Un automobiliste est activement recherché par les policiers pour avoir « garoché» plus de 150 pneus sur un terrain privé. Le malfaiteur a même été brave de déverser sa cargaison en plein jour. Une fois de trop.
Les caméras de surveillance des commerces à proximité du site transformé en « une dompe » pour le fuyard ont capté des images d’une voiture grise, VUS de marque Tiguan, vitres teintées, mags noirs, avec un trailer de 4 x 8 remplis de pneus. Une vidéo voyant le véhicule passé devant le site pour ensuite tourner à un feu de circulation circule sur le web.
« Une personne insouciante de l’environnement», a décrié sur les réseaux sociaux le propriétaire du terrain en question, Ray Junior Courtemanche.
Contacté par Infos Laurentides, L’homme d’affaires a exprimé son mécontentement au bout du fil. « Nous travaillons pour que le terrain reste propre. On coupe même les mauvais herbes, le temps que le projet prenne son envol. Et là, cet imbécile, va nous faire passer pour des cochons », a-t-il dit sur un ton peu harmonieux.
Dès qu’il a découvert qu’il était victime d’un « innocent », Ray Junior a immédiatement contacté les policiers de Mirabel, le ministère de l’Environnement et la municipalité qui sont venus enlever une centaine de pneus dans un premier temps. Mais le « clown » a recommencé. Plus de 150 pneus de différentes grosseurs ont été jetés illégalement, des pneus de voiture, de camion, de trailer, parfois avec les rimes en acier rouillés.
Depuis un mois que cet individu fait des allers-retours entre un endroit où se trouve des pneus pour venir s’en débarrasser sur le terrain qui doit abriter sous peu un hôtel adjacent à un méga parc aquatique à Mirabel. Un projet de plusieurs millions de dollars sur la table à dessin de l’homme d’affaires.
« Le malfaiteur effectuait ces larcins que la nuit, rendant difficile son identification via les caméras de surveillance. Mais là, en plein jour, c’était trop téméraire ».
Les policiers détiennent sa plaque d’immatriculation et la description de la voiture. Ce n’est sans doute qu’une question de temps avant que cet individu se retrouve avec un constat d’infraction.