Premier ministre du Canada de 1984 à 1993, Brian Mulroney laissera une empreinte indélébile dans la mémoire collective, mentionne la Ville de Saint-Eustache dans un communiqué de presse.



En cette période de deuil, Pierre Charron, maire de Saint-Eustache, et les membres du conseil municipal offrent leurs sincères condoléances à la famille et aux proches de M. Mulroney.



Les drapeaux seront mis en berne jusqu’au jour des funérailles d’État qui seront célébrées, a-t-on annoncé hier (mardi), à Montréal, le samedi 23 mars prochain, en signe de respect et de reconnaissance envers ce grand homme politique qui a tant donné à la société.

Selon le CAFC, le Québec se situe au premier rang au Canada en 2023 en ce qui a trait au nombre de fraudes d’identité et ce pour une troisième année consécutive. C’est le type de fraude le plus fréquent en 2023. La fraude a occasionné plus de 54 M$ en pertes financières au Québec en 2023, tous types de fraudes confondus, comparativement 42 millions en 2022 et à 30 millions en 2021.



De plus, on estime que seulement de 5 à 10% des victimes de fraude font un signalement au CAFC.



<h2>« La fraude en 3D » : pour s’informer des fraudes actuelles</h2>



Les stratagèmes frauduleux évoluent sans cesse et de nouvelles façons d’escroquer la population voient continuellement le jour. La population doit être aux aguets plus que jamais. Au cours du mois de mars, une campagne de sensibilisation sur les différents types de fraudes actuelles aura lieu dans les médias sociaux.



Le livret « La Fraude en 3D », développé dans le cadre d’une collaboration entre la Banque du Canada, la Sûreté du Québec et plusieurs partenaires, vise justement à sensibiliser la population aux divers types de fraudes les plus courantes. Il encourage la population à détecter, dénoncer et décourager tous types d’arnaques.



<h2>Signaler, c’est agir!</h2>



Bien que de nombreuses équipes spécialisées travaillent quotidiennement à combattre les divers types de fraudes, la vigilance demeure le meilleur moyen de contrer les fraudeurs. Les citoyens et citoyennes doivent faire preuve de scepticisme vis-à-vis les offres trop attirantes, valider l’information et s’interroger sur l’appât d’un gain trop facile. Ces simples gestes peuvent leur éviter plusieurs ennuis.



Les fraudeurs misent généralement sur la méconnaissance, la vulnérabilité des victimes, le sentiment d’urgence, l’autorité ou encore la rapidité pour arriver à leurs fins.



La Sûreté du Québec et ses partenaires invitent la population à signaler tout acte frauduleux à son service de police local. Rappelons que la fraude est un acte criminel. Qu’elle soit commise sur Internet, par téléphone, par texto, par courriel ou en personne, elle doit être signalée le plus tôt possible aux policiers et au Centre antifraude du Canada au 1&nbsp;888&nbsp;495 8501.



Pour plus d’information, le public est invité à consulter la page Facebook de la Sûreté du Québec, au <a href="http://www.facebook.com/policesureteduquebec/">www.facebook.com/policesureteduquebec/</a>, et celles de ses partenaires.

C’est la 20e édition du Mois de la prévention de la fraude

Au mois d’octobre dernier, Mme Thibodeau a ainsi offert 565 de ces sacs identifiés à l’effigie du commanditaire qu’est la Caisse Desjardins de la Rivière-du-Nord à des femmes et 235 à des hommes, pour un total de 800, dans plus de 14 hôpitaux à travers le Québec, dont ceux de Saint-Eustache et de Saint-Jérôme.



On y trouvait, outre des tuques pour les femmes et des casquettes pour les hommes, de 20 à 30 produits divers que lui avaient offerts gracieusement des commanditaires, comme des bouteilles d’eau réutilisables, des produits de beauté, des sérums pour la peau, des produits artisanaux, des bijoux, des revues, des livres de jeux, et ainsi de suite.



<h2>Un sac qui fait beaucoup de bien</h2>



«&nbsp;J’en donne quelques-uns aux personnes qui sont sur place quand j’y vais. Mais, les autres personnes sont choisies par le personnel et les infirmières de l’hôpital. Ce sont souvent des personnes qui arrivent pour la première fois pour un traitement et celles-ci sont terrifiées, craintives. Quand tu reçois le sac, tu penses à autre chose le temps que tu déballes tout ce qu’il y a dedans, tu sais que quelqu’un a pensé à toi et ça fait, comme plusieurs me l’ont dit, tellement de bien de savoir que quelqu’un a pensé à nous&nbsp;», explique cette native du secteur de Sainte-Scholastique, à Mirabel, aujourd’hui résidente de Saint-Hippolyte.



Celle-ci raconte que tout a débuté il y a cinq ans, en 2019, quand elle se cherchait pour elle-même une tuque avec des motifs de ruban rose du cancer du sein. Incapable d’en trouver, elle voit dans un magasin de grande surface des pyjamas avec des motifs de ruban rose, en achète pour 1 000 $, les ‘’déconstruit’’, les ‘’reconstruit’’ en tuques de l’espoir et en distribue une centaine cette année-là; 50 à l’Hôpital de Saint-Eustache, où ses parents ont été traités pour le cancer, et 50 à la Cité de la Santé, à Laval, où elle a reçu ses traitements .



Par après, Mme Thibodeau a eu l’idée d’offrir des sacs cadeaux et son projet a alors pris de l’ampleur. Ainsi, l’automne prochain, pour la quatrième remise, l’objectif est de distribuer 1&nbsp;000&nbsp;sacs cadeaux dans 17&nbsp;établissements.



Celle-ci pourra compter, pour chacun des établissements retenus, sur une partenaire demeurant sur place et qui verra à recueillir localement les divers objets produits qui se retrouveront dans les sacs. Mme Thibodeau, qui continuera à s’occuper de l’Hôpital de Saint-Eustache et à accompagner certains partenaires lors des remises de sacs, contribuera avec ce qui lui sera remis en grand nombre, tout en fournissant les 500&nbsp;tuques qu’elle et deux amies couturières sont actuellement à confectionner et les 500&nbsp;casquettes qu’elle devra acheter au coût de 5&nbsp;500&nbsp;$.



Pour financer la remise de tous ces sacs, l’achat du matériel et des casquettes, Nancy Thibodeau a mis en ligne une boutique via laquelle il est possible de se procurer des tuques de l’espoir et autres produits. Elle a aussi sa page Facebook sur laquelle il est possible de la suivre ou encore de verser un don.



Pour l’heure, Mme Thibodeau dit avoir besoin de commanditaires afin d’amasser de 20&nbsp;à 30&nbsp;articles à mettre dans chacun des sacs qui seront distribués à des patients de l’Hôpital de Saint-Eustache. L’automne dernier, elle avait remis 60&nbsp;sacs cadeaux au centre d’oncologie eustachois.



Malgré cette récidive de son cancer du sein, cette maman de deux grandes adultes –&nbsp;Daphné et Camille&nbsp;– a bien l’intention de poursuivre, à l’âge de 50&nbsp;ans, son projet des Tuques de L’espoir.



« Je continue, parce que, aider les autres, ça me nourrit. J’ai eu une vie entourée de gens qui ont été atteints du cancer. Je sais c’est quoi. Moi, ça ne me fait pas peur. La mort ne me fait pas peur; la vie me fait sourire parce que c’est un privilège et ça, on l’oublie. On a droit d’avoir des moments de peine, mais il y a aussi des moments heureux. Je suis grand-maman pour la première fois et je le serais une deuxième fois à la fin du mois de mai. Et je vis cela comme des privilèges extraordinaires », dit-elle, pour conclure, avec sérénité.



Pour en savoir davantage : <a href="https://www.tuquesdelespoir.ca/">https://www.tuquesdelespoir.ca/</a> et <a href="http://www.facebook.com/tuquedelespoir/">www.facebook.com/tuquedelespoir/</a>.

Décès de Brian Mulroney : Drapeaux en berne à Saint-Eustache