Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides a procédé, au début du mois de juillet dernier, à la ratification officielle de l’entente sur les dispositions locales de la convention collective avec le Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ). Il est devenu, de ce fait, est le premier CISSS du Québec à avoir procédé à la signature officielle avec les représentants syndicaux de la FIQ. 
Déjà, avant d’en venir à cette ratification, les employés du CISSS des Laurentides affiliés à la FIQ s’étaient prononcés à 92 % en faveur du contenu de cette entente. 
Ce soutien à l’entente reconnait ainsi, d’estimer le CISSS des Laurentides dans un communiqué de presse, les efforts déployés par les représentants syndicaux et l’établissement afin de convenir de dispositions améliorant les conditions de pratique professionnelle des employés et favorisant la dispensation de soins et de services de qualité offerts à la population. Rappelons que la FIQ représente près de 4 200 employés et employées du CISSS des Laurentides (infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes). 
<h3>Une vision commune</h3>
Les discussions entre les deux parties ont notamment permis, de préciser le CISSS, de développer une vision commune quant à la stabilité des postes, aux mouvements et à la mobilité du personnel et à la conciliation travail-vie personnelle. 
«Tous les membres du comité de négociation, tant du côté patronal que syndical, avaient à cœur d’offrir aux membres du personnel d’ici des conditions de travail de très grande qualité et une qualité de soins et de services à la hauteur des besoins et attentes des citoyens des Laurentides. Je suis convaincu que cela a représenté la clé du succès et c’est ce qui nous a permis d’être les premiers au Québec à signer officiellement notre entente» , de conclure Jean-François Foisy, président-directeur général du CISSS des Laurentides. 

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Le CISSS des Laurentides s’entend avec la FIQ

À un peu plus d’un an des prochaines élections fédérales, le député de la circonscription de Mirabel, Simon Marcil, du Bloc québécois (BQ), a tenu à tracer le bilan du gouvernement Justin Trudeau, chef du Parti libéral du Canada (PLC). Et ce bilan, estime-t-il sans détour, est «loin d’être satisfaisant» et les décisions prises vont «faire mal» aux Québécois de la classe moyenne. 
«Évidemment, on ne ressent pas les impacts maintenant pour la majorité, mais les décisions économiques de Justin Trudeau feront mal dans certains secteurs économiques clés du Québec. Encore une fois, le Québec devra faire des pieds et des mains pour minimiser les conséquences. Voilà ce que notre appartenance au Canada nous coûte année après année. Voilà pourquoi le Québec mérite tellement mieux en se donnant le mandat de gérer lui-même ses finances en reprenant le contrôle des 50 milliards de dollars que nous envoyons chaque année au Canada» , de soutenir, dans un communiqué de presse, le député Simon Marcil, alors que prenaient fin les travaux parlementaires à la Chambre des communes, à Ottawa. 
<h3>Environnement et agriculture</h3>
Ainsi, en ce qui a trait à l’environnement, M. Marcil est d’avis que le Québec peut faire plus et mieux sans le Canada, surtout, dit-il, que les résultats ne sont pas là trois ans après l’élection des libéraux à Ottawa. «Trudeau avait promis devant les Québécois que l’environnement et la lutte au changement climatique seraient sa priorité. Je peux vous dire que ce n’est pas avec l’achat de l’oléoduc Trains Mountain au coût de 4,5 milliards de dollars que nous allons faire notre transition énergétique» , de dénoncer le bloquiste. 
Sur les questions concernant l’agriculture, l’élu de Mirabel se fait tout aussi critique, affirmant que les producteurs sous gestion de l’offre vivent toujours dans l’incertitude en raison de la «nonchalance» du gouvernement libéral. 
«À deux reprises, soit octobre 2017 et février 2018, j’ai déposé une motion adoptée à l’unanimité par la Chambre des communes afin que le gouvernement s’engage à préserver intégralement le système de la gestion de l’offre dans le Partenariat Transpacifique global et progressif (PTPP) et pour l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Encore aujourd’hui, les producteurs laitiers souhaitent des garanties du gouvernement. C’est du niaisage pur et simple!» de décrier Simon Marcil.
Enfin, le député de Mirabel estime que «la gestion des finances par le gouvernement libéral est lamentable» , faisant valoir que la dette du Canada augmentera, entre 2016 et 2022, de 141 milliards de dollars, une hausse de 22,5 %, et affirmant que le gouvernement n’a rien fait de concret dans la lutte aux paradis fiscaux. 
«Comme si ce n’était pas assez, lors du dépôt du budget de 2016, des baisses d’impôts de 688,48 $ ont été accordées aux citoyens qui gagnaient plus de 110 000 $ brut. Ça signifie, dans Mirabel, que 73 940 citoyens n’ont pas eu droit à ces baisses d’impôts. C’est normal, selon vous? » de conclure Simon Marcil.

Le député Simon Marcil estime que le Québec mérite mieux

La nouvelle a été officiellement annoncée par le président de Sagami-Savoura-Savoura Bio, Stéphane Roy, qui produit, notamment, depuis de nombreuses années des tomates en serres à l’entreprise Sagami, sur la route 158, à Sainte-Sophie.
Le complexe de serres de Mirabel sera strictement dédié, nous dit-on, à la culture de tomates biologiques pour approvisionner les réseaux de distribution du Québec et nord-américain.
Le site qui amorcera sa production de tomates biologiques dès l’automne 2018 représente la première phase d’un investissement de plus de 125 M$ sur cinq ans, sur ce site situé dans les Basses-Laurentides.
Leader nord-américain
Par cet investissement qui propulse la superficie de production du groupe à plus de 32 hectares, dont plus de 11 en culture biologique, Sagami-Savoura-Savoura Bio devient ainsi, souligne M. Roy, un leader nord-américain au sein de son industrie et un «véritable modèle mondial» d’une agriculture durable et responsable.
«Depuis des années, nous avons travaillé d’arrache-pied mon équipe et moi pour en arriver à ce résultat dont nous ne sommes pas peu fiers. Je profite de cette annonce pour souligner l’implication financière du gouvernement du Québec. Elle est en lien avec les objectifs de la récente politique alimentaire annoncée au printemps. La culture de fruits et légumes en serre au Québec contribue de façon tangible à améliorer la santé des Canadiens et des Canadiennes, tout en contribuant à diminuer de manière marquante les importations. La culture de fruits et légumes en serre représente une option incontournable pour approvisionner localement les marchés d’alimentation d’ici» , d’ajouter Stéphane Roy.
<h3>Sagami</h3>
Depuis plus de 20 ans, Les Serres Sagami inc. commercialise différentes variétés de tomates pour les marchés québécois, canadiens et nord-américains sous la marque Sagami.
Au printemps 2011, plusieurs variétés de tomates biologiques, mises en marché sous la marque Biologico, se sont ajoutées à la liste des produits de l’entreprise, elles sont offertes sous la marque Savoura Bio depuis novembre 2016.
Dès 2012, l’entreprise a fait de nombreuses acquisitions pour développer sa production, dont la plus récente est celle de Serres Jardins-Nature de New Richmond, en Gaspésie, et la plus importante, réalisée en avril 2015, soit l’acquisition des installations de Serres du St-Laurent et de la célèbre marque Savoura.
Elle commercialise depuis décembre 2017 des fraises produites sur son site de Danville, en Estrie. L’entreprise exploite aujourd’hui au total neuf sites de production répartis sur l’ensemble du territoire québécois.