Réélu pour un deuxième mandat avec 40,6 % (21 645) des votes valides exprimés et une majorité de 2 810 voix sur son adversaire libérale lors du dernier scrutin fédéral, tenu au mois de septembre dernier, le député de Rivière-des-Mille-des-Îles, Luc Desilets, sera à nouveau le porte-parole pour le dossier des anciens combattants dans le cabinet fantôme du Bloc québécois (BQ) à la Chambre des communes.
Celui qui s’était vu confier ce dossier dans les semaines qui avait suivi son élection en octobre 2019 s’est dit pleinement satisfait de la décision de son chef Yves-François Blanchet, dévoilée début octobre.
« C’est un dossier qui m’a fait passer par toute une gamme d’émotions depuis 2019, et j’ai investi énormément de temps et d’énergie pour le maîtriser. Je suis heureux que mon chef me donne l’opportunité de mettre ma connaissance des enjeux à profit, pour le bien des vétérans et vétéranes du Québec et du Canada », a commenté, via un communiqué de presse, le député Luc Desilets qui a vu le dossier du revenu national, dont il s’est aussi occupé pendant son premier mandat, passer entre les mains de son collègue et nouveau député de Mirabel, Jean-Denis Garon.
De nombreux enjeux
Pour M. Desilets, les enjeux ayant trait aux anciens combattants sont nombreux. Et parmi eux, il compte s’attaquer dans un premier temps aux « délais d’attente supérieurs auxquels font injustement face les vétérans francophones par rapport à leurs camarades anglophones », aux arriérés de demandes de prestation d’invalidité et à l’absence de soutien aux vétéranes vivant avec des traumatismes sexuels datant de leur service militaire.
« En ce moment, il y a des vétérans québécois qui sont lésés par Anciens Combattants Canada (ACC) pour la seule et mauvaise raison que leur langue maternelle est le français. C’est inacceptable et je vais me battre pour rectifier cette injustice, celle-là et toutes les autres », a promis le député bloquiste, rappelant au passage que certains de ces enjeux se retrouvaient d’ailleurs dans la dernière plateforme électorale du Bloc québécois.
De retour au travail
En ce qui a trait à son travail de député proprement dit, M. Desilets dit s’être déjà mis au travail et qu’il a surtout hâte de le poursuivre «à pleine capacité» en faisant allusion au fait que la pandémie liée à la COVID-19 se résorbe tant bien que mal et lui permet d’agir autrement sur le terrain.
« Je suis fier des gains réalisés au cours de ces deux dernières années et je veux continuer de servir les anciens combattants ainsi que mes concitoyens. Pour cela, ce pays nécessite un gouvernement et un parlement. Comme mon chef, je crois que Justin Trudeau devrait nommer ses ministres et convier les élus à un retour rapide au parlement. À un moment donné, c’est assez les vacances ! », de conclure M. Desilets.
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