Présenté comme un concept de libre-échange de livres destiné aux gens de la communauté collégiale, la petite bibliothèque construite en bois et remplie de livres a été inaugurée la semaine dernière, devant une trentaine d’étudiants. Elle trône depuis, au vu et au su de tous, à l’entrée du Carrefour étudiant.
«La bibliothèque est là, dans l’espoir que les gens prennent des livres, les lisent, les rapportent ou non ou encore les donnent à une autre personne», a indiqué l’une des instigatrices du projet, Roxanne Lajoie, enseignante au département de français. C’est sans frais, sans inscription, sans obligation et accessible en tout temps.
L’idée, c’est d’éviter que la poussière ne s’accumule sur les livres. «Ce sont des livres libérés, c’est-à-dire qu’ils n’attendent que vous pour les lire, les faire voyager. Il faut que ces livres et la culture continuent de circuler», a ajouté Mme Lajoie.
Les autres enseignants impliqués dans le projet sont, nommément Stéphane Gagnon, Pierre W. Fontaine, Marilyn Brault et Julie Brunet, de même que Geneviève Grignon, du socioculturel.
D’autres bibliothèques du genre existent déjà à Montréal, notamment dans les quartiers Côte-des-Neiges, Mile-End et Rosemont-Petite-Patrie. On en répertorie également une à l’Université Harvard, à Cambridge, dans l’état du Massachusetts.
Marathon d’écriture
L’inauguration du Livre-Service a été suivie de la première édition du Marathon d’écriture, à laquelle une trentaine d’étudiants a pris part. «L’écriture, c’est le moyen d’expression utilisé par l’Homme depuis des millénaires», a commenté Marilyn Brault, enseignante au département de français.
Le coup d’envoi du marathon a été donné à 18 h 15. Trois ateliers figuraient au programme de la soirée: Le roman, par Stéphane Gagnon, Promenade nocturne, par Roxanne Lajoie, et Scénario, par Pierre W. Fontaine.
Présent lors de la soirée, le directeur général du collège, Michel Louis Beauchamp, a profité de la tribune pour saluer ces initiatives et rappeler l’importance, pour la culture, de continuer de circuler et de voyager à travers les gens. «C’est la nourriture de l’âme. Plus il y aura de la culture, moins nous vivrons de malaises dans notre société», a-t-il déclaré.