Jonathan Boivin, Antoine Provencher et Vinh Bui sont inscrits au Programme d’éducation intermédiaire (PEI) du Baccalauréat international à la PDM. Pour recevoir leur diplôme, ils doivent organiser une activité de collecte de fonds de leur choix. Étant donné que le père de Jonathan, Guy, est un ami d’enfance de Martin, il a été facile pour le jeune homme de choisir une cause et de convaincre ses amis d’y adhérer.
«J’ai toujours connu Martin handicapé. Il a toujours été une source d’inspiration pour moi! J’ai aussi un grand-oncle qui est décédé de la SLA à 83 ans» , a raconté Jonathan pour expliquer qu’il ait choisi de s’investir ainsi.
Mieux comprendre la maladie
Car il s’agit bien d’un investissement pour ces trois jeunes qui, outre l’organisation de la soirée du 22 mars et tout ce que cela implique, ont aussi eu l’occasion d’assister à une rencontre d’information au sujet de la SLA, en présence de personnes atteintes, afin de comprendre encore davantage cette maladie qui touche 2 500 à 3 000 personnes actuellement au Canada.
«C’était frappant d’entendre les témoignages, de dire Jonathan. J’ai compris, entre autres, qu’il existait différentes formes de la SLA, que certains peuvent marcher, mais ne peuvent parler et que pour d’autres, c’est le contraire.»
«J’ai rencontré et entendu plusieurs personnes me parler de leur maladie. Je pense que cette expérience me servira dans ma vie lorsque j’aurai à faire quelque chose de similaire» , d’ajouter Vinh Bui.
Une aide appréciée
Martin Lauzon est bien placé pour comprendre l’importance de donner à SLA Québec, lui qui a bénéficié de la précieuse collaboration de cette fondation au cours des 17 dernières années. «Si on ne trouve pas de causes et de remèdes à la SLA, insiste Martin, c’est sûr que nous allons tous mourir! Certains demandent l’aide à mourir, mais, moi, je veux vivre. La vie vaut la peine d’être vécue! Et c’est en donnant à la SLA qu’on contribuera à faire avancer la recherche!»
Martin est d’autant plus heureux de voir que ce sont des jeunes qui ont pris cette initiative.
«C’est beau de voir de beaux jeunes comme ça qui nous aident. Ça nous motive à vivre notre vie malgré la malchance que nous avons eue. Quand on est bien entouré, la vie vaut la peine d’être vécue! Ces jeunes-là, c’est de l’amour qu’ils viennent nous donner!»
Grâce à l’implication d’adolescents tels Jonathan, Antoine et Vinh, Martin a bon espoir de guérir, un jour. Mais pour y arriver, il est d’avis que non seulement la population devra mettre l’épaule à la roue, mais que Québec devra aussi en faire plus.
«Beaucoup de changements doivent être apportés par le gouvernement. Et je te le dis, si c’est fait, d’ici dix ans je suis guéri!»
Pour réserver sa place au souper du 22 mars, il faut visiter la page Facebook «Souper-spaghetti PDM au profit de la SLA» .
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