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Des chiens rapatriés de partout dans le monde

Victoria Kuzina et son shiba inu originaire du Japon, Goma, le mâle reproducteur de l’élevage dont elle s’occupe également.

Des chiens rapatriés de partout dans le monde

Publié le 22/04/2023

Chaque minute de la journée compte pour cette dentiste de profession : en plus de s’occuper d’un vignoble, de ruches ainsi que d’un élevage de chiens shiba inu, Victoria Kuzina vient en aide à des chiens de partout dans le monde.

Depuis plusieurs années, elle en fait venir du Guatemala, du Mexique et de l’Iran, où les valeurs en matière de bien-être animal sont très différentes d’ici, selon elle.

Le processus de rapatriement repose sur l’aide de voyageurs bénévoles qui ramènent les animaux avec eux au Canada. Dans la dernière année, le passage aux douanes est devenu plus ardu, entre autres en raison de nouvelles règlementations visant à limiter la propagation de maladies canines, mais Victoria Kuzina ne s’y arrête pas. D’ailleurs, elle attend présentement une chienne de l’Iran amputée d’une patte.

« Ce n’est pas la question monétaire qui compte », répond-elle lorsqu’elle est interrogée sur le cout du processus. « L’important, c’est de leur trouver une famille. »

Victoria Kuzina trouve les familles d’adoption à l’avance et assure toutes les dépenses (vaccination, billets d’avion, cargo, stérilisation et autres frais vétérinaires), qui s’élèvent parfois à 5 000 $ par chien. C’est sans compter que les revenus pouvant être générés par son élevage personnel vont à des refuges pour animaux et des organismes à l’étranger. Déjà, elle a donné 28 000$ à Loved at Last Dog Rescue, en Iran.

« Je travaille pour donner », affirme la dentiste.

« La vie est un beau miracle »

Quand Victoria Kuzina a quitté la Russie pour s’installer au Canada, il y a presque 25 ans, sa façon de voir la vie a fondamentalement changé. Pour elle, il est primordial de porter secours aux chiens torturés à l’étranger, puisqu’ils n’ont pas la possibilité de « comprendre » leur situation.

« Quand on vient ici, au Canada, on apprécie de vivre. Ailleurs, on doit survivre », témoigne-t-elle. « Et les chiens, eux, ne se plaignent pas ». 

La dentiste croit que les animaux sont dotés de droits, au même titre que les humains. Il faut, selon elle, leur laisser la chance d’apprécier la vie qui leur est offerte. 

Victoria Kuzina a récemment ouvert sa campagne de financement sur la plateforme GoFoundMe, où elle invite les gens à aller donner pour les chiens errants. Pour y accéder : www.gofundme.com/f/venir-en-aide-aux-chiens-errants

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