L’AQDRLL attire notamment l’attention sur les hausses excessives et/ou illégales de loyer, soulignant que certains locataires ont subi des hausses allant jusqu’à 20 %.
Elle ajoute que plusieurs résidents ont dû continuer de payer pour des services et des activités qui ont diminué ou été annulés pour des raisons de santé publique. «Tout en continuant de percevoir les mêmes montants de loyers auprès des résidents, les propriétaires de RPA ont bénéficié, de surcroît, de subventions gouvernementales liées à la COVID-19», soutient l’association.
Elle en a aussi contre les «mesures âgistes et abusives» qui ont été instaurées pour restreindre les allées et venues des locataires. «Une résidence privée pour aînés est une résidence au même titre qu’un immeuble à logements ou une tour à condos, affirme-t-elle. Plusieurs propriétaires de RPA ont imposé des mesures contraignantes, abusives et âgistes à leurs résidents en les empêchant de circuler librement à l’extérieur de leur logement, tout en respectant les consignes sanitaires, outrepassant les directives de la santé publique.»
L’AQDRLL est préoccupée face à cette situation et face au développement effréné du marché des résidences privées pour aînés, notamment à Laval. Elle croit qu’il y a urgence d’une réflexion collective et d’un débat public sur les services d’hébergement de longue durée, les RPA et le soutien à domicile.
L’AQDR Laval-Laurentides compte 3 500 membres à Laval et dans les Laurentides. C’est la plus grosse section de l’AQDR, qui compte 25 000 membres au Québec regroupés en 42 sections locales.
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