«Les parents aimeraient aussi obtenir plus d’information pour les aider, avoir des groupes de rencontre auxquels pourraient se greffer les services de professionnels comme des psychologues ou des psychothérapeutes par exemple», a poursuivi l’animatrice de La Voix des parents, Sylvie Lavoie. Selon elle, les parents n’ont pas l’habitude de se faire interpeller de la sorte. «Est-ce que vous retrouvez dans les municipalités les services que vous jugez prioritaires? D’habitude, les parents ont plutôt le sentiment de ne pas avoir de pouvoir sur ce qu’on leur offre comme services», a ajouté l’animatrice.
Suite d’un processus
La rencontre, qui se tenait en matinée au Centre d’art La petite église le jeudi 12 février et en soirée à la Maison du citoyen, se voulait une occasion d’approfondir les questions d’un sondage réalisé au cours des dernières semaines auprès d’environ 200 parents. Une dizaine de personnes ont accepté de prendre le projet en main l’automne dernier, à l’invitation de Tandem, initiateur du projet, et pour le mener à bon port jusqu’au printemps.
L’animatrice a aussi précisé que le sondage a démontré que la population connaît plus ou moins les services offerts aux tout-petits dans la MRC de Deux-Montagnes et qu’un site Internet central d’information pour les parents de jeunes enfants manque dans la région. «Les parents responsables du projet repartiront avec les commentaires des discussions d’aujourd’hui et en feront la synthèse. Ils formuleront par la suite des recommandations qu’ils présenteront aux élus municipaux et aux organismes qui offrent des services aux parents d’enfants âgés de zéro à cinq ans», a expliqué Sylvie Lavoie. Les recommandations seront d’ailleurs dévoilées publiquement le jeudi 19 mars prochain, dès 9 h 30, à la bibliothèque Guy-Bélisle de Saint-Eustache. Tous les parents intéressés par cette démarche citoyenne sont bienvenus.
Tandem
Soulignons que Tandem regroupe une vingtaine d’organismes de la MRC de Deux-Montagnes offrant des services aux enfants âgés de la naissance à cinq ans ainsi qu’à leurs parents. L’organisme a réuni les 10 parents du projet La Voix des parents dans le cadre du programme Avenir d’enfants mis de l’avant par la Fondation Lucie et André Chagnon.
Par différentes démarches dans la communauté, dont le sondage, le forum communautaire et la rencontre du 19 mars, les parents impliqués ont à répondre à la question: Comment, en tant que parents, pouvons-nous améliorer notre communauté pour mieux élever nos enfants?
«Pour les organismes jeunesse impliqués, c’est une possibilité d’ajuster leurs services en fonction des attentes parentales et pour les parents, c’est l’occasion de prendre connaissance de tout ce qui existe comme services sur le territoire et de pouvoir contribuer à leur amélioration en s’impliquant eux-mêmes dans la démarche.»

Des parents veulent des services mieux adaptés aux tout‑petits

Pour ce faire, l’équipe de Nova Bus, avec en tête Claude Dépeault, vice-président, Qualité et Soutien à la clientèle après-vente, a présenté les particularités des autobus hybrides de Nova Bus et a accompagné les membres du conseil d’administration et les employés de la STTR, ainsi que leurs invités, lors d’un premier essai routier du Nova LFS HEV sur le territoire desservi par la société de transport trifluvienne.
Comparativement aux autobus entièrement propulsés au diesel, les autobus hybrides LFS HEV offrent, précise l’entreprise eustachoise, des économies de carburant pouvant aller jusqu’à 30 %, ainsi qu&#8217;une réduction équivalente des émissions de gaz à effet de serre (GES). De l’avis de Nova Bus, l’exploitation de ce type de véhicules permettra donc à la STTR et autres sociétés de transport membres de l’Association des transports urbains du Québec de diminuer sa consommation de carburant fossile, en plus d’être bénéfique pour la qualité de l’air environnant.
«Le LFS HEV représente un pas de plus sur le chemin de l’électro mobilité. Nous sommes très heureux aujourd’hui de prendre part au virage vert de la STTR et d’offrir aux Québécois la possibilité de circuler dans un transport collectif de plus en plus vert», a souligné à cette occasion M. Dépeault.
Précisons que le contrat de la STTR s’inscrit dans un partenariat plus large de Nova Bus avec les membres de l’Association des transports urbains du Québec, qui regroupe les neuf sociétés de transport du Québec, soit celles de Montréal, Laval, Longueuil, Québec, Lévis, Gatineau, Saguenay, Sherbrooke et Trois-Rivières.
Ensemble, celles-ci ont fait l’acquisition de 475 autobus hybrides, dont la livraison a débuté en 2014 et se poursuivra jusqu’en 2016 partout au Québec.
Déjà, plus de 60 véhicules hybrides ont été livrés en 2014 à six sociétés de transport du Québec. Les autobus en question ont été fabriqués au Québec et les employés de l’usine de Saint-Eustache ont donc contribué à leur fabrication.

Nova Bus poursuit la livraison de ses autobus hybrides

C’est du moins le constat qu’a présenté le premier magistrat de Deux-Montagnes, Denis Martin, devant des gens d’affaires à l’occasion du Dîner annuel du maire, qui se tenait le jeudi 12 février, à la Légion canadienne.
Denis Martin n’a pas manqué de souligner les efforts de son équipe pour abaisser en 2014 le compte de taxes des contribuables dont le taux dépassait, l’année précédente, en moyenne de 20 % celui des villes voisines. «Pour une deuxième année consécutive, aprécisé le maire, Deux-Montagnes connaît la plus faible augmentation de taxes de la MRC (de Deux-Montagnes).»
Pour le maire élu en novembre 2013, l’idée était de garder l’accent sur une nouvelle façon de gouverner. Certaines décisions se sont rapidement imposées aux nouveaux élus, notamment celle du remboursement de la dette qui représentait 25 % du budget de la Ville et sclérosait l’offre de services. Les dettes citoyennes ont donc été séparées des dettes liées aux subventions. «Les dettes citoyennes affectent directement le compte de taxes. Nous avons établi un plan de réduction de la dette citoyenne de près de 10 000 000 $ d’ici 2018», a souligné le maire Martin.
Ainsi, l’administration Martin a décidé de privatiser certaines corporations jusque-là gérées par la Ville, lesquelles, en dix ans, ont accumulé un déficit de près de 4 000 000 $.
La phase I du Manoir Grand-Moulin est actuellement en processus de vente. Le groupe Réseau Sélection a déposé une offre d’achat de 1,55 M$ pour en faire l’acquisition, incluant le parc du Boulingrin. Cette vente permettra à l’administration municipale de s’alléger de frais d’entretien annuels de 300 000 $ et de percevoir en retour des taxes de 350 000 $.
L’édifice de la gare, qui abrite une garderie et un restaurant, sera également vendu, le maire jugeant la gestion de ces deux activités hors du mandat de son administration, d’autant plus que leurs pertes financières se chiffrent à 50 000 $ annuellement, souligne Denis Martin.
Quant à la Corporation du Complexe sportif et culturel de Deux-Montagnes, elle sera dorénavant gérée autrement. Les services des loisirs et des finances géreront l’aréna, où il n’y aura que des activités sportives, tandis que le restaurant et la pro shop seront éventuellement administrés par des concessionnaires.
Toujours dans l’idée de réduire la colonne des dépenses, l’administration Martin a rétabli des partenariats avec les villes voisines visant les services de la Régie de police, du 9‑1‑1 et la préparation du schéma de couverture de risques du Service de sécurité incendie intermunicipal Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac.
Dans le même esprit, le maire Martin affirme qu’il délaissera les services de sous-traitants au profit des employés de la Ville, se disant ouvert à leurs idées en ce qui concerne la réalisation à moindres coûts des travaux publics.
En terminant, le maire Denis Martin a annoncé qu’à partir de 2015, son administration offrira un crédit de taxes à ceux souhaitant construire ou rénover un espace locatif résidentiel, qui se chiffrera à 500 $ par unité de logement, et ce, durant cinq ans.

Deux-Montagnes : Le maire Martin fier de sa première année de gouvernance