeture complète de la sortie no2&nbsp;St-Joseph-du-Lac/Pointe-Calumet&nbsp;de l’autoroute 640, en direction ouest;</li><li>Les usagers de la route sont invités à suivre les chemins de détour balisés.</li></ul>



<h2>Les 31 mai et 1er&nbsp;juin, de 8 h à 19 h</h2>



<ul><li>Fermeture complète de l’entrée pour l’autoroute 640, en direction est, depuis le chemin Principal à Saint-Joseph-du-Lac;</li><li>Les usagers de la route sont invités à suivre les chemins de détour balisés.</li></ul>



En cas de contraintes opérationnelles ou de conditions météorologiques défavorables, ces travaux pourraient être reportés.

Des routes fermées dans l’axe de l’A-640 à Saint-Joseph-du-Lac

Ray Junior Courtemanche brille dans l’espace mirabellois depuis plusieurs années déjà. Promoteur et investisseur à la tête de Ray Junior Investissement, il a monté dans le domaine immobilier au travers de nombreuses épreuves. Mais ne cherchant qu’à se réinventer, cela lui a permis de se démarquer du marché.



Père de deux enfants, qui s’impliquent avec lui, Ray Junior Courtemanche n’a pas toujours eu une vie heureuse. Plus jeune, il a eu beaucoup de difficultés qui l’ont forgé et l’ont rendu l’entrepreneur d’aujourd’hui.



Très jeune, il a compris la valeur du travail. Seul avec son père mécanicien, il passait le plus clair de son temps au garage avec lui, et ce, même avant son entrée à l’école primaire. Il y faisait ainsi du service à la clientèle, comprenant que les efforts étaient récompensés. « Ça m’a ouvert beaucoup à communiquer avec les gens. Je me suis mis à faire des tâches, du ménage », affirme-t-il.



<h2>L’école, pas faite pour lui</h2>



Arrivé à l’école, le temps lui semblait long. Il comprenait facilement la matière et s’ennuyait souvent. « En sixième année du primaire, mon enseignante m’a dit que je n’allais rien faire de bon dans la vie. Ça m’a fait haïr l’école », soutient-il, se souvenant ne plus avoir envie de poursuivre dès ce moment-là.



À 13&nbsp;ans, il a donc lâché l’école pour travailler. Alors bien à l’aise avec le service à la clientèle, il se démarre un travail de tonte de gazon dans son quartier. Rapidement, son entreprise prend de l’ampleur et il est incapable d’accomplir l’ensemble du travail seul, il engage d’autres jeunes pour le seconder. « Je prenais tous ceux qui manquaient de l’école pour aller jouer dans les arcades du coin et je leur donnais une opportunité de travailler », explique-t-il, mentionnant vouloir les ramener sur le droit chemin.



<h2>Jeune entrepreneur voit grand</h2>



Des tâches s’ajoutent à la tonte de gazon et, à 21&nbsp;ans, il est propriétaire d’une compagnie d’aménagement paysager et d’un centre du jardin. Il y entrepose l’ensemble de sa machinerie. Il en fait d’ailleurs la gestion de façon à en faire bénéficier les travaux routiers environnants tels l’autoroute&nbsp;40, la métropolitaine et l’autoroute&nbsp;25. « Je desservais l’ensemble du territoire de Laval, la Rive-Nord, Montréal. J’avais 65&nbsp;machines sur la route&nbsp;: des pelles, des cubes de services, etc. », énumère Ray Junior.



Avec le temps, il fait sa place, mais Laval grandit et un quartier résidentiel est construit non loin de sa pépinière. Des plaintes à la ville l’obligent à fermer boutique.&nbsp;



Après quelques propositions de projets, il finit par y construire un local commercial de deux étages en bois lamellé-collé, au lieu d’en acier. Une première au Québec. « À force de faire des recherches, je n’avais jamais construit, mais je voulais me démarquer », se souvient-il.



<h2>Le début du promoteur</h2>



Par la force des choses, le changement d’orientation l’a mené vers la construction, un nouvel entrepôt devant être construit pour l’entreposage et l’entretien de la machinerie. En 2011, il se lance donc dans une foule de projets sur la Rive-Nord de Montréal, à Blainville, Fontainebleau et Lorraine entre autres, chaque fois cherchant à réinventer et sortir du lot d’entrepreneurs en construction.



« Ce boom-là m’a fait connaître. Et c’est là que des gens m’ont approché pour me parler du site de Lac Mirabel, aujourd’hui connu comme Cité Mirabel », continue le promoteur immobilier. Le terrain était alors acheté par ces personnes, mais ils n’avaient aucune possibilité de le développer, vu le manque d’investisseurs et d’intérêt de la majorité envers leurs idées. Ray Junior, lui, a aimé la possibilité de développer de nouvelles idées et de nouvelles façons de faire.&nbsp;



Aujourd’hui, il travaille aux derniers bâtiments du quartier tout en développant sa vie personnelle. Il compétitionne en Nascar Pinty’s depuis 7&nbsp;ans. Au volant du véhicule numéro&nbsp;8, il se donne à fond et c’est 38&nbsp;courses jusqu’à présent qu’il a faites.



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Dixième édition de la Marche Pas à Pas : la Fondation Sercan amasse plus de 14 500$