Une nouvelle activité alimentaire a été offerte dans les dernières semaines à deux écoles ciblées de Mirabel. Les élèves du primaire ont ainsi pu savourer de la tire d’érable, gracieuseté de cabanes à sucre de la région.



Les 16 et 18&nbsp;avril dernier, les élèves des écoles Prés fleuris et Ste-Scholastique ont reçu la visite de bénévoles sur l’heure du dîner. Une dizaine d’élus municipaux et membres de divers comités des environs se sont déplacés pour les enfants. Stéphane Michaud, directeur du Parc régional éducatif Bois de Belle-Rivière, était également présent comme représentant de Mirabel fête l’érable.



Lors du déplacement de ce comité à St-Augustin, c’est la cabane à Stéphane qui a fourni la collation sucrée, tandis qu’à l’école Ste-Scholastique, c’est plutôt la cabane Au pied de l’érable qui s’en est chargé.



« On a un nom maintenant », souligne au passage Noémie Laurin, de la Caisse Desjardins de Mirabel avant l’arrivée des enfants. En effet, le comité responsable de ce projet pilote se structure et devient officiel. Un nom et un logo ont été choisis, mais ne sont pas encore divulgués. Une annonce devrait se faire sous peu à ce propos. Les membres du comité promettent d’ailleurs de nombreux projets dans l’avenir.

Dans les derniers mois, les maires et mairesses du conseil d’administration de l’Union des municipalités du Québec(UMQ) ont signé un communiqué de presse conjoint pour le développement du transport en commun. Ils mettent ainsi de l’avant la priorité qu’est son développement et son accessibilité.



Patrick Charbonneau, maire de Mirabel, est totalement en accord avec la demande de ses collègues. Bien qu’il ne siège lui-même pas à l’UMQ, il mentionne l’importance du dossier pour Mirabel.



« Le transport, on le veut pour notre développement économique », souligne-t-il. Des entreprises en recherche de main-d’œuvre pourraient ainsi bénéficier, selon lui, de l’affluence que générerait le transport en commun. « Surtout pour les stagiaires. Les élèves n’ont souvent pas de voiture et on a de la difficulté à les attirer à cause de ça. C’est un casse-tête et on perd un bassin de relève », rapporte-t-il. L’enjeu ressort entre autres d’une rencontre avec une grande entreprise de la région.



Un besoin essentiel



La demande est présente dans la région. La ligne d’autobus installée entre St-Augustin et la gare de Sainte-Thérèse le montre particulièrement. Le problème, c’est le financement. Peu importe la façon de le payer, ce sera, au bout du compte, le citoyen qui paiera la facture par ses taxes. « Mon autobus va aller du point A au point B. Là où il faut travailler, c’est de le remplir », souligne le maire de Mirabel.



Ainsi, même si le véhicule est rempli dans un sens du trajet, il faut également contribuer pour son retour, et ainsi éviter les voyages vides.



Des idées sont cependant possibles aux yeux du maire afin de pallier à certaines difficultés. « Je parle depuis longtemps des photos radar en zone scolaire. Ça viendrait régler la vitesse dans la zone et le financement du transport en commun », affirme Patrick Charbonneau. Pour lui, les contraventions payées par les citoyens dans ce contexte devraient être utilisées afin de fournir le service de transport en commun.



La solution se veut à court terme, le temps de mettre en place ce qu’il faut pour un système stable dans la région. Mais il y a aussi la provenance des usagers qui est à observer. Actuellement, les transports se font majoritairement de la banlieue vers Montréal. « De plus en plus, les couronnes se sont développées comme des joueurs économiques importants, avec des industries qui viennent s’y établir », rappelle le Mirabellois. Il considère donc la possibilité d’attirer les travailleurs dans la région afin de soutenir l’économie locale.



« Il faut donc offrir des heures de transports efficaces pour être capable de remplir en montant et en revenant », soutient-il. Ce travail est cependant la responsabilité de l’ARTM, l’organisme qui travaille à l’organisation des transports de l’ensemble de la Communauté métropolitaine de Montréal(CMM).



Et du côté d’EXO…



Exo fait ce qu’il peut actuellement pour restructurer le réseau dans les Basses-Laurentides, s’assoyant à table avec chaque ville de son territoire. Selon le maire, le temps n’est maintenant plus à la discussion, mais plutôt à l’action. « Pour moi, c’est un non-sens de construire une voie réservée au transport en commun sur la 15, alors qu’il n’y a aucun transport de prévu dessus », soulève M.&nbsp;Charbonneau, quant à la voie qui est en construction entre Laval et l’autoroute&nbsp;50.



Le dossier est d’une grande importance pour la ville, laissant découler d’autres grands enjeux tel le logement. « On l’a déjà mentionné dans le passé. Si le financement et le transport en commun ne sont pas au rendez-vous, on n’ira pas signer une révision d’un plan métropolitain de haute densification », conclut le maire de Mirabel. Pour lui, il n’est pas possible d’ajouter du logement si les citoyens qui y habiteront ne peuvent se déplacer facilement.

Transport en commun: Mirabel veut plus!

Dans les dernières semaines, un pas de plus a été fait dans le projet Moana. Le centre d’attraction aquatique de la Cité Mirabel a en effet reçu l’approbation de l’ingénierie de la Ville.



Dans la semaine du 18&nbsp;mars dernier, Ray Junior Courtemanche a reçu la confirmation que le système de filtration d’eau avait reçu le seau d’acceptation de l’ingénierie de Mirabel. « Ce qui inquiète la Ville, c’est la consommation d’eau. Mais on n’en consomme pas sans fin. Il y a des entreprises qui produisent des breuvages qui consomment plus d’eau que ce que je prévoie que le parc aquatique va en consommer », affirme-t-il.



En effet, l’eau des glissades sera simplement pompée à partir de la piscine. « On a trouvé des systèmes de filtration d’eau très performants. Les filtres en micron sont tellement petits qu’on fait le nettoyage du système aux six mois », explique l’homme d’affaires.



Des hôtels seront également rattachés au projet. La consommation d’eau y était également un enjeu. Mais l’entrepreneur y a trouvé une solution, à force de recherche. « On va prendre l’eau des douches et bains et on va les filtrer pour en faire de l’eau grise. On va la reprendre et l’utiliser pour remplir les toilettes. En faisant ça, on réduit de 50&nbsp;% la consommation de l’eau », avance l’entrepreneur.



Dans les derniers mois, l’entrepreneur avait mentionné, via les réseaux sociaux qu’une rencontre avec la Ville de Mirabel avait eu lieu afin de donner de plus amples détails sur le projet. À la vue de l’avancement, l’entrepreneur espère pouvoir commencer les travaux en 2025. « Tant que je n’ai pas le go, je ne peux pas faire mes plans finaux, comme je ne sais pas ce qu’ils acceptent », souligne-t-il. Une réponse dans les prochains mois serait donc l’idéal.



Ray Junior Courtemanche qualifie le projet Moana comme un rêve d’enfance. Incapable d’aller dans les grands centres d’attraction, comme Disney et Universal Studio, comme plusieurs enfants de son âge, il s’est juré d’approcher ce genre d’attractions dans la région. Il s’y attelle depuis qu’il s’est lancé en affaires avec sa compagnie.



Moana sera non seulement un parc aquatique accessible par des passerelles aériennes avec les stationnements adjacents, mais il comprendra également un centre de congrès, une salle de spectacle et bien plus.



« Depuis que j’ai commencé la Cité Mirabel, je veux créer le plus gros centre d’attraction du Québec », conclut-il.

Découverte alimentaire: L’érable s’invite à l’école