Le 7 septembre, de 21h30 à 8h, l’autoroute 50 sera fermée en direction ouest entre la route 117 et l’autoroute 15. Les bretelles vers l’autoroute 15, dans les deux directions, ainsi que la bretelle de l’autoroute 15 nord vers l’autoroute 50 ouest seront également fermées.



Du 8 au 12 septembre, de 20h30 à 5h, la fermeture en direction ouest s’étendra entre l’autoroute 15 et la rue Louis-Bisson. Les bretelles de l’autoroute 15 vers l’autoroute 50 ouest et les sorties no288 (Boul. Henri-Fabre) et no285 (Nord Fret Cargo) seront aussi fermées.



Le 13 septembre, de 21h30 à 7h, les mêmes fermetures seront en vigueur.



Des détours seront mis en place avec une signalisation temporaire. Ces travaux pourraient être reportés ou annulés selon les conditions météorologiques. Pour plus de détails,&nbsp;consultez&nbsp;<a href="https://www.quebec511.info/fr/default.aspx">Québec 511</a>.

Dénonçant le manque d’intervention du gouvernement face aux déversements illégaux à Kanesatake, un groupe de résidents d’Oka a décidé de prendre les devants. Le collectif ReconciliAction Kanesatake/Oka tiendra, le 8 septembre prochain, une formation pour préparer les citoyens à effectuer un potentiel contrôle routier contre les véhicules lourds. 



Jusqu’à présent, une cinquantaine de personnes ont confirmé leur présence au rassemblement. Visant le pacifisme, le professionnalisme, la sécurité et un minimum de perturbations de la circulation, cette formation a pour objectif d’exercer une « pression sur les autorités provinciales et fédérales pour que cessent au plus tôt les atteintes à la sécurité publique et les déversements illégaux de sols contaminés qui polluent notre eau. »



<h2>Collaborer avec la communauté mohawk</h2>



« On ne sera jamais en paix à Oka tant que les gens à Kanesatake ne seront pas en paix. Avec le rassemblement, il y a aussi un message de solidarité. La boule d’impunité qui grossit à Kanesatake a de plus en plus de répercussions sur la vie quotidienne des Mohawks », explique la porte-parole du collectif ReconciliAction Kanesatake/Oka, Julie Tremblay-Cloutier.&nbsp;



Certains membres du groupe sont d’ailleurs en contact régulier avec la communauté mohawk. « On va continuellement valider nos messages, nos actions et nos opérations avec ces gens-là », assure Mme Tremblay-Cloutier. Invités au rassemblement du 8 septembre, plusieurs citoyens de Kanesatake ont aussi confirmé leur présence.



<h2>Une initiative qui inquiète</h2>



La tenue d’une formation pour un possible blocage routier inquiète cependant le maire d’Oka, Pascal Quevillon, qui manifeste fermement son désaccord. Soulignant que la municipalité n’est pas liée à ce rassemblement, M. Quevillon craint que cette mesure mette en péril la sécurité des citoyens.&nbsp;



« Ce n&#8217;est pas le rôle des citoyens mais bien aux autorités compétentes de faire leur travail. Je suis en contact avec le conseil de bande et les autorités compétentes afin de trouver une solution à cette problématique qui perdure depuis trop longtemps », a-t-il publié sur les réseaux sociaux.



Suite aux avertissements reçus, les membres du collectif ReconciliAction Kanesatake/Oka sont d’avis que c’est aux instances gouvernementales de prendre en charge la situation&nbsp;: « Or, le gouvernement ne fait pas son travail. Souvenons-nous que le dépotoir G&amp;R a obtenu un permis du gouvernement du Québec, alors même que ses propriétaires avaient déjà été mêlés à des actes criminels. Souvenons-nous que la Sûreté du Québec a dit à des citoyens d’Oka qu’elle avait ordre de ne pas intervenir. »



Nommant l’urgence de la situation, Julie Tremblay-Cloutier considère que les citoyens peuvent faire la différence&nbsp;: « Tous les paliers, incluant notre maire, ont essayé. Mais là, ce sont les citoyens qui peuvent essayer de faire passer le message. C’est un problème qui n’est pas seulement environnemental, mais qui est de sécurité publique. Alors c’est ensemble qu’on peut faire bouger les choses. »

Déversements de sols illégaux à Kanesatake

Un trajet d’un peu plus d’une trentaine de minutes en transport collectif et entièrement gratuit&nbsp;: c’est ce que propose maintenant Aéroport de Montréal (ADM) pour son site de Mirabel, YMX.



Selon l’horaire prévu, la navette partira de la station de métro Montmorency à Laval pour se rendre sur le site aéroportuaire. De là, il y aura un peu moins d’une dizaine d’arrêts à des endroits stratégiques. « Ça nous permet de couvrir la superficie du territoire de l’aérocité, là où des employés travaillent en présentiel », affirme Anne-Sophie Hamel, des affaires publiques d’Aéroports de Montréal (ADM). Aucun arrêt n’est actuellement prévu entre les deux pôles. Sept trajets seront prévus en direction d’YMX le matin et sept autres feront le retour le soir vers Laval.



« L’objectif pour nous c’était vraiment d’offrir une option de transport collectif aux employés du site de Mirabel, pour leur donner une façon de rejoindre le site », ajoute-t-elle. Ce faisant, l’idée est également d’attirer des talents, comme les appelle la porte-parole, ces gens qui auraient les compétences de travailler dans les entreprises mirabelloises du site aéroportuaire.



Le projet de ligne d’autobus a été développé avec les partenaires d’ADM, soit la Ville de Mirabel, le service Mobilité alternative (MOBA) et EXO. Les entreprises embauchant des ressources sur le site de l’aérocité ont également été sondées, afin de déterminer les besoins. « C’est aussi une façon pour nous d’atteindre nos objectifs de durabilité, soit de faire la promotion du transport collectif et actif », souligne la porte-parole.



Malgré que le projet ait une durée d’un an sur papier, Mme&nbsp;Hamel souligne que celui-ci sera gardé à l’œil afin d’être amélioré et possiblement gardé à plus long terme. « Plus le succès va être au rendez-vous et plus on voudra conserver ce service. On pense qu’il y aura de l’intérêt », affirme-t-elle. Déjà, en une semaine de promotion, ADM a eu prêt de 225&nbsp;demandes d’informations quant aux horaires.&nbsp;



« On avait fait nos devoirs en demandant aux entreprises de s’assurer de l’intérêt, mais on espère que les gens vont adopter ce nouveau moyen de transport là », exprime Mme&nbsp;Hamel, soulignant que cette solution se veut sans stress. Un service similaire est déjà en place à Montréal pour se rendre sur le site de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau.



<h2>Depuis au moins un an</h2>



L’idée en est venue graduellement, en entendant les partenaires parler de leurs enjeux, entre autres liés à la mobilité de leur employé, mais également à l’embauche de nouveaux talents. « On est rendu autour de 8000&nbsp;employés sur le site aéroportuaire. C’est un site qui s’est beaucoup développé. On a accueilli beaucoup de partenaires. On a présentement environ 40&nbsp;entreprises », rappelle Anne-Sophie Hamel. La demande en est donc venue directement des employeurs,&nbsp;



En offrant un tel service, Aéroport de Montréal (ADM) espère pouvoir augmenter l’attractivité des entreprises installées sur son territoire. « Pour l’instant, le projet en reste au trajet qu’on a mis en place. On a fait des études avec nos partenaires pour voir quel trajet aurait le plus d’intérêt et de popularité auprès des employés », explique-t-elle. Le gestionnaire des aéroports métropolitains est conscient qu’un tel service pourrait avoir un impact dans le futur, sur l’arrivée de nouvelles entreprises.



« L’indicateur de réussite sera le taux d’utilisation de la navette. Et puis on verra en continu, s’il y a besoin d’augmenter le nombre de navettes, en fonction de l’achalandage », conclut la porte-parole d’ADM.&nbsp;



Il est également important de mentionner que l’ensemble du projet est autofinancé par ADM et ses partenaires, tel Airbus, Airbus Canada, etc. Mirabel a ceci de particulier qu’il est un des seuls endroits où l’ensemble de la conception des avions et autres transports aériens peut être réalisée sur le même territoire.

Autoroute 50: Travaux d’asphaltage à Mirabel