Le petit garçon du secteur de Saint-Benoît, à Mirabel, est atteint d’une maladie orpheline appelée la STXBP1, dont seulement cinq cas sont recensés au Québec. Il ne s’agit pas d’une maladie héréditaire.
«Il s’agit d’une malformation génétique qui ressemble à la paralysie cérébrale», explique la mère de Laurent, Chantal Jasmin: «Pour communiquer avec Laurent, on se sert de pictogrammes, même si la coordination œil/main est difficile pour lui. Aujourd’hui, Laurent est capable de dire trois mots: maman, lait-veux et aïen (pour Damien).»
Ayant déjà atteint le top de sa progression physique, Laurent ne pourra jamais marcher. Bien que son espérance de vie ne soit pas touchée par sa maladie, un simple rhume peut se transformer en pneumonie.
«Laurent est né à terme, le 14 août 2007. Il a fait sa première crise d’épilepsie à sept jours et nous avons appris l’existence de sa maladie qu’en 2011», raconte Mme Jasmin.
Grâce à des traitements d’oxygénothérapie dans sa chambre hyperbare (résultat de plusieurs collectes de fonds), Laurent a désormais les membres moins raides, sa réceptivité au niveau du langage s’est améliorée et sa médication a même été diminuée.
«Avant ses traitements, lorsqu’il se réveillait le matin, il fixait dans le vide. Maintenant, il réagit aux sons. Aussi, lorsqu’il a faim, si on ne lui répond pas, il vocalise», ajoute la maman.
Pour arriver à de tels résultats, sa mère et lui passeront 90 minutes par jour dans la chambre hyperbare, et ce, durant deux mois. S’en suit une pause de deux à trois mois.
Pour certains enfants, l’hyperbare a fait des miracles. «Certains enfants se sont même mis à remarcher», souligne-t-elle.
La maison des Leduc-Jasmin a été adaptée pour Laurent, il y a de cela trois ans. Si des gens rêvent de voyages à l’étranger, ou de posséder des biens quelconque, chez les Leduc-Simard, c’est plutôt l’air climatisé que l’on rêverait d’installer dans la résidence mirabelloise. Mais, elle n’en a pas les moyens!
Qui sait si un petit ange ne passerait pas par là pour les aider…