Le rythme d’infection au variant Omicron continue à faire des ravages à Saint-Jérôme où on aurait enregistré en date de jeudi dernier (13 janvier) pas moins de 515 cas actifs.
On dit bien aurait, puisque le bilan hebdomadaire du Centre intégré de Santé et de Services sociaux (CISSS) des Laurentides est, une fois de plus, accompagné de la note qu’« étant donné les retards très importants dans la saisie des cas, les nombres de cas actifs sont largement sous-estimés ».
Ce qui amène à considérer que la situation est pire que ce que les chiffres peuvent le laisser croire.
<h3>Bien loin  </h3>
Derrière Saint-Jérôme, suivent loin (dans ce classement, disons « provisoire ») Blainville (297), Saint-Eustache (274), Mirabel (257), Sainte-Thérèse (158), Boisbriand (137), Sainte-Sophie (107), Bois-des-Filion (98), Deux-Montagnes et Rosemère (83, chacune), Sainte-Marthe-sur-le-Lac (77), Saint-Colomban (56), Sainte-Anne-des-Plaines (41) Saint-Hippolyte (38), Lorraine (23), Oka (21), Pointe-Calumet (17), Saint-Joseph-du-Lac (16), Prévost (6) et, finalement, Saint-Placide (0).
Au niveau des MRC, celle de Thérèse-de Blainville continuer de tenir la tête du classement, mais on note une amélioration. De 878 cas actifs au 6 janvier, on est passé à 837 jeudi dernier.
Si bien que l’écart très prononcé en début d’année s’est rétréci avec la MRC de la Rivière-du-Nord qui est passé de 705 à 722 cas actifs au 13 janvier. Suivent la MRC de Deux-Montagnes (488) et la MRC de Mirabel (257).
<h3>La barre de 14 000 franchie</h3>
En regard des cas cumulés depuis le début de la pandémie pour les villes les plus populeuses de la région, Saint-Jérôme a monté de 5 672 à 7 091 en une semaine. Ce qui situe la capitale des Laurentides bien en avant Mirabel (5 340), qui devance de peu Blainville avec 5 306. Saint-Eustache à 3 873, Boisbriand (2 438) et Sainte-Thérèse (2 417) viennent par la suite.
Avec de tels chiffres, comment s’étonner que la MRC de Thérèse-de Blainville vienne au premier rang avec un cumulatif de 14 628 (plus de 2 000 de différence avec les 12 231 cas enregistrés au 6 janvier).
L’écart est tout aussi significatif du côté de la MRC de la Rivière-du-Nord ; de 9 056 au 6 janvier à 11 241jeudi dernier.
Des statistiques qui tranchent nettement avec les 7 914 de la MRC de Deux-Montagnes et 5 340 pour la MRC de Mirabel (une ville, une MRC).

On a administré (en date du 11 janvier), dans les Laurentides, quelque 1 114 000 doses depuis le début de la campagne de vaccination et l’opération se déroule à un bon rythme.
C’est ce qu’a annoncé Alain Jutras, directeur responsable du dossier de la vaccination contre la COVID-19 au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS), au cours d’une conférence téléphonique avec les médias régionaux le mardi 11 janvier dernier
«Il est important de vérifier sur Clic Santé parce qu’on ajoute constamment des rendez-vous (à la grille en place) » a ajouté M. Jutras.
Si bien a qu’il y a, selon lui, « possibilité d’avoir un rendez-vous dans un site de proximité et pas trop éloigné dans le calendrier ».
Autre bonne nouvelle, insiste M. Jutras : « On est choyé dans les Laurentides, on recrute du personnel (de vaccination) à chaque semaine ».
Si bien qu’il est question nous dit-on, d’ « augmenter nos heures d’ouverture ».
<h3>L’armée ?</h3>
Hypothèse avancée mardi : cette augmentation des heures d’ouverture pourrait peut-être passer par l’ajout de renforts dans les prochains jours.
Il est encore bien tôt pour songer à ce qu’on en arrive à ça, mais, en réponse à une question, Alain Jutras a évoqué la possibilité qu’on puisse profiter d’un coup de pouce des forces armées canadiennes dans les centres de vaccination.
Si ça devait être le cas, ce serait dans les centres de vaccination du sud de la région que la chose serait réalisée.
Dans les faits, Alain Jutras a expliqué que des discussions ont cours depuis un certain temps pour le déploiement d’un contingent pour le Grand Montréal.
Si des membres des forces armées devaient venir prêter main forte dans les Laurentides, ce serait, précise M.Jutras, dans les cliniques de vaccination de Saint-Jérôme, Saint-Eustache et Blainville.
Il faut écarter la possibilité qu’ils viennent supporter le personnel soignant.
« Ce sont des aides de services. Ils n’ont pas de formation médicale » précise-t-il .
<h3>Première dose</h3>
Par ailleurs, les autorités du CISSS des Laurentides ont annoncé vendredi dernier la prolongation de l’offre de vaccination sans rendez-vous pour les personnes qui désirent obtenir leur première dose du vaccin.
Le service continuera, nous dit-on, d’être offert dans tous les sites de vaccination de la région, et ce, jusqu’à nouvel ordre, selon un horaire précis (voir sur <a href="http://www.santelaurentides.gouv.qc.ca)">www.santelaurentides.gouv.qc.ca)</a>.
Les personnes admissibles à la deuxième dose ou à la dose de rappel (troisième dose) doivent, pour leur part, continuer de prendre un rendez-vous sur clic.santé.ca
« Notre capacité à vacciner augmente de jour en jour, et ce, pour tous nos sites de vaccination. Nous invitons la population qui tente d’obtenir un rendez-vous ou qui aimerait une date plus rapprochée à consulter régulièrement le site clicsanté.ca, car de nouvelles plages horaires y sont rajoutées continuellement » précise Rosemonde Landry, présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides.
De plus, il faut souligner que les personnes qui ont eu la COVID-19 pourront obtenir, si elle le désire, une dose de rappel dès la fin des symptômes de la maladie. Un intervalle minimal de trois mois doit s’être écoulé entre la deuxième dose et la dose de rappel. Pour tous les détails, consultez le site quebec.ca.
Les personnes à mobilité réduite et nécessitant un accompagnement peuvent avoir recours à un service de navette gratuit pour se rendre à un site de vaccination. Pour y avoir accès, il suffit d’appeler au 1 866 495-5833.

Quelque 1 114 000 doses administrées dans les Laurentides

Selon le Centre canadien d&#8217;hygiène et sécurité au travail, il faudrait en général 15 minutes pour pelleter 1000 kg de neige1, impressionnant n&#8217;est-ce pas? Il n&#8217;est donc pas surprenant d&#8217;apprendre que le pelletage causerait des douleurs musculaires et articulaires chez 31% des Canadiens2!
Les chiropraticiens observent chaque année une recrudescence du nombre de consultations en clinique chiropratique à chaque grosse bordée de neige. Selon Dr Guillaume Corbin, chiropraticien et vice-président de l&#8217;Association des chiropraticiens du Québec (ACQ), « les patients que nous recevons en clinique après une tempête de neige se présentent principalement avec des douleurs au bas du dos, au cou et aux épaules. »
<h3>Dix trucs à suivre</h3>
Pour éviter blessures et courbatures, voici les 10 #chirotrucs à adopter :
1. Utilisez une pelle légère, ergonomique et adaptée à votre taille.
2. Faites quelques exercices d&#8217;échauffement avant de débuter.
3. Dégagez les accumulations en hauteur avant de vous attaquer à ce qu&#8217;il y a au sol.
4. Poussez la neige au lieu de la soulever lorsque c&#8217;est possible.
5. Gardez votre dos droit et forcez en pliant les genoux pour pousser/soulever une pelletée de neige.
6. Gardez la charge de la pelle près de vous afin d&#8217;éviter un étirement musculaire.
7. Pivotez votre corps en entier en déposant une pelletée pour éviter une torsion du tronc.
8. Prenez plusieurs pelletées légères plutôt qu&#8217;une seule très lourde.
9. Prenez le temps de bouger de la bonne façon plutôt que d&#8217;aller vite pour finir plus rapidement.
10. Sortez plusieurs fois pelleter lors d&#8217;une tempête plutôt que d&#8217;attendre d&#8217;avoir un gros amoncellement.
Visionnez l&#8217;ensemble des #chirotrucs pour « <a href="https://www.chiropratique.com/fr/outils-medias/videos/33-pelleter-sans-se-blesser-avec-daniel-melancon/">Pelleter sans se blesser</a> » avec Daniel Melançon.
<iframe loading="lazy" title="Conseils de pelletage" width="580" height="326" src="https://www.youtube.com/embed/lHeLGn4ocvs?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
<h3>Ne pas ignorer une douleur qui persiste</h3>
Vous ressentez de l&#8217;inconfort ou vous avez mal à la suite de votre séance de pelletage?  Le risque de blessures est d&#8217;autant plus grand si le patient qui consulte suite à une séance intense de pelletage avait une condition préexistante qu&#8217;il a négligé de soigner. N&#8217;ignorez pas une douleur qui persiste, elle pourrait devenir chronique.
Le chiropraticien, de par sa formation de niveau doctoral et ses compétences pointues portant sur le système neuromusculosquelettique, est habileté à diagnostiquer, traiter et prévenir les blessures causées par un effort physique d&#8217;une intensité trop élevée ou mal effectué, comme le pelletage.
N&#8217;oubliez pas que votre chiropraticien est là pour vous guider vers les bonnes habitudes vous permettant de garder votre corps en santé et de pelleter adéquatement pour éviter de fâcheuses blessures. Dr Corbin ajoute « Si vous avez une blessure au dos par exemple, il est conseillé de corriger correctement le problème avec votre docteur en chiropratique par des soins et/ou des exercices pour éviter de l&#8217;aggraver à l&#8217;effort. »
1 <a href="https://www.cchst.ca/oshanswers/ergonomics/snow_shovelling.html">https://www.cchst.ca/oshanswers/ergonomics/snow_shovelling.html</a> 
2 Rapport All pain, no gain Association chiropratique canadienne
À propos de l&#8217;ACQ 
L&#8217;Association des chiropraticiens du Québec est un organisme sans but lucratif existant depuis 1967. Dans le cadre de sa mission, l&#8217;Association des chiropraticiens du Québec oeuvre à mettre sur pied des projets éducatifs et informatifs visant l&#8217;amélioration de la santé publique par des approches scientifiques et efficaces. C&#8217;est dans cet esprit que nous sommes heureux d&#8217;offrir aux Québécoises et aux Québécois des conseils pour une saison hivernale sécuritaire.

COVID-19: Une situation pire que ce que les chiffres peuvent laisser croire…

Bien loin

La barre de 14 000 franchie