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Photo Stéphanie Prévost Claude Lalonde et Francine Charles travaillent sur les festivités du 200e de Ste-Scholastique et invitent les citoyens à leur envoyer les archives qu’ils possèdent.

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Archive retrouvé par un citoyen de la rue de Belle-Rivière dans les années 1940.

Des archives recherchées pour recréer l’histoire

Publié le 07/06/2023

Un an après le 50e de la Ville de Mirabel, des citoyens se préparent pour une autre grande fête dans l’un des secteurs : le 200e de Sainte-Scholastique.

En effet, le comité de mise en valeur de Ste-Scholastique amorce tout juste les préparatifs pour la fête qui aura lieu en 2025. « Il reste que 2 ans, c’est assez court pour l’ambition du projet », Claude Lalonde, membre du comité de mise en valeur de Ste-Scholastique.

Celui-ci cherche donc des archives visuelles, tels des photos et vidéos, afin d’avoir une meilleure idée de ce à quoi ressemblait le village. L’idée lui est venue dans les dernières années et a commencé le travail. Cependant beaucoup de travail reste encore à faire.

« Il y a deux dames qui ont tous été portées les archives qu’elles avaient à la Société d’histoire et de généalogie des Mille-Île. Nous on veut ramener ça chez nous », souligne la conseillère municipale, mentionnant la richesse de l’histoire de la région. Selon ce qu’elle a d’ailleurs entendu, beaucoup de documents sont perdus lorsque les personnes d’un certain âge sont placées et que la famille fait du ménage.

« C’est la raison pourquoi on fait un appel à tous. Que ce soit des vidéos, des photos ou tous autres documents historiques », continue Mme Charles.

Il faut savoir que le village a longtemps eu une grande importance dans la région. Plusieurs bâtiments centraux s’y trouvaient à diverses époques. On pense entre autres à la prison, le palais de justice et le bureau de poste. « Côte-des-Saints, on l’appelle le rang disparu », se remémore la conseillère municipale. 

En effet, à l’époque de l’expropriation, de nombreux bâtiments prenaient place sur ce rang entrant dans le secteur. Des exercices d’incendies ont causé la perte de nombreuses demeures et on réduit en cendre une partie du village. « J’ai une vidéo de ce rang où quelqu’un y marche », mentionne Claude Lalonde.

Exposition à venir?

Une exposition pourrait ainsi être mise en place pour souligner l’histoire du secteur. « Mario Morissette, propriétaire de la miellerie Miramiel, est venu me voir et m’a dit qu’il avait encore des photos du mur qu’il avait fait pour le 150e. Il veut le ressortir et le bonifier », s’enthousiasme la présidente du comité de mise en valeur de Ste-Scholastique. 

Elle souligne cependant vouloir remonter d’un cran l’idée pour qu’elle soit encore plus marquante. « Nous depuis le départ, on dit toujours que si on n’a pas de wow, il manque quelque chose », affirme-t-elle. La nouveauté se veut centrale dans le travail du comité. Il ne veut que se réinventer et apporter du neuf et de la fraîcheur dans ce qu’il présente.

L’idée reste de ne pas raconter l’ensemble de l’histoire de Ste-Scholastique, mais seulement certaines parties moins connues. « L’expropriation, on en sait tellement là-dessus, ça fait 50 ans qu’on en parle. Il y a tellement de choses qui sont arrivées avant », confirme M. Lalonde. Le but reste de montrer ce que les gens ne savent pas ou ont oublié avec le temps.

Un inventaire immobilier

Parallèlement à ce dossier, le ministère des Affaires municipales fait un inventaire des habitations datant d’avant 1940. Les informations dans les archives rapatriées permettront également de fournir des informations sur celles se situant à Mirabel. Deux membres du comité de mise en valeur sont sur le dossier, soit Claude et Luc Fortin, travaille avec le sous-traitant de la Ville, la firme Rayside Labossière, pour établir cette liste. Cet inventaire se faire sur l’ensemble du territoire de Mirabel.