L’inspecteur de la division des enquêtes à la régie de police du Lac des Deux-Montagnes, Jean-Philippe Labbé explique comment s’est déroulée l’intervention : « Nous sommes arrivés sur les lieux, avons sécurisé l’endroit et avons confirmé que la personne avait déjà quitté. Une fois l’endroit sécuritaire, nous avons laissé les gens circuler autour de l’école. Les policiers sont ensuite allés vérifier l’adresse de résidence de la dame à Saint-Jérôme, son véhicule étant sur place, les policiers ont procédé à son arrestation et l’ont ramenée au poste de Deux-Montagnes où elle a été rencontrée par les enquêteurs au cours de la soirée ».
“Aucun antécédent criminel”
La jeune femme n’avait aucun antécédent criminel et n’était pas connue des milieux policiers indique l’inspecteur. « Au terme de l’interrogatoire, elle a offert sa collaboration aux enquêteurs. Elle nous a aussi permis de récupérer l’arme utilisée dans l’altercation. Au courant de la journée, nous avions réalisé que c’était une arme à air comprimé, mais il y avait beaucoup de similitudes avec une vraie ».
Selon les premières versions, la jeune femme ne fréquente pas l’établissement scolaire de Deux-Montagnes et s’y serait présentée dans le but de défendre une jeune amie, supposément elle-même victime d’intimidation, bien que cela n’a pu être confirmé pour l’instant.
Une vidéo de l’incident circule sur internet, il est possible d’y voir un attroupement autour de deux jeunes femmes, dont celle tenant le fusil à air comprimé. Sur cette captation, difficile de différencier le « fusil à plomb » d’une arme à feu réelle. « Elle a un gun », peut-on entendre quelqu’un dire.
“Une journée comme les autres”
L’école n’a pas souhaité commenter la situation et au Centre de service scolaire des Mille-Îles, on nous informe qu’au lendemain de l’incident, c’était une journée « comme les autres » à la Polyvalente Deux-Montagnes.
« Le maintien d’un climat scolaire sain et sécuritaire est une priorité. Chaque école de la CSSMI est dotée d’un plan de lutte pour prévenir et combattre l’intimidation et la violence à l’école », explique par courriel Mélanie Poirier, conseillère en communication en Centre de service scolaire des Mille-Îles.
Si votre enfant est témoin ou victime de violence et d’intimidation, la CSSMI tient à rappeler qu’elle offre un service de plaintes bien structuré : https://www.cssmi.qc.ca/cssmi/divers/plaintes-soutien-la-communaute.
Ressources disponibles
Une équipe d’intervenants sur le plancher des écoles est disponible pour soutenir les élèves qui en ressentent le besoin et le personnel peut communiquer avec le Programme d’aide aux employés (PAE) en tout temps.
Une équipe d’incidents critiques peut également être déployée dans les milieux, lorsque nécessaire pour accompagner élèves ou membres du personnel dans des situations plus difficiles.
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