Cette halte a été effectuée dans le cadre d’une tournée de M. Beaulieu à travers le Québec pour faire le point sur la situation du français au Québec.
Devant une quarantaine de personnes réunies pour entendre le conférencier invité, dont Luc Desilets, député du Bloc québécois de Rivière-des-Mille-Îles, M. Beaulieu a ainsi fait la démonstration avec chiffres à l’appui tirés des comptes publics, « que le Canada anglicise le Québec avec nos impôts », selon ce que le Bloc québécois Rivière-des-Mille-Îles rapporte dans un communiqué de presse.
Les sommes accordées au fil des années par le gouvernement canadien pour promouvoir l’usage de la langue anglaise au Québec, totalisent plus de 3 440 000 000 $ depuis 52 ans. Cet argent a été dépensé au Québec pour le développement des communautés d’expression anglaise et la mise en valeur de l’anglais langue officielle et du bilinguisme au Québec.
« Ces sommes colossales ont donc été investies dans des organismes anglophones de la société civile québécoise et des groupes de pression anglophones pour imposer la langue anglaise dans toutes les sphères de la vie : santé, éducation, justice », ajoute-t-on dans le communiqué de presse bloquiste..
M. Beaulieu a aussi démontré que le gouvernement canadien a investi beaucoup d’argent dans les centres de recherches en sciences et dans une foule de domaines connexes. Plusieurs organismes anglophones du Québec ont même reçu de l’argent pour accompagner les immigrants et les convaincre de recevoir des services en anglais.
Démontrant que la volonté à défendre le français n’est pas une priorité au Canada, le député Luc Desilets a informé les gens présents que les vétérans francophones avaient même de la difficulté à recevoir des services en français. Par contre, le seul financement destiné aux francophones au Québec vise à favoriser leur apprentissage de l’anglais !
Enfin, le président du Bloc québécois Rivière-des-Mille-Îles, Benoit Roy, a tenu à déclarer « qu’il faut sans cesse rappeler que ce n’est pas la langue et la culture anglaise qui sont menacées au Québec, mais bien la langue et la culture française. Le français est en déclin partout au Québec et le Canada participe allègrement à ce déclin. Nous devons reconnaître que la seule manière de préserver notre langue et notre culture est la réalisation de l’indépendance du Québec. »
MOTS-CLÉS
Benoit Roy
Mario Beaulieu
Bloc Québécois
Rivière-des-Mille-Îles (circonscription fédérale)