Le maire Patrick Charbonneau assure que « l’entrepreneur a bien répondu aux questions et aux inquiétudes de la ville » lui permettant donc d’aller de l’avant avec la construction du projet.
En entrevue avec le journal, Ray Junior Courtemanche disait s’inspirer de ce qui est déployé dans des zones très sèches comme Las Vegas et Dubaï pour la gestion de l’eau. « Ce sont des déserts et ils arrivent à arroser le gazon tous les jours. J’ai fait mes devoirs en matière de consommation d’eau », partage le bâtisseur ayant déjà investi plusieurs centaines de millions aux alentours. Le visage de Mirabel de chaque côté de l’autoroute 15 s’est vraiment transformé ces dernières années.
Un complexe multifonctionnel
Bien plus qu’un simple parc récréatif abritant plus d’une vingtaine d’attractions, dont une montagne russe aquatique, c’est aussi deux hôtels, une salle de spectacle, un centre de congrès, des boutiques de sports et de bien-être, le tout accessible par une passerelle entre les deux édifices.
La salle de spectacle devrait pouvoir accueillir 1500 spectateurs. Le centre de congrès dépasse les 70 000 pieds carrés au 11e étage et le toit du deuxième hôtel sera dédié aux événements avec ses nombreuses salles de réception.
Les boutiques d’articles de plein air seront dédiées aux activités nautiques, aéronautiques, au camping, ainsi qu’aux déplacements actifs comme le vélo, le ski ou la planche à roulettes. Une aire de restauration rapide tout comme une offre de restaurants branchés, des services de soins de santé et de beauté offriront aux visiteurs du divertissement pour tous les goûts.

La première phase comprendra le complexe aquatique et un premier hôtel, tandis que la seconde ajoutera un deuxième hôtel, relié au premier par une passerelle.
Des exigences environnementales
En changeant la circulation à double sens pour des sens uniques, le rond-point de la rue Chaumont sera également aménagé pour accueillir des autobus et autocars, et les stationnements étagés sous les hôtels devraient permettre une circulation fluide entre les entrées et les sorties. En protégeant les voitures des rayons du soleil, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont aussi réduites.
Un système de filtration de haute technologie permettra également le recyclage et la réduction de la consommation de l’eau. C’était évidemment une des contraintes majeures à laquelle devait se soumettre le projet pour avoir l’accord de la ville pour aller de l’avant.
Prochaines étapes
Maintenant le feu vert accordé pour le projet, la finalisation des plans d’ingénierie mène à l’été 2026 pour le début des travaux. L’entreprise indique que l’ouverture du parc aquatique et du premier hôtel devrait se dérouler 24 mois suivant la première pelletée de terre, donc quelque part en 2028.

La terrasse du deuxième hôtel permettra d’accueillir des congrès et autres événements d’envergures où pourra être observé le coucher du soleil.
L’objectif du projet est d’attirer autant le tourisme récréatif que le tourisme commercial, qui n’ont pas vraiment d’option dans l’axe entre Montréal et le Mont-Tremblant pour organiser des congrès ou autres activités à grand déploiement. Ça bourdonne autour de Cité Mirabel et la ville assure que ce n’est pas terminé et qu’elle a encore des plans pour le développement de ce secteur à annoncer cette année.
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