Âgé de 15 ans, Mathys a été vu pour la dernière fois à Mirabel, le 19 novembre vers 21h30. Son entourage a des raisons de craindre pour sa sécurité. Il se déplace à pied.



&#8211; Parle français; &#8211; Mesure 1m61 (5pi2) et pèse 49 kg (108 lbs); &#8211; Yeux noirs et cheveux noirs, plats avec toupet carré; &#8211; Porterait manteau noir et bottillons beiges ou noirs &#8211; Il a une démarche lente avec le dos courbé vers l’avant; &#8211; Il ne s’oriente pas à l’extérieur et est introverti.



Le service de police demande à toute personne ayant de l’information à communiquer avec eux au 450 475-7708 poste 0 ou de façon anonyme avec leur ligne info au 450 475-INFO (4636) et mentionner le dossier MRB-20251120-003.

Portée par Rabaischocs.com, en collaboration avec la Caisse Desjardins de Saint-Eustache – Deux-Montagnes, la Ville de Saint-Eustache, la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac et la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M), l’initiative vise à stimuler directement l’économie de proximité à l’approche des Fêtes.



Depuis trois ans, la campagne s’est imposée comme un moteur concret pour les commerçants de la région. En combinant une visibilité ciblée et des outils numériques capables de rejoindre plus de 50 000 abonnés, Rabaischocs transforme l’achat local en geste mesurable.



« C’est la seule forme de publicité qui garantit réellement qu’un client franchira votre porte », a rappelé Christian Asselin, directeur du contenu pour le Groupe JCL, en soulignant que le modèle profite autant aux PME qu’aux grandes bannières déjà présentes sur la plateforme.



Pour Desjardins, partenaire de la première heure, l’enjeu est clair : dynamiser le tissu entrepreneurial local. « Encourager nos commerçants, les appuyer, leur offrir des outils pour attirer leur clientèle : c’est une priorité pour nous », a souligné son directeur général, Marc-André Lachance, en rappelant que le nombre de partenaires ne cesse d’augmenter, année après année.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="1024" height="682" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/11/db_achat-edited.jpg" alt="" class="wp-image-99227" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/11/db_achat-edited.jpg 1024w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/11/db_achat-edited-327x218.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/11/db_achat-edited-960x640.jpg 960w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/11/db_achat-edited-96x64.jpg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/11/db_achat-edited-768x512.jpg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/11/db_achat-edited-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /><figcaption>Photo Dany Baribeau Commerçants locaux et partenaires officiels se sont réunis au restaurant l&#8217;Usine de Sainte-Marthe-sur-le-Lac pour officialiser le lancement de la campagne d&#8217;achat local Ma ville Mon marché, propulsée par Rabaischocs.</figcaption></figure>



Le maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, François Robillard, a pour sa part, insisté sur le rôle économique direct de la campagne. « On découvre souvent des commerces que l’on ne connaissait même pas chez nous. L’achat local, c’est une façon de faire travailler nos entreprises et de les faire rayonner », a-t-il affirmé.



Même son de cloche du côté de Rabaischocs, où l’on mise sur une synergie régionale. Le vice-président, Jean-François Legault, a invité la population à « participer en grand nombre », rappelant que chaque bon acheté génère une retombée immédiate pour un commerce du territoire.



Déployée simultanément dans l’ensemble de la MRC de Deux-Montagnes, la campagne repose sur des certificats-cadeaux offrant jusqu’à 50 % de rabais chez les marchands inscrits. À quelques semaines des Fêtes, les partenaires misent sur un impact double : soutenir les entreprises locales et permettre aux citoyens de réaliser des économies.



Avant de conclure la soirée, un crédit voyage Solerama Paradis de 2000 $, offert par Desjardins a été remporté par l’entreprise Pneus Alain grâce à sa participation à la campagne.



Au final, Ma ville, Mon marché se positionne comme un outil économique direct et rappelle que l’achat local n’est pas un slogan : c’est un levier économique immédiat pour la région.

Ma ville, mon marché prend son envol à L’Usine de Sainte-Marthe-sur-le-Lac

C’est une nouvelle réjouissante pour le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation qui souligne une progression de la participation des femmes à ces élections.



Pour le professeur Rémy Trudel, expert en affaires municipales, ce résultat n’est pas aussi décevant qu’il n’y paraît, compte tenu du contexte particulier de ce scrutin.



Selon l’expert, la méthode de calcul du taux de participation comporte plusieurs biais qui faussent l’interprétation des résultats. Il considère qu’environ 500&nbsp;municipalités ont vu leurs maires et conseillers municipaux élus par acclamation. Ce qui, selon lui, représente un taux de participation théorique de 100&nbsp;% qui n’est pas comptabilisé dans les statistiques officielles.



Par ailleurs, ajoute l’expert, la liste électorale inclut des entreprises qui ont le droit de vote municipal lorsqu’elles possèdent une propriété, mais qui exercent rarement ce droit. « Si on décortiquait les propriétaires qui sont [la plupart du temps], extérieurs à la municipalité, il faut les éliminer de la liste », précise-t-il.



<h2>Une progression de la représentation féminine</h2>



La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Geneviève Guilbault, se réjouit des progrès en matière de représentation féminine dans les conseils municipaux, soulignant que des efforts restent à faire.



Les femmes occupent maintenant 37,9&nbsp;% des sièges et 26&nbsp;% des postes à la mairie, soit près du double d’il y a vingt ans. Elles représentent 39,8&nbsp;% des membres des conseils municipaux. L’objectif de parité, situé entre 40&nbsp;% et 60&nbsp;%, est désormais à portée de main, précise un communiqué du ministère à la suite des élections municipales.



Les Laurentides ont élu 220&nbsp;conseillères municipales et 22&nbsp;mairesses. La proportion de femmes parmi les élus est de 43,1&nbsp;%.



« Les résultats montrent qu’on avance dans la bonne direction. La participation remonte, la présence des femmes continue d’augmenter et de plus en plus de jeunes s’impliquent. C’est encourageant, mais il reste du travail à faire, surtout pour mobiliser les jeunes. Comme gouvernement, on va continuer d’appuyer les municipalités et de valoriser ceux qui s’engagent », affirme la ministre dans le communiqué.



Les 18 à 34&nbsp;ans demeurent sous-représentés, à 7,5&nbsp;% des élus, déplore Mme&nbsp;Guilbault, qui insiste sur la nécessité de poursuivre les efforts pour encourager les jeunes à s’intéresser à la politique locale et leur faire voir l’impact concret des décisions municipales sur leur quotidien.



<h2>Disparités locales</h2>



Le taux de participation dans les Laurentides, selon des données compilées par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, est de 39,0&nbsp;% en 2025, contre 35,1&nbsp;% en 2021. Il est de 55,1&nbsp;% dans les petites municipalités de moins de 2000&nbsp;habitants, une légère hausse par rapport à 2021, soit un taux de 54,5&nbsp;%.



Toutefois, plusieurs municipalités de la région accusent un faible taux de participation, comme le cas de Bois-des-Filion (30,29&nbsp;%) et Pointe-Calumet (25,80&nbsp;%), entre autres. Des résultats inférieurs à la moyenne provinciale. « Il y a un problème local qui fait en sorte que les gens sont satisfaits et ils n’osent pas aller voter pour l’une ou l’autre des équipes », analyse l’expert, qui met en garde contre toute généralisation hâtive.



Dans la MRC de Mékinac en Mauricie, le taux de participation a largement dépassé la moyenne provinciale, avance-t-il. L’élection s’est transformée en référendum sur l’implantation de 133&nbsp;éoliennes sur le territoire. « Ce n’était pas une élection municipale, c’était un référendum sur les éoliennes », précise le professeur.



Par ailleurs, l’expert déplore également l’impact négatif d’un Balado largement diffusé par Radio-Canada, dans lequel l’ancien maire de Québec, Régis Labeaume, remettait en question l’intérêt de faire de la politique municipale. « C’est un documentaire déplorable. Ça affecte beaucoup », affirme-t-il.



« Il ne faut pas se décourager, au contraire, il faut l’expliquer, le taux de participation de 37&nbsp;% en général », relativise le professeur. Selon lui, les efforts déployés pour maintenir ce taux dans un contexte difficile sont « méritoires ».



Toutefois, il insiste sur l’urgence d’une réforme&nbsp;: « Il ne faut pas attendre 2029 avant de réfléchir sur la journée locale de la démocratie. Il faut réfléchir tout de suite dans la foulée de ce qu’on a vu et observé. »

Disparition d’un adolescent de 15 ans