Le 17 novembre dernier, deux jeunes de la région ont reçu un chèque afin de souligner leur implication dans la communauté.
Le programme Jeunes personnalités légendaires Mazda cherche a souligné l’implication, souvent dans l’ombre, de jeunes de la région. Remis par Planète Mazda à Mirabel, Laurence Gervais, jeune coach d’athlétisme, et Damien Leduc, un bénévole très impliqué à Mirabel, ont reçu chacun 2500 $.
« J’ai fait appel aux villes du secteur, aux députés fédéraux et provinciaux. Et ça a été difficile à trouver », explique Mathieu Germain, directeur adjoint du concessionnaire automobile, quant à la difficulté de trouver correspondance aux critères.
Depuis la pandémie, Mazda cherche à aider davantage sa communauté. Valeurs déjà bien présentes dans la compagnie, la campagne remet environ un million de dollars avec le programme dans l’ensemble du Canada.
Lors de la première édition, le 5000 $ du concessionnaire automobile avait été remis au Café de la gare de Rosemère. « C’était une situation qui n’était pas facile pour les restaurateurs. Et qui ne l’est toujours pas d’ailleurs », souligne M. Germain. L’année suivante, ce fut un adulte impliqué dans la région qui a reçu les honneurs. La troisième édition était maintenant dédiée aux jeunes.
Jeune entraîneur
Très jeune, Laurence Gervais a commencé à s’impliquer dans le club d’athlétisme qu’elle fréquentait. Coureuse de fond, elle souligne toutes les dépenses que représente son sport, surtout alors qu’elle a en tête de partir en appartement. « J’ai commencé à entraîner très jeune, parce que ça coûtait moins cher pour l’inscription en faisant du bénévolat », souligne-t-elle.
Maintenant âgée de 18 ans, Laurence veut aider la prochaine génération à bouger. Toujours passionnée par son sport, elle cherche moins à compétitionner qu’à accompagner les athlètes de son club, Corsaire-Chaparral, à Sainte-Thérèse. « On avait des jeunes qui avaient un énorme potentiel en demi-fond et j’ai voulu faire de quoi pour eux. J’ai regardé avec mon entraîneur mes entraînements et j’ai monté mon plan pour pouvoir m’occuper d’eux », explique Laurence.
La lettre qui a été envoyée pour la candidature de la jeune femme montre d’ailleurs son implication. « Elle a passé plusieurs heures avec l’une des jeunes aux Jeux du Québec afin de la calmer la veille de sa compétition. Pour l’aider à gérer son stress », souligne Mathieu Germain en se remémorant le témoignage.
Soulignons également sa deuxième passion pour les droits humains. Non seulement est-elle impliquée auprès d’Amnistie internationale, mais elle en a également créé des groupes à son école secondaire et son cégep. Elle a d’ailleurs souligné son anniversaire en organisant un petit congrès Amnistie/Oxfam dans son cégep. « Elle a de très grandes valeurs humanistes au risque des préjugés des autres », souligne de nouveau la lettre de candidature.
« Aller dans un domaine professionnel qui va vers mon autre passion me permettrait de jouer avec les deux. Je sais que je vais probablement entraîner toute ma vie », conclut la résidente de Pointe-Calumet.
Bénévole depuis toujours
Jeune Mirabellois du secteur de St-Benoit, Damien Leduc a toujours eu le cœur sur la main. Très jeune, il aidait lors de levé de fond, bien conscient de sa chance face à son frère handicapé. « Au lieu d’aller jouer avec les autres enfants, moi je servais la salade de mon plein gré », sourit-il, n’ayant jamais cherché à sortir de l’ombre.
À 18 ans, il continue à s’impliquer dans sa communauté par tous les moyens possibles. Non seulement a-t-il fourni une aide immense à l’Îlot jeunesse de son secteur, mais il est maintenant le plus jeune membre actif du comité de mise en valeur de St-Benoit. Il est administrateur du Comité des loisirs du même secteur. Tout ça, tout en continuant ses études en agriculture et en aidant sur des fermes non loin de chez lui.
« C’est vraiment mon père qui m’a inspiré dans le bénévolat. Quand il y avait une activité, j’y allais avec lui et il me montrait comment faire », souligne-t-il quant à son modèle. Encore aujourd’hui, il travaille de pair avec lui entre autres pour la construction de chars allégoriques qui serviront pour la parade de Noël. « C’est 3-4 jours de montage et démontage pour 1 h 30 de parade », ajoute-t-il quant aux trois chars qu’ils préparent.
« Je ne me suis jamais senti forcé à donner. C’est juste une passion pour moi », conclut le jeune bénévole. Il s’imagine dans le futur à aider encore son secteur. Il souhaite pouvoir travailler sur une ferme laitière des environs et possiblement avoir des parts, si tout va bien. Pour l’instant, il compte investir l’argent reçu dans ses études.
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