La population de l’ensemble des Basses-Laurentides grandit et les services doivent s’adapter à ce nouveau flot. Le Centre de services scolaire des Mille-Îles (CSSMI) ne fait pas exception et doit prévoir davantage d’espace pour les élèves tout en gardant leur bien-être en vue.
C’est donc 16 projets qui sont en cours sur l’ensemble du territoire du CSSMI. Une stratégie renouvelée pour ajuster le nombre de places au nombre d’élèves. Certains de ces projets sont encore au stade de développement, mais d’autres devraient voir le jour plus rapidement.
Ainsi, huit écoles seront construites dans les prochaines années : six de niveau primaire et deux, secondaire. Des Plans québécois d’infrastructure doivent d’ailleurs être remis au travers des étapes de validation.
« On travaille davantage en amont et en prévention. La première étape, c’est de s’asseoir avec nos villes pour qu’elles nous présentent les projets de développement immobilier sur leur territoire. On essaie ensuite d’évaluer la clientèle et de voir pour un terrain quand on voit qu’on va devoir faire une demande au ministère. On mentionne alors déjà être en démarche avec les villes », affirme Mme Nathalie Joannette, directrice générale du CSSMI. Auparavant, l’approbation du ministère devait se faire avant de trouver le terrain, ce qui apportait des problématiques plus importantes, surtout pour les villes qui devaient trouver dans un court délai.
L’école secondaire en construction à Mirabel dans le secteur de Saint-Augustin fait partie de ces projets, ajoutant 1280 places au réseau. Il devrait d’ailleurs être livré pour la prochaine rentrée scolaire, soit 2023-2024. « L’école on l’ouvre quand elle est sécuritaire », soutient la directrice générale, affirmant que des travaux de finition pourraient être toujours en cours à la première rentrée.
On compte également Sainte-Thérèse, Sainte-Marthe-sur-le-Lac et Deux-Montagnes parmi les villes ciblées pour la construction. Certains de ces projets sont cependant toujours sur la table à dessin.
Démolir pour mieux reconstruire
Sept écoles seront également démolies puis reconstruites. « On a été précurseur à ce niveau-là. C’est nous qui avons présenté ce projet-là pour la première fois au ministère de l’Éducation. On compte d’ailleurs six de ces projets qui verront leur superficie agrandie.
Pour réussir à mettre tout ceci en place, le CSSMI doit parfois organiser les choses de manière nouvelle. Ainsi est née l’idée des écoles tampon : des écoles construites sur le même terrain que l’ancienne avant que cette dernière ne soit démolie, à la fin des travaux. L’accord du ministère de l’Éducation doit être donné afin de procéder de cette façon.
C’est ce qui est dans l’air pour l’école Terre-Soleil à Sainte-Thérèse. Depuis plusieurs années, les parents demandent une modernisation à ce bâtiment qui a été construit en 1976, sans rénovation depuis, et qui montre maintenant plusieurs signes de désuétude. Des classes modulaires y avaient été installées en 2019 afin de permettre d’avoir l’espace pour les 600 élèves.
Ce type de solution apporte cependant plusieurs défauts. “Pour nous, c’est clair que c’est temporaire. On a beau ajouter des [classes] modulaires, mais ne vient pas avec ça un plus grand gymnase, un meilleur espace pour dîner. Le problème n’est pas réglé”, explique Mme Joannette. Elle ajoute qu’à cause de longueurs dans les démarches cette solution dure parfois des années, même si elle en aimerait être autrement.
Les projets de rénovation ne sont plus des options pour l’instant au CSSMI. La demande de place pour le nombre croissant d’élèves demande des investissements à plus long terme. Une autre école sera cependant agrandie afin de mieux satisfaire les besoins de sa clientèle.
Des informations à retenir
Uniquement dans la Ville de Mirabel, plusieurs écoles sont en construction. Non seulement l’école secondaire dans le secteur de Saint-Augustin, comme mentionné plus tôt, mais également trois écoles primaires, certaines entamées et d’autres sont à venir. “À l’automne prochain, on va ouvrir une école primaire et une école secondaire”, confirme Mélanie Poirier, conseillère en communication au CSSMI.Le CSSMI se veut transparent avec tous ces projets. Un site internet a donc été mis en place pour les citoyens désireux de suivre l’évolution des travaux : http://www.cssmi.qc.ca/cssmi/divers/infos-travaux.
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